SKID ROW : SLAVE TO THE GRIND (1991)


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Skid Row
Slave To The Grind

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le 05 Février 2011 par VIVE HALDI

Bon. Je viens de le réécouter. Déjà, la voix de Bach m'est bien pénible: une caricature de chanteur de Hard US d'il y a 20 ans... Atroce. Et puis, quel trou à frime ! La musique, ensuite: dans le fond, ce n'est pas à gerber, mais ça sonne daté, ça manque de sincérité, il n'y a rien d'original.

le 24 Novembre 2010 par BRUTALDELUX

SKID ROW durcit le ton et pas qu'un peu, son premier effort était déjà excellent, mais celui-ci le fait jouer dans la cour des grands.
Cet album colle parfaitement à S. Bach: puissant ("The Threat", "Monkey Business": quelle intro!), rapide ("Slave to the Grind"), l'animal s'amuse comme un fou et ça s'entend tout au long de la galette.
Petit bémol: "Psycho Love" et "Creepshow" ne sont pas du même acabit et font un peu tache, mais le reste est tellement bon que ces deux titres se retrouvent noyés dans la masse sans problème.
Le groupe ne saura malheureusement pas réitérer cet exploit, vraiment dommage.

le 01 Février 2010 par LUDOVICO

Certainement le meilleur album de la courte carrière de ce groupe découvert et lancé sur la scène par BON JOVI.

Etonnant car le style de musique pratiqué par SKID ROW est à mille lieues de celui du minet permanenté.

Sur les douze titres que comporte “Slave To The Grind“, dix sont vraiments excellents et deux le sont franchement moins : “In A Darkened Room“ et “Wasted Time“, les deux ballades de l’album.

Je n’ai rien contre les ballades en général et celles-ci sont plutôt bien foutues, mais le problème majeur sur cet album est la voix de Sebastian Bach, qui surchante sur quasiment tous les titres et c’est justement sur les morceaux incriminés où c’est le plus pénible. C’est un bon chanteur mais il en fait beaucoup trop, donnant du grain à moudre à ceux qui disaient à l’époque que le Hard Rock ne comportait que des chanteurs qui “gueulaient“ plus qu’ils ne chantaient.

Et là je dois dire que je ne leur donne pas entièrement tort. La fin de “Wasted Time“ est insupportable.

C’est vraiment dommage car les compos sont vraiment devenues au fil du temps de véritable classiques du Hard Rock US.

Mais le chant est vraiment éprouvant, même s’il passe mieux sur les titres les plus nerveux de l’album.

Rageant.

le 17 Juin 2009 par ERIC

C'est marrant j'aurais pu tout aussi bien écrire la même chose que Trendkill sur cet album: comme lui je crois que c'est le disque que GUNS N'ROSES n'a pas sorti à la suite de "Appetite for destruction".
Il est incroyable que cet album n'ait pas rencontré un succès énorme et n'ait pas à l'époque obtenu la reconnaissance qu'il méritait. C'est quasiment la combinaison parfaite entre mélodicité (je ne sais pas si ça se dit) et agressivité. Là dedans on a tout : des influences punks, hard US, heavy à l'européenne... Et alors qu'avec un tel cocktail on pourrait avoir quelque chose d'indigeste ou de complètement décousu, au final on a un ensemble de très cohérent: c'est très fort.
Par la suite SKIDROW n'a malheureusement jamais ré atteint ce niveau (on en est même très loin). C'est un véritable gâchis !

le 25 Mars 2009 par BARBELé

La chronique dit bien ce qu'on a ressenti à la sortie du disque.
D'ailleurs j'en profite pour souligner, en vieux con que je suis, combien cette année 1991 reste absolument sidérante : en plus de ce disque, on a eu les très bons albums de Metallica, des Guns'n Roses, de Pearl Jam, de Nirvana, de Soundgarden, des Red Hot Chili Peppers, d'Ozzy Osbourne, Sepultura, etc. J'en oublie sûrement (Van Halen, Alice Cooper, Temple of the Dog...heu... REM ? Michael Jackson ?).

Et Skid Row tient parfaitement son rang avec ce disque énorme. Franchement, une année pareille, pour les p'tits jeunes d'aujourd'hui et face aux vieux mammouths coincés dans les 70's, ça fait pas envie ? Et surtout qu'on ne me réponde pas avec... 2008...