Allez hop, après la superbe révélation grâce à "The Nameless Disease" ainsi que son développement : inégal, mais bien expérimental comme il faut, sur "The Perpetual Motion", v’la t’y pas que nos "Parisiens" aboutissent à ce superbe (mais en demi-teinte, malgré tout) album qu’est "The Water Fields". Ok, bien foutu mais l’originalité du groupe peine à nous ressourcer. Nous ne sommes pas déçus du contexte mais bien de ce que pourrait être le devenir évolutif et artistique du groupe (oui, le coup du violon et du synthé sont chouettos - pour le contexte - mais bon).

Par ailleurs, ne boudons point notre plaisir d’écoute à leur encontre : très fin, là où la technique est au service de l’émotion "mélancolico-tragique" qui définit si bien THE OLD DEAD TREE et notre ravissement à tant de ressentis chagrins - mais ô combien tenaces - qui nous conviennent parfaitement (agréablement ? ). La voix nous laisse toujours sans voix… (t’arrêtes pas à ton accent, nous, on adore) !!!

En revanche, mes enfants, que s’est-il passé lors du peaufinage en studio ? Les transitions entre les morceaux sont affreuses ! Heureusement que vous tuez l’opus par cette fanfare morbide et qui, paradoxalement, me met en joie ! (Docteur, suis-je obligé de vous revoir ? Pffff… C’est toujours pour les mêmes pommes, tsss tsss tsss).

Au fait, la plupart d’entre vous sont au courant mais pour les autres, sachez que ce troisième album pourrait bien être le dernier… pour cause de divergences musicales en devenir ! Putain, Manu, montre que ton désir artistique est bien au-delà des turpitudes bêtement humaines… Faites une thérapie, mangez du gnou mais, par pitié, pondez mes amis, pondez encore des bijoux de qualité made in "Vieil Arbre Mort" !!!

SIOUPLAIT !