Album qui, comme beaucoup l'ont souligné, a la rude tâche de succéder au prometteur "Angels Cry" et surtout au parfait "Holy Land". Du fait de la tournée et la promotion consécutives à ce dernier, c'est un groupe fatigué et qui aurait bénéficié grandement de six mois de plus de repos qui sort son troisième album. Signe avant-coureur du split: le groupe divise au sujet du manager.
Le résultat oscille de l'excellent (les 3 premières) au dispensable ("Metal Icarus", "Extreme Dream", voire "Mystery Machine" même si j'étais bien content de voir celle-ci sur Canal+ à une heure de grande écoute, pendant le Nulle Part Ailleurs alors présenté par Devoise et Vicky, avec le footballeur Raï comme invité), en passant par de bonnes idées non converties ("Fireworks" est jolie mais tourne en rond, tout comme "Speed" dans un autre registre).
Les perles oubliées de cet album sont "Gentle Change" et "Paradise" qui seraient certainement mieux ressorties si elles avaient été mieux entourées.
Ayant vu le groupe en concert en juin 1999 à Brest, et vu la tension apparaissant entre les musiciens, j'ai été forcément déçu mais pas surpris du split. Un gâchis digne d'Helloween (en 1990-91) sauf que ceux-ci ont su rebondir avec Deris alors que je trouve que Falaschi n'a fait illusion que sur "Rebirth". Néanmoins, aucun de ces deux groupes n'ont su atteindre la notoriété à laquelle ils auraient pu prétendre...