Ce nouvel opus marque les départs de deux des illustres membres du all star band, à savoir rien de moins que le pigiste de luxe suprême Tomas Lindberg mais également Gus G. !! Le bateau coule, les rats quittent le navire ?
Il faut bien reconnaître que le combo se trouve amputé de deux membres enthousiasmants. On peut donc parler ici d'un album de la "renaissance".
Enfin, c'est une façon de parler : on tombe ici dans la fosse commune du Death Mélodique... Vous savez, cet endroit piégeux dans lequel d'innombrables combos sont venus se fourvoyer pour ne plus sonner que comme les maîtres du genre. On passe ici notre temps à entendre du SOILWORK, du IN FLAMES-like et bien d'autres encore.

Le son est certes résolument plus moderne, le pauvre successeur du dieu vivant Lindberg tente bien de rivaliser sur de nombreux registres (chant clair, violence du chant), mais rien n'y fait. On tourne en rond. Les titres s'enchaînent sans un brin d'originalité et encore moins de virtuosité ("Reconcile", "Spiral"...).
Dans cette mélasse de "déjà vu", quelques moments sympathoches essentiellement concentrés sur le mélodieux et plutôt bien troussé "A Condemned Club". Le reste ? Répétitions et/ou vu et revu. Et pitié, mais arrêtez-moi le coup de l'instru en outro/final d'album, surtout quand c'est unplugged...

C'était couru d'avance : après être rentré dans le rang, NIGHTRAGE s'embourbe désormais dans la médiocrité d'un travail franchement quelconque et tout juste plaisant. Un groupe qui tombe dans un anonymat créatif après un début de carrière des plus enthousiasmants...

Note réelle : 1,5/5.