Ça démarre bien et puis... c'est répétitif au possible. Nous sentons l'électronique pousser son maximum et la créativité délirante de nos fous-fous de Finlandais a fondu comme un Camembert en plein soleil !

- Y'a plus de Black que dans la voix, mon bon monsieur, circulez, y'a vraiment plus rien à grignoter.
- Plaît-il ?
- ...
- Oui, oui, il y a bien un batteur (on s'demande même ce qu'il fout encore là, m'enfin).

"Cypher" est à juste titre une évolution du groupe. En quatre albums, quatre directions différentes. Résultat ? La fan-base est décontenancée, déçue, errant dans les tréfonds des réalisations des débuts. Les autres, obliquant pour l'électro, se sont sans doute intéressés à "A.M.G.O.D.". Quant à ceux qui découvrent celui-ci, que dire ? C'est bien pour démarrer quelque part mais bon, si plusieurs riffs sont accrocheurs, leurs redites sont consternantes et ne font plus rire grand monde.

Les claviers confirment leur penchant pour les atmosphères cosmiques et les ambiances spatiales. Cependant, si les "Aliens" sont si évolués qu'on le dit, ils doivent bien se fendre la poire en deux en écoutant ce machin-ci ! Mon Dieu, que de "robotisation mécaniquement redondante" dans les 12 premiers titres de ce "Cypher" parce OUI, ILS ONT RECIDIVÉ, les cuistres (!) avec leur bruitage irritant. Ici, un larsen de 5'16'' (Attention, y'a du texte quand même, hein) sur le 13e "morceau" (?) !

Bon, j'en sauve un quand même : "Voyage : Lost Between Horizons : Eaten By The Distance" (vous voyez ? même les titres sont chiants !) qui a des relents sympatoches d'un COVENANT (nan, j'écrirai pas avec le "K", je les ai achetés avant !!!). Certes, circulaire dans la répétition mais il se dégage un léger fumet d'excentricité comme dans l'temps...

Depuis, ils n'ont plus rien sorti en tant qu'AND OCEANS...