DARZAMAT fait des efforts pour nous proposer un Black Sympho théâtral plutôt original. Ces jeunots sympatoches privilégient les atmosphères mélancoliques qui sont parfois retranscrites avec justesse comme sur le titre éponyme ou sur l'évocateur "Seven Golden Fires". Le clavier devient l'instrument principal sur cette galette intéressante qui n'évite pas certains écueils.

En vérité, si l'inspiration pointe à quelques reprises, le niveau général n'est pas assez satisfaisant. Les idées louables sont exploitées d'une manière relativement bancale. Kate ne sait pas chanter, la pauvre. Mais est-ce vraiment important ? Bien souvent l'ennui guette l'auditeur friand de rebondissements. Néanmoins, on n'oubliera pas de citer "The Dream", une réussite autant mélodique que dynamique ainsi que le tardif "Storm" qui rappelle les étranges EVOL dans leurs meilleurs moments.

Malgré ses nombreuses faiblesses, un charme mystérieux et attachant se dégage de cette oeuvre polonaise à la fabuleuse pochette. Pour la collection, dirons-nous.