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Def Leppard
High' N' Dry
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le 22 Octobre 2011 par CéDRIC
Cet album est carrément une bombe. À époque DEF LEPPARD était un vrai groupe de Hard Rock : des guitares tranchantes à la AC/DC, une basse et une batterie qui font du bon boulot sans oublier Joe Elliott, qui ne chantera jamais aussi bien sur cet album et le suivant.
Mes titres préférés sont "Let It Go", "Bringin On The Heartbreak", "Switch 625", "You Got Me Runnin", "Mirror Mirror".
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le 15 Octobre 2011 par KINGKILLING
Après un "On Through The Night" assez bon mais pas excellent, DEF LEPPARD sortit 1 an plus tard un de ces meilleurs albums : "High n' Dry".
Avec cet album, on peut sentir que le groupe a fortement évolué et mûri en une année.
Avec l'arrivée du producteur Mutt Lange, l'influence d'ACDC est bien présente comme sur la bombe qui ouvre l'album : "Let It Go". Cette chanson, très heavy, bénéficie d'un riff monumental taillé dans le roc et un solo époustouflant (Peter Willis et Steve Clark sont décidément de très bons guitaristes). De plus, les "Let It Go, Let It Rock", hurlés par le groupe sont mémorables et on se plaît à les reprendre en chœur dans sa piaule.
"Another Hit And Run" n'est pas en reste. Encore une fois, DEF LEPPARD nous sort le grand jeu. Les guitares arrivent à nous faire voyager (les breaks "atmosphériques" sont vraiment beaux) et le riff est énorme ! Comme sur la chanson précédente, le refrain se mémorise très vite.
C'est intéressant de constater qu'en deux chansons, DEF LEPPARD arrive à faire mieux que "On Through The Night" qui avait, lui, 11 chansons.
Malheureusement, la chanson éponyme est un peu en-dessous des deux "ouragans" qu'étaient les chansons précédentes. Malgré un bon riff très ACDC dans l'esprit, je n'accroche pas trop à la chanson, surtout à cause des couplets un peu faiblards à mon goût.
On arrive ensuite à une des fameuses ballades du groupe, "celle qui fait chialer à tous les coups". Et DEF LEPPARD remporte son pari avec brio. "Bringin On The Heartbreak" est une magnifique ballade, sentimentale et remplie d'émotion. Les couplets calmes et mélodiques font un joli contraste avec un refrain un peu plus heavy où Joe Elliott nous démontre tout son talent de vocaliste.
"Switch 625" est sans doute une des meilleures instrumentales que j'aie pu écouter. Entièrement composée par le génialissime Steve Clark, le duo de guitariste nous démontre tout son talent avec des soli et des riffs sortis de nulle part, qui vous laissent sur le cul. Un pur joyau, légendaire !
L'enthousiasme baisse un petit peu avec "You Got Me Runnin'", une bonne chanson mais sans plus, elle vaut surtout par son beau refrain plus mélodique.
Par contre, "Lady Strange" augmente considérablement l'excitation. Cette chanson est de toute beauté. Le début (avec les guitares mélodiques) et le refrain (qu'il est beau ! mélancolique à souhait) sont géniaux. Le solo est lui aussi très bon (encore une fois !).
"On Through The Night" est une chanson qui reste dans l'esprit du premier album, donc bonne mais pas excellente. Même si elle est dotée de bons riffs et d'un superbe break, elle est celle qui passe le plus inaperçu de l'album.
"Mirror, Mirror (Look Into My Eyes)" avec son ambiance plutôt sombre, sa basse puissante, ses riffs tranchants comme l'acier et son excellent refrain, est une vraie réussite. Cerise sur la gâteau, le solo est génial !
"High N' Dry" se finit sur une chanson rapide, rentre-dedans et bien heavy. "No No No" conclut en beauté l'album avec des riffs et un solo gigantesques (quoique un peu rock n'roll pour le solo). Joe Elliott s'égosille comme un malade en criant ses "No !!!".
Les musiciens sont tous dans une grand forme. Mention spéciale aux guitaristes Steve Clark et Peter Willis, qui font preuve d'un jeu exemplaire que ce soit au niveau des soli ou des riffs. Joe Elliott chante beaucoup mieux que sur "On Through The Night", il prend plus d'assurance, plus de force. Rock savage et Rick Allen font aussi un bon travail, assurant une bonne rythmique.
La production et la pochette sont vraiment bonnes, un autre bon point.
Pour conclure, en 1981, DEF LEPPARD frappa un grand coup avec son "High n' Dry". Un album exemplaire.
Et vous savez quoi ? Le meilleur reste à venir !
Chansons favorites : "Let It Go", "Another Hit And Run", "Switch 625", "Lady Strange".
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le 29 Mai 2011 par GLENN WAYNE
Pour moi, la pochette est au contraire très réussie. Le résultat est convaincant, cela change des clichés débiles du Hard en général et particulièrement à cette époque : monstres de pacotille, têtes de boucs, dérives limites pagano-fascisantes (cf le marteau de Thor de MANOWAR ou l'aigle de SAXON...). Bref, une bouffée d'air frais, cela fait du bien. Mais la musique ne manque pas de mordant pour autant. Malgré la bonne tenue de l'ensemble, on pourra toutefois reprocher au groupe une certaine simplification de sa musique, parfois trop inspirée par le succès d'AC/DC et de "Back In Black", le tout restant tout de même plus mélodique. D'ailleurs, le producteur des deux albums est le même, Mutt Lange.
