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Dream Theater
A Dramatic Turn Of Events
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le 16 Novembre 2011 par FS09


"DREAM THEATER fait ici du DREAM THEATER."
Faudra un jour qu'on m'explique ce terme à 2 sous parce que je trouve que non seulement ça ne veut, mais alors RIEN DIRE! Mais en plus je vois pas ce que ça peut apporter à une chronique!!!!
C'est comme l'argument de la "branlette de manche" quand on parle d'un solo...
Si on en revient au disque lui-même, le groupe fait un travail correct pour un rendu honnête, mais il faudra faire preuve de plus de créativité à l'avenir, car à l'instar d'ARCH ENEMY ou DESTRUCTION depuis une dizaine d'années environ(ouais bon 8 on ne va pas être tatillon...), DT possède une mécanique bien huilée, vue et revue, trop même.
La présence "abusive" des claviers de Rudess est parfois bien dispensable sur certains titres, ce qui ruine un peu l'ambiance...("Lost Not Forgotten", "Breaking All Illusions" et "On The Backs Of Angels")
Mangini s'est bien adapté au reste du groupe et promet un avenir stable. Reste à voir les prestations Live de ce dernier...
Bon, mais trop ancré dans une mécanique bien propre au groupe.
3/5

Par Nightfall In Metal Earth

Quand j'écris "DREAM THEATER fait du DREAM THEATER", cela a une signification de mon point de vue. Le groupe n'est pas en train de singer METALLICA, MUSE, PINK FLOYD ou encore jouer du Néo Metal (comme il l'avait fait sur les albums précédents. En quelque sorte, il retrouve son identité, ses fondamentaux.

Amicalement,
Fredouille.


le 16 Novembre 2011 par THESWORDOFDOOM


Pour moi cet album n'est pas une réussite totale mais comporte néanmoins certains bon points :

Le dernier album avait été une énorme déception pour moi et sonnait un peu la fin du groupe : la place grandissante de Portnoy au chant dénaturait de plus en plus la signature du groupe, et les deux ballades assez fades sur un total de six chansons passaient très mal...

Avec ce nouvel opus, le groupe retrouve James Labrie en tant que vocaliste unique (ce qui est positif selon moi car bien que j'adule tout particulièrement Portnoy en tant que batteur et que son départ m’attriste, la place qu'il prenait au chant n'était pas du tout appropriée au son du groupe) mais les compositions sont loin d'être aussi brillantes que ce qui a pu être dit.
On retrouve ce que j’appellerais le DREAM THEATER classique tel qu'on le connait depuis l'excellent "Six Degrees Of Inner Turbulence" et qui s'illustra égalemment sur "Octavarium" et "Systematic Chaos", "Train Of Thought" et "Black Clouds..." étant différent, respectivement pour le meilleur et le pire.
Certes, les compositions de ce nouvel album sont très travaillées, d'une maitrise technique que peu de groupes pourraient égaler et les soli de Rudess renouent avec quelque chose de mélodieux (suis-je le seul à trouver que le solo de clavier sur "A Rite Of Passage" est à vomir???... alors que celui de guitare est tout bonnement monumental cela dit en passant)

Bien que l'ensemble soit relativement homogène et que la qualité soit au rendez vous, le tout sonne un peu trop facile à mes oreilles en comparaison de ce qu'a pu être le groupe par le passé. Où sont passées les compositions complètement folles d'"Awake" ou l'inspiration divine de "Metropolis 2" ?
Pour moi ce "Dramatic Turn Of Events" n'a même pas l'idée de présenter un réel bouleversement musical qui devrait être lié aux déboires du groupe mais au contraire s'attache à un classicisme (celui du groupe) confortable où la seule originalité découle de l'habilité des musiciens à créer des chansons alambiquées et variées dans leur structure mais sans l'inspiration à laquelle DT nous avez habitués.

