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Scorpions
Love At First Sting
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le 01 Mars 2013 par KéBéCOIS


Après le monstrueux "Blackout", mes attentes étaient élevées. Inutile de vous dire que ma déception fut grande à la sortie de cet album. La rage du précédent opus est absente... ou du moins aseptisée. La production beaucoup plus léchée et des chansons calibrées pour la radio déçoivent à la première écoute. Mais avec le recul je dois avouer qu'elle est pas mal cette galette. J'écoute encore cet album avec plaisir, même si je lui préfère son grand frère.

Note réelle : 3,5 !

Faut arrêter de vivre dans le passé en comparant les époques, les looks et comment c'était "plus meilleur avant"...

le 01 Mars 2013 par PAUL


Au père RAMON : parce que la musique de "Tokyo Tapes" et surtout le look de SCORPIONS à l'époque ne font pas datés, peut-être ? C'est bien d'avoir des avis tranchés sur tout, mais au bout d'un moment, ça lasse. En ce qui me concerne, jamais SCORPIONS n'avait jusqu'à 1984 composé d'hymnes tels que "Rock You Like..." ou "Big City...", et certainement pas sur des albums comme "Fly To The Rainbow" ou "Virgin Killer".

le 01 Mars 2013 par RAMON


AAAARRRGGGHHHH !!!!!
Quelle horreur ce disque !!!!!! Cul-Cul la praline (l'épouvantable slow dont je tairai le nom), Gorgé de bons sentiments à deux balles ("Crossfire"), peuplé de loubards d'opérette qui feraient passer le "Quand On Arrive En Ville" de STARMANIA pour un hymne punk ("Bad Boys...") gorgé de mid-tempi ultra racoleurs et formatés ("Rock You Like A Hurricane", "Big City Nights"). Si on ajoute à cela, des textes affligeants compréhensibles par des gosses de niveau de cm2 (tous les titres ou presque...), une production racoleuse carrément datée, on obtient le naufrage dont il est question ici. Et puis le look impayable des cinq permanentés très tendance à l'époque renseigne très bien sur son contenu : de la Variété déguisée en Rock destinée à réjouir la bande FM et qui n'a qu'un seul objectif, remplir le tiroir caisse!
Qu'on nous rende le p*** de gang qui jouait sur "Tokyo Tapes" et qu'on nous jarte ces cinq imposteurs sur le champ !!!

le 27 Décembre 2012 par KINGKILLING


Tonton Clem résume assez bien mon point de vue concernant ce "Love At First Sting" en écrivant que la mayonnaise ne prend qu'à moitié avec ce disque.

Le gros problème de SCORPIONS reste le fait que, sur chaque album, d'excellentes chansons en côtoient d'autres un tantinet moins bonnes ("Taken By Force" en est le parfait exemple). Aucun n'échappe à ce traitement, même le fameux "Blackout" adulé par une masse imposante de gens qui voient en cet opus l'accomplissement ultime des teutons. "Blackout" était très bon, certes, mais il souffrait d'un cruel manque d'inspiration : des chansons comme "Can't Live Without You" ou "Arizona" sont d'une faiblesse assez incroyable. Si on regarde bien, l'inspiration a vaguement disparue à partir de "Animal Magnetism". Heureusement que le groupe en avait encore sous le pieds.

