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RAGE AGAINST THE MACHINE - Rage Against The Machine (1992)
Par DARK BEAGLE le 30 Juin 2023          Consultée 609 fois

Vivre son adolescence dans les années 90 avait quelque chose de formidable d’un point de vue musical. Une page d’allégresse et d’insouciance se tournait alors que le bloc soviétique s’effondrait avec le mur de Berlin et que l’on se battait au Koweit pour du pétrole. Une décennie où la musique allait devenir plus sale, plus violente, novatrice également, provoquant l’éclosion de genres et de sous-genres qui allaient dynamiter un style devenu moribond. C’est également à cette période que les vieilles formations issues des années 70 et qui végétaient, pour ne pas dire se prostituaient durant les ’80 finirent par trouver un nouveau souffle, une nouvelle jeunesse. Si NIRVANA est souvent défini comme le phare de cette ère nouvelle, je dois bien admettre que le mien est RAGE AGAINST THE MACHINE.

Voilà un disque fort. Un disque monstrueux, qui ne fait pas dans la dentelle et qui va remodeler le style Fusion vers plus d’agressivité, avec un discours très politique, de gauche comme de bien entendu. Il y a aussi cette pochette, ce bonze qui se sacrifiie dans la rue en s’immolant pour protester contre les diverses formes de répression qu’il subissait. Des actes forts qui ne sont que futilités quand les enjeux sont trop importants. C’est le tremplin de RATM, qui va laisser éclater sa colère par le truchement de ces quatre jeunes musiciens qui n’étaient pas d’accord avec le mode de vie qu’on leur proposait et en particulier de Zack De La Rocha, coupable de textes incisifs et forcément politiques. Ce n’est pas que le « Fuck you, I won’t do what you tell me » qui faisait rire tout le monde (ouah il dit plein de fois fuck! uhuh), ce sont des paroles engagées, une violence verbale et un art véritable pour la répétition qui se transforme en martèlement comme si nous étions en manifestation et qu’en face, les forces de l’ordre étaient prêts à intervenir sans le moindre soupçon de retenu.

C’est également une section rythmique qui envoie du lourd, avec un batteur qui sait qu’il a plusieurs fûts sur son kit et qui sait très bien s’en servir pour proposer quelque chose qui groove avec son complice bassiste. Ce n’est pas Flea, mais ça ronfle, ça claque, ça dégage un je-ne-sais-quoi de Funky par moments et par-dessus, il y a Tom Morello, un guitariste à ne surtout pas sous-estimer, qui balance des sons inédits. Il n’y a pas de claviers ici, tout est fait à l’aide des instruments habituels. C’est hyper construit, c’est riche, ça sait se calmer pour mieux nous balancer un pavé dans les dents l’instant qui suit. Ça donne surtout envie de sauter dans tous les sens, de heabanguer comme si c’était la dernière fois, que demain ne viendrait jamais. C’est un putain de défouloir. C’est exactement ça, comme le Thrash était amené à le devenir avec l’avènement du Groove Metal qui en reprenait les recettes en déjouant les rythmiques habituelles.

Ce premier album est, au final, le seul qui vaille vraiment la peine d’être écouté. RAGE AGAINST THE MACHINE aurait dû spliter juste après, il serait devenu ainsi totalement culte et aurait fait l’objet d’une espèce de vénération bien plus fervente que là. Ici, je ne peux que saluer l’excellence de ce disque qui m’a mis sur les rotules la première fois que je l’ai écouté. L’album dure une cinquantaine de minutes, j’ai dû le pousser facilement à la durée de trois matchs de foot, mi-temps comprise, à revenir sur certains morceaux, à essayer de comprendre de quoi traitaient les paroles en consultant un livret pas toujours super lisible, à essayer d’assimiler le chant de Zack De La Rocha (on m’a dit par la suite qu’il ne rapait pas super bien. Possible. Ce n’est vraiment pas ma tasse de thé). Et il a beaucoup tourné, avant que je l’oublie un peu. Je l’ai redécouvert il y a quelques années, après un déménagement. Je l’ai remis sur la platine et la magie a opéré à nouveau. Heureusement que des groupes comme celui-ci étaient là. Le Metal serait peut-être mort d’inanition sans cela…

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Par DARK BEAGLE




 
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   FENRYL
   THE MARGINAL

 
   (4 chroniques)



- Tom Morello (guitare)
- Zack De La Rocha (chant)
- Brad Wilk (batterie)
- Timmy C. (basse, chant)


1. Bombtrack
2. Killing In The Name
3. Take The Power Back
4. Settle For Nothing
5. Bullet In The Head
6. Know Your Enemy
7. Wake Up
8. Fistful Of Steel
9. Township Rebellion
10. Freedom



             



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