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Peste Noire
L'ordure À L'État Pur
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le 03 Juin 2016 par ANARCHX

Jamais un album n'a aussi bien porté son nom !

De la MERDE à l'état pur oui, un sale groupe de MERDE !
Un putain de faf (suffit de voir avec qui il traine) qui sous couvert de la sainte provocation se permet de balancer les mêmes insanités (avec plus de prose et de syntaxe) que des gros débilos des JNR /du GUD / du service d'ordre du FN (rayez les mentions inutiles)

Voilà ce que j'en pense...
Je connaissais pas ce groupe immonde, ni cet album, avant qu'on me dise, il y a quelques jours, "tiens écoute, ça tue" (à moins qu'on m’aie dit "ça pue"?) et je m'en portais très bien.

Merci Nightfall In Metal Earth, d'offrir de la visibilité (même un chouïa) à cette raclure de fond de bidet ...
Je vais vraiment finir par croire que tous les metalleux sont juste des grosses couilles molles incapables d'ouvrir les yeux sur certains "méfaits" des artistes qu'ils admirent pour leur sens de la provoc / prose / non conformisme (là aussi rayez les mentions inutiles)

Allez bisou !

Par Nightfall In Metal Earth

Hello,
Je t'invite à consulter cette mise au point publiée en novembre 2015 par Canard sur la position de NIME au regard de ce type de production.
Une position pas toujours simple à défendre mais que nous avons adoptée après moults débats, concessions et divisions internes.


le 09 Octobre 2012 par NABOMOUETTE


Comme d'hab, PESTE NOIRE fait toujours du BM de beauf. On le savait, c'est pas aujourd'hui que ça va changer. Même que ça empire avec le temps. On savait que Famine aimait la poésie, Baudelaire, tout ça ; on sait maintenant qu'il aime aussi les docus animaliers de la 5 et le JT de Jean-Pierre Pernaut. Soit...
Le truc qui surprend par contre, c'est la musique. Ca brasse des machins électroniques, des voix tordues dans tous les sens, des changements de riffs toutes les 30 secondes, ça s'arrête jamais sur rien. Le tout peut paraître foutoir, et d'ailleurs ça l'est. C'est même probablement voulu. Mais je dois reconnaître que c'est un foutoir exaltant, kiffant même.
PESTE NOIRE pue toujours autant, mais si on en reste à l'aspect musical y a de la qualité chez ces mecs-là, faut le reconnaître. Sinon, on en parlerait même pas.

le 13 Juillet 2011 par ROB


Énorme. Famine surprend encore une fois en proposant une musique libre, inclassable et complètement barrée. Le ska-punk de casse, pèches, fractures et traditions ? Le beat dance de cochon carotte ? Le pseudo-rap au début de "J'avais rêvé du nord" ? Le Black pur de "La sale famine von valfoutre" ? le "depressive" de la "Condi Hu" ? Non vraiment, au bout d'un nombre incalculable d'écoutes, je ne trouve rien à reprocher à cette galette. Rien à jeter. Tout est bon. Famine est vraiment un musicien étonnant qui ose tout, et pour ça, respect.
un bon 5/5 sans hésitation, une merde parfaite le mérite bien.

le 12 Juillet 2011 par ZODD


Déjà le meilleur album de Metal de 2011. Un album qui pue les milles influences et le génie créatif, je ne crois pas que la musique soit réellement définissable, et je ne prétendrai pas pouvoir le faire. Tout ce que je sais c'est que "L'ordure à l'état pur" tient les promesses de son titre et représente le plus gros doigt d'honneur jamais levé contre l'humanité, la culture, le bon sens. Famine le punk savant est un artiste libre et convaincant, toujours à la recherche de renouvellement (bon dieu, arrêtez de regretter le premier album à tout bout de chant) et qui ne semble pas prêt de s'arrêter! PESTE NOIRE est le meilleur produit venu de France, loin devant le camembert et le pinard.

le 12 Juillet 2011 par DANTèS


Que dire sur cet album... peut-être commencer par la musique qui sait... même si le concept de PESTE NOIRE dépasse largement le cadre musical c'est avant tout par sa musique absolument excellente que Famine a su développer son petit bébé pestiféré...

Alors que le précédent album choquait par son alliance d'un Raw Black poisseux et d'une intimiste atmosphère, "L'Ordure à l'État Pur" nous prend par surprise et par derrière (Famine, petit sacripan...).

