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Def Leppard
Pyromania
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le 03 Mars 2015 par ZVLORG


Bon je gâche un peu la fête aux 5 étoiles, mais vraiment je ne vois pas du tout ce que cet album a de si extraordinaire ! DEF LEPPARD n'a de NWOBHM que la nationalité et joue un Hard Rock qui va du sympa sans plus au Pop Metal carrément irritant !
Ayant croisé le nom du groupe parmi les IRON MAIDEN, SAXON, DIAMOND HEAD et comparses, je m'attendais d'abord à du bon Heavy à l'anglaise soit hargneux, soit élégant, mais je n'ai eu aucun des deux... Tant pis, on range les oreilles réservées au Metal et on sort les esgourdes taillées pour le Hard Rock à succès, celles qui me permettent de m'éclater sur "Rocks" (AEROSMITH), "Destroyer" (KISS) ou même "Shout At The Devil" (MÖTLEY CRÜE). Et pourtant, toujours rien... DEF LEPPARD représente typiquement le genre de groupes FM ringards que j'ai toujours eu en horreur, ceux qui ont tué l'esprit originel du hard rock et du Heavy Metal par appât du gain.
Certes, tout n'est pas inécoutable dans cet album, "Die Hard The Hunter" est une bonne fusion de Hard Rock binaire à la AC/DC et de synthés (ici) bien dosés car plus générateurs d'ambiances que de mélodies, "Stagefright" aurait pu être un très bon morceau heavy gentiment méchant avec ses riffs efficaces et son solo bien fichu sans cet abominable refrain de générique de sitcom des années 80, "Comin' Under Fire" ou "Billy's Got A Gun" sont aussi de bons morceaux, dans un style hard rock plus sombre, même si j'ai encore une fois du mal avec leurs refrains poppy. Pour le reste, on navigue entre le passable et la poubelle, "Rock Rock (till You Drop)" ou "Rock Of Ages" me laissent indifférent, ça ressemble à du AC/DC période Johnson, la classe en moins, dans ce style "hard rock et fier de l'être" d'autres s'illustrent bien mieux (SAXON ou ACCEPT notamment). De même, "Action! Not Words" et son hard rock facile à avaler ne me transporte pas, quitte à manger du rock à mélodies FM, autant aller chercher KISS, AEROSMITH ou SWEET qui plusieurs années auparavant en jouaient bien mieux. "Too Late For Love" et "Foolin'" officient dans ce fameux registre couplet calme refrain dramatique, et si les moments calmes sont assez bons, le groupe nous sert encore ses refrains à la sauce FM des années 80 auquel je n'arrive décidément pas à adhérer. Quant à "Photograph", désolé de me répéter mais j'entends plus un générique de vieux sitcom que du bon rock là-dessus, ça dégouline de mélodies niaises que le synthé et les chœurs au refrain ne font qu'empirer les choses.
Quand je vois l'unanimité que semble faire ce "Pyromania", j'ai tendance à penser que je fais un blocage maladif de mauvaise foi avec le Hard FM des années 80, mais j'ai du mal à y voir autre chose qu'un Hard Rock ringard à la mélodie facile et quelques soubresauts heavy plus ou moins audibles. En vérité, je suis persuadé que le groupe avait les moyens de faire bien mieux, tout au long de l'album les moments plus sombres sont de qualité et le seul morceau à ne pas être pollué par un de ces atroces refrains, "Die Hard The Hunter", est franchement bon. Malheureusement il n'a jamais été question de gommer ces irritants traits poppy et DEF LEPPARD ne fera au contraire qu'amplifier l'aspect radiogénique de sa musique, et c'est pour cela qu'aucun album du groupe ne m'a jamais paru bon.

le 25 Août 2012 par KINGKILLING


Sur la demande d'un Tonton dont je tairais le pseudonyme complet (il est l'auteur de plusieurs excellents commentaires sur le site), je prends donc ma plume électronique pour donner mon petit (ou pas) avis sur un des albums essentiels des années 80.

