Un album découvert en deux temps. Un premier très court et injuste. L’album débute sur une vague imitation d’HELLOWEEN avec en prime un chant rauque qui ne colle pas à l’esprit enjoué. « Seven Times Eternity » ne passera pas le cap de la première écoute. La chronique de cet album ne sera pas pour moi. Le second temps a fortuitement consisté à étoffer la base de données des kros-express. Et donc à aller un peu plus loin dans la découverte de l’album. Une bonne dizaine d’écoutes plus tard et voila que certaines mélodies me trottent dans la tête, voila que je trépigne d’impatience avant que certains refrains ne déboulent. PERTNESS n’imite pas HELLOWEEN. Pas que HELLOWEEN, en fait. Sur « Seven Times Eternity », on a bien du Kai Hansen, mais sur « Religious Liberty », on lorgne davantage vers BLIND GUARDIAN. Et du côté des refrains, on reprend la tradition des HAMMERFALL ou IRON SAVIOUR avec des hymnes gonflés aux chœurs. Sur « Darkness And Fire », PERTNESS pose en peaux de bêtes et s’huile les biceps pour faire comme MANOWAR. Et au sein de cette variété, des titres accrocheurs, des refrains à reprendre à tue-tête, une ambiance soutenue. Bref, revenir sur mon premier jugement dressé à l’emporte pièce s’avérait nécessaire. « Seven Times Eternity » constitue bel et bien une jolie découverte. Ce heavy mélodique et épique, s’il ne surprend que rarement ou s’il a parfois tendance à trop en faire, a le mérite d’être parfaitement orchestré. Chaque titre fait plus que convenablement son office, pour finir par se loger tranquillement dans un coin de la tête. Un premier contrat joliment rempli. Et vivement la suite, tiens.

Note : 3,5 / 5