Le son d'abord, non pas raw comme l'a percu Volthord mais un son ample, la meilleure prod de PESTE NOIRE à ce jour, enregistré dans un vrai studio (au contraire de la "Ballade") et masterisé...aux studios Finnvox ! Et le pire c'est que ça marche. Si on peut pleurer la quasi disparition de ce côté brut de décoffrage, tous les instruments restent parfaitement audibles tout en alliant leurs forces pour créer un chaos souvent enivrant.

Car oui, "L'Ordure" est un album de tarés, non, de ......."Maboules" comme Famine nous le dit si bien dans la pièce maîtresse de l'album. Qui aurait pu imaginer que PESTE NOIRE nous sorte un tel album ? Honnêtement ?! Rien que pour la prise de risque Famine mériterait une récompense, quel bordel mes aïeux !

Ce connard de tondu ose le ska punk sur la première piste ! Une piste pas du tout black metal d'ailleurs mais tellement addictive avec son refrain entêtant et ses gueulements Oï. Putain mais c'est quoi cet accordéon ? Jamais entendu un tel son sur un skeud de metal... et ce trombone... quel titre mes amis...

le second titre est certainement le plus vulgaire du lot. On nage vraiment dans l'indu avec sa boite à rythme tellement over the top. Les textes sont à pisser de rire et le refrain "Salope ! Salope" est un moment d'anthologie dans l'histoire du Metal, quel farceur ce Famine ! Autrement le titre est doté d'un rythme vraiment costaud et de guitares criantes qui rappelleraient presque celles de Folkfuck Folies mais en plus cinglantes. Un titre renversant !

On arrive enfin à "LA" pièce de l'album. "J'avais rêvé du nord", avec ses paroles intimistes, misanthropiques et désespérées nous transporte dans une France dévastée sur un beat urbain parsemé de samples bien trouvés (JT, Kalash...). vient ensuite le break acoustique que personne n'attendait, d'une beauté renversante. C'est ce genre de passages, ceux qui vous prennent par l'échine et vous font trembler, ce genre de passages que si peu de morceaux possèdent qui vous attend, juste après le coup d'archet du violoncelle. Viens ensuite la déferlante Black Metal que nous décrit si bien Volthord. Un hymne ni plus ni moins. Les vocaux fou furieux de Famine se marient avec ceux, tout aussi incroyables de Dunkel (de SALE FREUX, superbe projet) et d'Arawn (SACRIFICIA MORTUORUM) avant que la lead guitar ne vienne achever l'auditeur. Et comme si ça suffisait pas, Famine reprend ce thème et nous l'étend sur 7 autres minutes plus du tout black metal mais non moins intimistes où la superbe voix d'Audrey fait des merveilles.
Probablement le titre le plus riche de KPN, il égale si ce n'est dépasse des oeuvres comme "Phalène et Pestilence, Salvatrice Averse" ou "Ballade Contre Les Ennemis De La France". Rien d'autre à dire.

La Sale famine von Valfoutre, juste pour nous rappeler qu'il est seul maître à bord de ce radeau de la méduse pourrissant, change totalement de registre avec le 4ème titre qui rappelle plus le riffing de "La Ballade" mais en encore plus dingue, la basse d'Indria soutient une batterie féroce pour un titre qui pourrait briser plus que des cervicales si jamais présenté en concert. La reprise après le sample de l'"Africain Affamé" est juste dévastatrice !

Le tout dernier morceau est une belle surprise. atmosphérique un peu dans la veine de certains titres de la ballade, il a tout de même son ambiance propre. les déclamations du début m'ont immédiatement fait penser à ENSLAVED mais lorsque le violoncelle arrive on quitte tout terrain connu pour sombrer dans une mélancolie pestiférée... La voix monocorde d'Audrey nous décrit les symptômes du Sida tandis que la guitare, purement rythmique laisse le soin à Indria de créer une mélodie des plus irréelles. "Eerie" comme ils disent les Angliches...

Au final l'écoute de "L'ordure à l'État Pur" est définitivement éprouvante mais, pour peu qu'on soit ouvert d'esprit, offre une récompense sans prix. Cet album est beau, ignoble et quasi parfait. On aura tout juste le droit de verser quelques larmes pour la cause du Black Metal qui semble perdre Le KOMMANDO PESTE NOIRE, trop occupé à côtoyer les cimes et les abysses de l'art.













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