DEF LEPPARD, c'est un peu comme les grands vins : plus c'est vieux, plus c'est bon. Du jeune débutant "On Through The Night" au très expérimenté (et accessoirement chef d'œuvre) "Hysteria", DEF LEPPARD n'a fait que progresser entre temps. C'est d'ailleurs drôle de voir que le groupe fera quasiment l'inverse à partir de "Adrenalize" (exception faite pour "Euphoria" et "Songs From The Sparkle Lounge"). Bref, là n'est pas le sujet.

"Pyromania" est donc le troisième album du combo de Sheffield. Le groupe est devenu un des fleurons de la NWOBHM avec ses deux premiers albums : "On Through The Night" et surtout "High N' Dry" (le premier est moyen, le deuxième est déjà meilleur). DEF LEPPARD est attendu au tournant, et là manque de bol, voilà que les petits anglais font les yeux doux au marché américain ! Et, ça marche plutôt bien. Effectivement, on note sur le disque un côté plus mélodique, plus recherché aussi (un peu dans la lignée de "Switch 625" sur l'album précédent). Comme le dit Powersylv, la musique est plus sophistiquée.

On aurait pu croire à un désastre musical, mais que nenni ! "Pyromania" est une bombe, encore aujourd'hui. Un album qui laisse un souvenir impérissable, dont on se souvient encore et encore.
Les refrains de "Photograph" et "Stagefright" par exemple, comment ne pas être touché par ces superbes mélodies à la fois mélancoliques et lancinantes ? Et que dire de la sublime power-ballade "Too Late For Love" avec son riff sombre et torturé ? Bah rien, en fait. On écoute, et on est submergé par cette musique sortie des cerveaux géniaux d'Elliott & Co'.

"Pyromania" est une usine à chefs d'œuvre. Les 7 premières chansons sont un des meilleurs enchaînements de la musique : "Rock Rock (Till You Drop)" est la composition idéale pour débuter un live en grande pompe, riffs explosifs et refrain mémorisable à la première écoute (comme la plupart des refrains de DEF LEPPARD en fait).
On arrive ensuite au tube de l'album, je nomme "Photograph". C'est la première chanson vraiment FM du groupe, surtout dans le riff (on est bien loin de l'époque de "On Through The Night" les amis), "Photograph" explose littéralement dans un refrain beau à crever. Un titre considéré aujourd'hui encore comme un classique du Hard FM. "Stagefright" sort du même moule que "Photograph", avec un dose de Speed en plus dans le nez. Joe Elliott nous fait rêver sur la fin avec des cris de possédé.
DEF LEPPARD se frotte de nouveau au registre de la power-ballade avec "Too Late For Love", qui n'a strictement rien à envier à "Bringin' On The Heartbreak".
On se prend encore une claque dans la gueule à l'écoute du génial "Die Hard The Hunter". Ici, on a affaire à un monstre de 6 minutes. C'est tout simplement le bonheur : une introduction magnifique ("Far Away, Far Away"), un riff ultra-puissant qui reste graver dans la tronche, un refrain repris en chœur par le reste du groupe et des soli du feu de dieu (merci Phil Collen !). Un des meilleurs titres de DEF LEPPARD !
"Foolin'" et "Rock Of Ages" sont des classiques du répertoire du léopard sourd. Les deux sont des compositions ultra-solides au feeling Heavy pour la première et Hard FM pour la seconde. Elles réservent chacune des putains de bons moments (le refrain et le final pour "Foolin'", le refrain intemporel pour "Rock Of Ages").