Bref, revenons au sujet principal : "Love At First Sting". Cet album marque (avec "Crazy World") l'apogée commercial du groupe, la faute à deux titres connus mondialement : l'hymne Hard Rock "Rock You Like A Hurricane" et la ballade "Still Loving You". La faute ? Oui, parce que ça devient très lourd d'entendre parler de SCORPIONS qu'avec ces deux titres, surtout quand on sait que ce ne sont pas les meilleurs, loin de là ! "Still Loving You" est une des chansons les plus sur-estimés existantes. SCORPIONS est particulièrement doué pour les ballades, c'est sûr et certain mais "Still Loving You" est d'un ennui mortel. On tombe allègrement dans la soupe : les paroles ne me dérangent pas plus que ça en temps normal mais là, c'est trop. C'est encore plus cul-cul que "Always Somewhere", c'est pour dire. Et quand on pense que les membres du combo trompaient souvent leurs femmes avec des groupies hystériques... ça laisse dubitatif. L'air n'est pourtant pas désagréable, mais la suite tourne en rond sans arrêt. Même Klaus Meine ne laisse pas rêveur, idem pour le solo.
Je suis un peu de mauvaise foi en disant que "Rock You Like A Hurricane" est d'une qualité inférieure. C'est tout de même LA chanson pour les stades. Ce riff caractéristique, ces soli du feu de Dieu, cette ambiance boite de nuit allemande, ce break torride... Que du bon ! Non en fait, le seul réel problème de cette cette composition, c'est le culte qui lui est voué. On en entends parler partout... victime de son succès quoi.

"Love At First Sting" marque aussi l'incorporation d’éléments Hard FM dans la musique de SCORPIONS. Ce n'est pas une mauvaise choix, bien au contraire mais cet album montre que SCORPIONS n'est pas vraiment très à l'aise avec ce nouveau registre qui s'ouvre à lui. "As Soon As The Good Times Roll" par exemple, manque de force, surtout au niveau des riffs qui sont carrément faiblards. Mais le solo est là pour contrebalancer le tout. Et c'est un peu comme ça dans toutes les chansons de l'album : il y a toujours un petit quelque chose qui sauve la musique. Dans "Bad Boys Running Wild", c'est les passages mélodiques dans les couplets qui envoient un soupçon de beauté au résultat final (et qui, au passage, sauvent un refrain bien gringalet). "Crossfire" est une chanson souvent oubliée quand on parle de "Love At First Sting". En forme de marche guerrière, sa montée en puissance est un petit plaisir. Tout comme cette beauté qui transpire dans les guitares et le refrain (le côté désespérant est superbe). L'émotion atteint son paroxysme avec les soli, qui donnent un côté féerique à la composition. Une petite bizarrerie d'une grande classe.

Malheureusement, les surprises ne sont pas légion. Des brûlots Hard tel que "Coming Home" et "The Same Thrill", qui rappelle les heures de "Blackout" sont très bons mais ne sont pas d'une grande originalité. "Coming Home" est dotée d'une introduction magnifique (ces "Dream we're going out on stage, it feels like" chantés par Klaus Meine, wow...) qui débouche sur une accélération bien sentie où Rudolf Schenker et Matthias Jabs s'en donne à coeur joie à coups de riffs et soli assassins. Le tempo est élevé, et même si Hermann Rarebell n'est pas réputé pour sa grande finesse, il assure comme un bûcheron. "The Same Thrill" est d'une même acabit que sa grande soeur. Elle rappelle même ACCEPT première période à certains moments. "The Same Thrill" vaut surtout pour ses parties de chant endiablées (les choeurs s'adaptent d'ailleurs très bien à la chanson, "Like A Rock N' Roll") et son monstrueux solo qui envoie méchamment du lourd. La fin rappelle la folie destructive de morceau éponyme "Blackout".

Je ne comprendrais jamais l'engouement qui entoure "Big City Nights". C'est sans doute la chanson la plus faible de l'album. Le riff n'est pas intéressant, c'est du FM de quarantième zone... on sent parfaitement que SCORPIONS voulait plaire aux radios ici. Pour une de ses rares fois, Klaus Meine est vraiment très énervant avec ses pitoyables montées sur le refrain. Un titre catastrophique, à oublier. Ce n'est pas le cas du superbe "I'm Leaving You" qui revêt encore une fois cette beauté si spéciale. C'est un bon Hard mélodique comme il le faut, rempli de feeling surtout sur les couplets. Le solo vaut aussi le détour.