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le 28 Mai 2011 par TONTON CLEM
Hey ! Je rejoins totalement l'avis de Ludovico comme quoi DEF LEPPARD a été un vrai groupe de Hard Rock en des temps très éloignés (déjà !). En ce qui me concerne, je crois que j'ai jamais connu un engouement aussi rapide que pour la musique du Léopard Sourd. Dire qu'il y a deux mois, je ne savais pratiquement rien d'eux... C'est pas dans mon habitude d'acheter au moins trois vinyles d'un même groupe en moins d'une semaine (ils sont faciles à trouver, en même temps). L'un d'entre eux, "High 'N' Dry", marque l'arrivée du grand producteur Mutt Lange et témoigne d'une véritable patate.
C'est vrai que le rapprochement avec AC/DC est souvent de mise : les riffs typiques et la voix aiguë de Joe Elliott permettent à certains morceaux de casser la baraque, à commencer par le tiercé de tête "Let It Go"/"Another Hit And Run"/"High 'N' Dry (Saturday Night)" qui contient des refrains d'enfer. En fait, presque tous les morceaux du disque sont dans cet état d'esprit, c'est-à-dire foncièrement rock et soli énervés à la clé. "Lady Strange" dépote grâce au talent de nos deux guitar-heroes que sont Steve Clark et Pete Willis. D'ailleurs, ce dernier m'a toujours fait penser à un sosie de Steven Tyler d'AEROSMITH, comme Michael Keaton est celui de Julien Lepers (arf !)... Dommage qu'il n'ait pas fait carrière plus longtemps au sein des LEPPS.
Je pense que "On Through The Night" était initialement prévu sur le premier album du même nom, ça se sent à l'écoute. Mais ils l'ont finalement mise sur ce disque, comprends pas pourquoi... "You Got Me Runnin'", "Mirror, Mirror" et "No No No" valent aussi le détour. Enfin, je me réserve pour les deux sommets (ou un seul ?) de cet album. DEF LEPPARD accouche ici de la meilleure ballade qu'ils aient jamais composée : "Bringin' On The Heartbreak". Ce superbe morceau a le don de nous transporter loin, loin, loin... avant la baffe instrumentale qu'est "Switch 625". D'un côté, on a la chanson qui ferait chavirer n'importe quelle amatrice de bon Hard FM (salut les filles !) et de l'autre, cette ligne de basse et ce condensé de riffs et de choeurs qui agrémentent ce titre explosif signé Steve Clark le seul, l'unique. On dit que c'est toujours les meilleurs qui s'en vont... Fait chier, la vie.
Deux millions de copies vendues aux USA pour ce deuxième opus de DEF LEPPARD. "High 'N' Dry" aura permis au groupe de trouver son style de prédilection, et encore, c'est que le début. Tous les membres font preuve dans cet album d'une vraie niaque, et la prod de Lange est réussie. Le seul reproche que je pourrai faire néanmoins, c'est sa pochette trop kitch réalisée par Hipgnosis (PINK FLOYD, LED ZEP'...). Je préfère encore celle de "Fly To The Rainbow", à côté...
Note réelle : 4,5/5.
Morceaux favoris : "Let It Go", "Another Hit And Run", "Bringin' On The Heartbreak", "Switch 625".
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le 01 Avril 2011 par LUDOVICO
En des temps lointains, DEF LEPPARD a été un groupe de Hard Rock. Un vrai.
Je ne sais pas pour vous, mais moi ça me les râpe de réécouter cet album quand on voit ce qu’ils sont devenus aujourd’hui. A la fin de “High’n’Dry“ j’avais les joues baignées de larmes en pensant à l’époque désormais révolue où des groupes comme celui-ci avaient la capacité de balancer leurs couilles dans le potage en éclaboussant même les mecs au fond de la salle.
10 titres, 10 tubes. Point barre.
Qui s’enchaînent les uns après les autres, incisifs au possible, comme étant le compromis parfait entre AC/DC et KISS (troublant de ressemblance au niveau du chant sur “Mirror, Mirror“). L’absence de temps morts est appuyée par des césures très courtes entre les titres, voire pas de césure du tout, comme entre la power-ballade “Bringin’On The Heartbreak“ et “Switch 625“ (un des meilleurs titres instrumentaux de tous les temps) qui me faisaient croire, étant encore enfant à l’époque, qu’il s’agissait d’un seul et même morceau.
DEF LEPPARD, LE groupe le plus surestimé de la planète Metal, a été, le temps d’un album, (ou deux, je vais être gentil avec “Pyromania“) au niveau des meilleurs.
Tout y est sur ce disque, des refrains bandants appuyés par des chœurs qui apportent le petit supplément indispensable. Des guitares au son tranchant comme des rasoirs et qui donnent une touche assez sombre à plusieurs titres (“Switch 625“, Raaaahhhh !!!!! - “Mirror, Mirror“). D’autres morceaux plus rock dans l’âme, dans le sens moins Heavy Metal (“You Got Me Runnin’“ – “High’n’Dry“ – “On Through The Night“) produisent la variété indispensable à tout grand album qui se respecte.
Indiscutablement dans le top 3 de l’année 1981, DEF LEPPARD aura été l’instigateur du seul véritable chef-d’œuvre de sa discographie dont pas mal de groupes s’inspireront partiellement par la suite, à commencer par TESLA.
A noter que je possède une version contenant deux remix dispensables et notamment le très mauvais “Me & My Wine“ qui est une picrate indigeste.
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