Mais les deux prochains titres signent l'arrêt de la cavalcade folle de "Pyromania". "Comin' Under Fire" et "Action ! Not Words" ne sont pas forcément mauvaises, mais elles sont inférieures aux autres pépites de l'album. "Comin' Under Fire" débute pourtant très bien avec (encore une fois) une très jolie introduction, même les couplets calmes et le refrain Heavy sont bons mais il manque la petite étincelle qui enverra cette chanson au côté de "Stagefright" ou "Rock Of Ages" par exemple.
Par contre, "Action ! Not Words" est une énorme faute de goût. Elle aurait plus eu sa place sur "High N' Dry" que sur "Pyromania". Et pis bon, j'aime pas le riff ni le refrain.
Heureusement, "Billy's Got A Gun" sauve "Action ! Not Words". Elle mise en partie sur un putain de refrain MAGNIFIQUE (il n'y a pas d'autres adjectifs), qui fait vibrer comme pas possible. Il faut la voir interprétée live à Dortmund en 1983 : imparable !

"Pyromania" voit aussi l'arrivée de Phil Collen, un guitariste extrêmement talentueux, qui forme alors avec Steve Clark, un duo hors-pair. Son jeu se marie à merveille avec celui du blondinet, le paroxysme sera atteint sur "Hysteria" où les deux bonshommes réussiront à fournir un travail extraordinaire. La basse de Rick Savage est plus audible que sur les albums précédents, et sa voix renforce bien les refrains. C'est peut-être un comble, mais je trouve que Rick Allen joue mieux avec un bras que deux ! Mais il brasse un bon travail, certes simple mais efficace. Joe Elliott est un peu la super-star du disque. Le bougre signe un putain de performance, sa voix illumine tout les refrains ("Photograph", "Stagefright" en particulier) et il arrive à mélanger à la perfection rage et émotion.
Un autre bon point : les chœurs. Pour moi, DEF LEPPARD bénéficie des meilleurs chœurs possibles : puissants et clairs. C'est même mieux en live !

"Pyromania" est un album indispensable pour tout les amoureux de Hard Rock/Hard FM (et du Metal en général pendant qu'on y est). DEF LEPPARD sort un de ces deux chefs d'œuvre. Et chose encore plus extraordinaire : "Hysteria" surpasse "Pyromania". C'est pour dire le niveau des musicos !

Chansons favorites : "Rock Rock (Till You Drop)", "Stagefright", "Die Hard The Hunter".


le 20 Juillet 2011 par RIFFRAFF


"You Are All I Want... My fantasyyyy !!!" Ce petit couplet résonne dans ma tête ! Un des meilleurs albums de Hard easy listening. Le Hard pop qui balance du lourd, sans trop de guimauve, sans trop de ballades mièvres. Le Hard pop au sommet... Inégalable et magique... Le Hard pop génial qui fait hérisser le poil et qui donne envie de donner des claques à son patron !!

"Photograph", "Die Hard The Hunter" sont déjà au panthéon des meilleurs titres hard. Euh, vous avez écouté l'intro de "Die Hard The Hunter" ? C'est pas une tuerie ? Et les autres titres vous me direz ? Toutes des pépites composées par des génies et produit par un E.T.

A chaque fois que j'écoute cet album, je me dis la même chose. Ces gars avaient le truc... Ils avaient trouvé le son, le son qui défonce tout. Le son qui plait à belle maman en bigoudis et qui remet le fan de MAIDEN à sa place. le son qui leur a permis de détrôner Michael Jackson et qui leur a permis d'obtenir la reconnaissance des maîtres du Rock !

Qui dit mieux ? Personne !

le 01 Juin 2011 par BUPIE


Merci Tonton pour ton commentaire euphorisant.

La première fois où j'ai entendu "Photograph", c'était à l'Echo des Bananes, éphémère émission TV de rock ... de FR3 il y a, heu, longtemps...

L'émission avait une scène où les groupes venaient jouer (en playback ?) mais sans le public et le blabla de Taratata.

Quand le riff d'intro a déboulé, avec Joe Elliott et son débardeur drapeau britannique, je suis resté scotché. Le genre de truc qui vous marque un ado.

Autres souvenirs inoubliables de l'Echo des bananes : "L'élite" de TRUST et "Take Me Back" de Bryan Adams (si, si).

