Le premier m'avait fait un fort effet, et celui-ci est encore meilleur !
DSO garde toujours sa base jazz/metal mais évolue en y ajoutant un côté cabaret décadent assez remarquable. Rien que le premier titre, et on se croirait au milieu du Moulin Rouge… version metal. Multipliant les influences, le groupe prouve qu'il sait VRAIMENT tout faire.
Entre le cabaret grand-guignol ("A Tap Dancer's Dilemma"), le progressif lyrico-électro ("Stratosphere Serenade"), le théâtral circus thrash ("A Rancid Romance"), le diablotin bluesman hyperactif ("Ricerca Dell'Anima"), le violent aux rythmiques improbables ("New World Widows"), le metal swinguant lynchien sous acide ("Lucy Fears the Morning Sky"), le délire sautillant russe alcoolique ("Vodka Inferno"), le western jazzy atmosphérique "porcupine treeique" ("Memoirs of a Roadkill") ou encore la partouze cannibale psychopathe ("Bedlam Sticks"), DSO nous offre neuf titres impeccables, aux ambiances variées et hautes en couleurs.
DIABLO SWING ORCHESTRA a encore gagné un échelon. Ce "Sing-Along Songs for the Damned and Delirious" est une merveille ! Indispensable ! 5/5 ? Bah, soyons fous !