Pourtant ce nouvel opus est bien meilleur que son prédécesseur selon moi mais il reste aux côtés des moins bons albums du groupe. Cela est difficile à expliquer mais il y a cette impression de déjà vu et de réchauffé/copié-collé qui le tire vers le bas.

le 16 Novembre 2011 par YOTH


"Cool, mais qu'est ce que je viens d'écouter?"
Comme d'hab, l'élitisme de DREAM THEATER qui consiste à refuser de nous servir un album de moins de 75mn, hyper technique et complexe de surcroit, me partage en deux.

D'un côté, pendant l'écoute de cette nouvelle offrande, je headbangue presque non stop, je me dis "Eh, mais c'est super bien trouvé ce passage là !", parfois même il m'arrive de vomir une fois ou deux sur la voix de James Labrie.
Et d'un autre côté, à la fin de l'album, j'ai mal à la tête et absolument aucun souvenir de ce que je viens d'écouter. C'est pour cette raison qu'il y a de quoi frustrer lorsqu'on sait que beaucoup de morceaux butent sa grand mère, mais qu'on a du mal à établir une véritable hiérarchie entre les tracks.

C'est technique, mais indigeste.
C'est génial mais trop complexe.
C'est dense mais chronophage.

Bref, c'est un album de DREAM THEATER banal, comme on a l'habitude d'en écouter depuis le magnifique "Train Of Thought". A lui seul, il ne consiste pas en une oeuvre dramatique puisque ces mecs là conservent toujours la maitrise de leur sujet, même avec le départ de Portnoy.
Mais à force de nous servir des galettes qui ont sans cesse la même saveur, on risque de bientôt se rendre compte que ça fait 10 ans que l'aventure DREAM THEATER a pris une tournure dramatique.

le 16 Novembre 2011 par RIFFRAFF


L'album le plus abouti depuis "SDOIT", tout simplement. On essaie toujours de trouver la petite bête chez DT mais, on ne peut que s'agenouiller devant une telle maîtrise : maîtrise des instruments évidemment, maitrise du chant, maitrise des évènements. DT impose tout simplement le respect.

Cet album n'est pas parfait effectivement mais sortir des titres comme "This I The Life" et "Breaking All Illusions" après presque 30 ans de carrière juste après avoir perdu son batteur mythique, c'est juste hallucinant.

DT est au dessus de la mêlée. Le groupe qu'on copie, le groupe qui n' a plus rien à prouver mais qui a le talent de faire du nouveau avec de l'ancien, de l'ancien avec du nouveau.

On copie, on copie, on critique, on critique... La marque des grands.

le 16 Novembre 2011 par OUTCRY13


Putain qu'il me fait chier cet album. Il me fait chier parce que j'arrive pas à me décider sur sa qualité. Déjà je ne peux pas lui mettre de notes, pas possible pour le coup. L'album en soit est vraiment bon et possède de très grands moments, "Breaking All Illusions" en tête. LaBrie est dans un registre plus doux où il est plus à l'aise actuellement, Petrucci envoie des riffs solides mais parfois vides (après l'intro de dingue de "Lost Not Forgotten", grosse déception pour le couplet) ainsi que des bons soli, voire excellents comme dans, encore oui, "Breaking All Illusions". Myung est audible et est assez "inspiré", Rudess en fait pas des tonnes et Mangini fait le boulot proprement. En soi c'est un bon/très bon album de Prog Metal mais c'est pas ça le problème.
Le problème c'est que la grande majorité des plans sont pompés d"Images And Words", le problème c'est que c'est un putain de manque d'inspiration justement. Alors là je me dis : "Est-ce que c'est volontaire de la part de Petrucci afin de se remettre en confiance pour la suite ? Ou est-ce que c'est tout simplement de la redite pure et dure sans but précis ?" DT étant mon groupe préféré, je dois avouer que ça me fait un peu chier. En comparaison à plusieurs sorties Prog Metal de cette année, "ADTOE" fait piètre impression, par exemple "Bilateral" de LEPROUS, "The Meaning Of I" de VOYAGER, "Anubis Gate" de... ANUBIS GATE et SURTOUT, oh oui SURTOUT, "Visions" de HAKEN (dont j'attends avec impatience la kro... On sait jamais...). Vais mettre un 2,5 symbolique puisque j'ai le cul entre deux chaises.













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