Pour l'album, il vaut bien ses 5 étoiles même si je ne l'écoute plus trop aujourd'hui.

le 01 Juin 2011 par TONTON CLEM


Hey ! Il y a de ces albums qui, comme ça en un rien de temps, te foutent une trique de malade telle une bonne piqûre d'adrénaline pour la sainte journée. Quand tu mets la galette sur la platine et que t'écoutes tous ces morceaux défiler, tu te dis : "Merde, c'est aussi bon qu'une pinte de Guinness un soir de cuite générale..." Et dans ce cas de figure, "Pyromania" de DEF LEPPARD ne déroge pas à la règle. Presque pas un seul temps mort dans ce troisième opus à la pochette très 11-Septembre, toujours produit par Mutt Lange. Je sais pas s'il a bien fait de virer le guitariste Pete Tyler (pardon, Willis) au profit de Phil Collen, toujours est-il que les Léopards sont dans une forme olympienne dans ce "Pyromania" de 1983. Allez, débrief.

A grand album de Hard Rock, grande ouverture. Avec le très AC/DC "Rock Rock (Till You Drop)", on est servis. La voix de Joe Elliott déchire sa race, tandis que guitares et batterie envoient la sauce... Et voici déjà l'un des hits incontournables de cet album, et de loin ma chanson préférée du groupe. Bordel, ça fait des lustres que j'ai rien écouté d'aussi réjouissant que "Photograph"... Prenez un riff qui arrache, une rythmique endiablée, et surtout, un refrain qui vous sort jamais de la caboche... et vous obtenez un classique du Hard FM. Ces envolées de choeurs et de guitares... je pourrai en parler pendant des heures, tellement il est génial, ce titre ! Encore un morceau qui vaut à lui seul l'achat du disque... 4:12 de pur bonheur. Les relents live de "Stagefright" rendent ce morceau super excitant. La ballade "Too Late For Love" me prend au corps, bien lourde dans l'âme. Mais c'est rien à côté de l'ahurissant "Die Hard The Hunter", avec son intro étonnante, ses riffs fiévreux et Rick Allen qui se décharge comme un fou furieux derrière ses fûts... Pour faire bref, à chaque fois je suis sur le cul.
Après une première face remplie de tueries pareilles, je me dis que la suite ne peut être qu'aussi bonne. La power-ballade "Foolin'" vaut pour sa partie acoustique savoureuse et son refrain plus énervé et électrique. Deuxième tube : "Rock Of Ages" ne me procure pas autant de passion que "Photograph", mais comme hymne taillé pour les stades, l'O.M. aurait très bien pu le prendre si "Jump" de VAN HALEN n’avait jamais existé... "Comin' Under Fire" et "Action! Not Words" sont tout aussi sympathiques, l'un plus tranquille et l'autre un peu plus rock 'n' roll. Dernier morceau de cet album phénoménal, "Billy's Got A Gun", on en parle peu, mais c'est aussi une chanson bien divertissante, tant pour sa ligne de basse entêtante que pour ses soli efficaces. D'ailleurs, ce titre annonce le virage adopté par le groupe pour les albums à venir (choeurs de plus en plus aigus, son aseptisé...). A noter une outro un peu space, aussi.

Putain, mais évidemment que "Pyromania" est le meilleur album de DEF LEPPARD. Le travail accompli par Mutt Lange est remarquable, et nos cinq canailles britanniques ont dû bouffer du lion (ou du léopard ?) lors de l'enregistrement de cet album époustouflant, symbole du Hard FM des années 80. Ce disque représente le point culminant de la carrière des LEPPS, tant au niveau de la production que de l'énergie lâchée par les musiciens. Un succès annoncé et confirmé par la suite, mais aussi le début d'une période semée d'embûches et d'évènements tragiques...

Morceaux favoris : "Rock Rock (Till You Drop)", "Photograph", "Stagefright", "Too Late For Love", "Die Hard The Hunter", "Billy's Got A Gun", "Photograph", "Photograph", encore "Photograph", toujours "Photograaaaaph" (pardon, c'est le coeur qui parle, là) !













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