"Love At First Sting" n'est pas le meilleur album de SCORPIONS. On sent que le groupe se cherche encore dans l'exploration de ce nouveau registre (attention tout de même, ce n'est pas le même Hard FM qu'un BON JOVI ou qu'un JOURNEY). C'est aseptisé FM mais la hargne de "Blackout" refait surface à plusieurs moments. Le groupe assure encore une fois, même si le manque d'idée est un léger problème. Si la paire Schenker/Jabs assure toujours aussi bien, Klaus Meine perd un peu de son charisme au profit d'une voix plus stable et puissante.

Un album qui a au moins le mérite d'avoir envoyer SCORPIONS dans les sphère du Rock ! L'album suivant, "Savage Amusement" sera bien meilleur.

Chansons favorites : "I'm Leaving You", "Coming Home", "The Same Thrill", "Crossfire".

le 12 Mai 2011 par TONTON CLEM


Hey ! La première fois que j'ai écouté SCORPIONS, c'était sur l'A83, en 2002. Sur la route des vacances, ma smala et moi nous étions arrêtés dans une station-service qui proposait la formule suivante : "1 plein acheté = 1 CD offert". Mon père a pris une compilation de tubes internationaux taillés pour la route (J.J. CALE, LYNYRD SKYNYRD...). Et c'est là que j'ai découvert "Wind Of Change"... Ah, nostalgie, quand tu nous tiens... Je referme cette parenthèse pour en lâcher une sur "Love At First Sting", l'un des albums les plus populaires des Bestioles teutonnes. C'est aussi grâce à ce skeud qu'ils explosent sur le territoire français.

Avec l'intro renversante de "Bad Boys Running Wild", on sait plus où donner de la tête. Un titre énergique, au refrain punchy avec guitares lourdes, session chorale énorme... Encore (et toujours) une superbe ouverture... Avec "Rock You Like A Hurricane", nouveau hit, ça envoie vraiment du pâté : une rythmique efficace qui donne envie de taper du pied, un solo jabsien du tonnerre... Le clip très MTV d'"I'm Leaving You" m'a bien fait rire avec toutes ces donzelles qui s'extasient à jouer au base-ball... Le morceau ? Très sympathique. "Coming Home" surprend par sa première partie calme, très calme... pour s'achever dans une explosion de riffs électrisants, tout ça. Klaus Meine nous refait le coup de "Now!" du précédent "Blackout" sur "The Same Thrill", expéditif, mais pour ma part j'ai connu mieux.
"Big City Nights", c'est cool comme morceau, c'est taillé pour les radios, tout ça. Mais rien de très extraordinaire, quand même. "As Soon As The Good Times Roll" permet de relever un peu la sauce, car plus inspiré et entraînant. "Crossfire" vaut surtout pour sa rythmique façon parade militaire, mais après ? Pas grand-chose. Les "understaaaaand..." à répétition de Klaus Meine ont le don de me casser les c... et finalement, je m'emmerde. Heureusement qu'il y a le dernier morceau... "Still Loving You", on le présente plus, tout a déjà été dit et redit sur cette fantastique ballade tubesque. Une chanson qui brille tant par son excellente interprétation que par sa session guitaristique toute en progression... C'est bien le seul grand moment de ce disque !

Désolé, mais en ce qui me concerne, la mayonnaise n'a pris qu'en partie avec "Love At First Sting". SCORPIONS a accouché là d'un disque pas assez nerveux à mon goût, et loin d'être trépidant à l'instar d'un "In Trance" ou d'un "Lovedrive". Ça démarre et se termine très bien, mais au milieu, pas assez d'émotions fortes. Alors que je préfère "Savage Amusement", à côté... Étrange. Mais bon, ça reste du SCORPIONS.

Morceaux favoris : "Bad Boys Running Wild", "Rock You Like A Hurricane", "Still Loving You" (je sais, c'est loin d'être surprenant comme choix).













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