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BLACKENED DEATHCORE  |  STUDIO

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2022 1 The Divine Stigmata

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2024 The Tower: Part One
 

- Style : Synestia, Lorna Shore, The Voynich Code
 

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DISEMBODIED TYRANT - The Divine Stigmata (2022)
Par KOL le 23 Février 2024          Consultée 500 fois

Besoin de vous défouler ? Better Call Remissa, les amis. Le véritable esthète de la boucherie pour gourmets, c’est lui, sur NiME. L’ultra-violence, toute en élégance façon Hannibal Lecter, a désormais pleinement trouvé son apôtre parmi la rédaction. Si comme moi, vous avez une quelconque accointance pour un shot de frissons et d’adrénaline pure, suivez de près les recommandations du bonhomme, au demeurant parfaitement fréquentable malgré l’immondice des noms des groupes qu’il nous fait découvrir. Lorsqu’il balance, l’air de rien, presque négligemment, un "cinq étoiles", sur une formation inconnue auprès de mon bataillon, je ne peux que tendre l’oreille et y prêter un minimum d'attention. Et vous devriez tous faire de même, T-Ray le premier.

Sans paraphraser sa chronique principale, les amateurs de LORNA SHORE se doivent d’écouter "The Divine Stigmata". Ils ne le regretteront pas, je vous le garantis. Pas si Black que ça, l’opus se déguste sans modération et possède ce goût de trop peu qui donne envie d’y retourner illico presto. Ce qui est assez admirable avec DISEMBODIED TYRANT, c’est la clarté de l’écriture, combinée avec la lisibilité de la production, qui est d’un équilibre et d’une propreté rare pour le genre. Tous les instruments de torture sont parfaitement identifiables dès la première écoute, qu’ils soient isolés ou entremêlés pour frapper plus lourdement encore.

Superbement équilibré, l’EP sait ménager des moments de respiration, mettant furtivement en avant un riff de gratte ici, découpant proprement tout ce qui passe sans laisser de trace en cinq secondes, ou là des ambiances Black aussi épiques qu’inquiétantes. Le travail sur les guitares est bluffant, qu’il s’agisse du riffing ou des saillies de notes impromptues. Le combo parvient également à maîtriser la dose de breakdowns inhérente au style. Parfaitement placés et lancés, ils remplissent leur mission de brise nuque au poil. L’aspect Sympho, qui me gonfle habituellement, sert pour le coup parfaitement les discrètes atmosphères blackisantes concoctées par le duo Parchment/Mullens (cf. les chœurs grégoriens de "Crow Black Sky").

Pour le coup, je dois commencer à débloquer sérieusement, parce qu’arrivé au bout de la galette, je ne retiens pas plus que ça la brutalité, tant la musicalité de l’ensemble vient compenser la férocité des coups de boutoir, assénés en à peine plus de 22 minutes. Et puis, pour ne rien gâcher, l’éponyme et conclusif titre remporte le prix du morceau d’anthologie, de ceux qui perdurent par delà les époques et auxquels je reviendrai dans les années à venir, bien aidé en cela par le petit cœur apposé sans hésitation sur ma plateforme de streaming favorite.

Note réelle : 4,5/5.

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(+ 1 kro-express)

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   REMISSA

 
   KOL

 
   (2 chroniques)



- Donovan Parchment (chant)
- Blake Mullens (le reste)


1. Crow Black Sky
2. Reincarnate
3. Omenkiller
4. Ov Brimstone And Fire (redux)
5. The Divine Stigmata



             



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