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2008 Elsõ Szimfónia

SYMPHONIUM - Elsõ Szimfónia (2008)
Par BAST le 9 Mai 2009          Consultée 1399 fois

Quand on fait du symphonique, on a envie que ça se sache. Et pour cela, rien ne vaut la simplicité. Un nom qui débute par « sympho » et un suffixe quelconque font merveilleusement l’affaire. De toute façon, on s’en fout un peu du patronyme. Ça fait bien longtemps qu’on a compris que l’originalité ne viendra plus de là. Déjà que faire du metal symphonique qui nous dirige tout droit vers l’une des salles d’attente les plus occupées du metal. Alors, le nom, pensez-vous.

Tout droit venu de sa Hongrie natale, SYMPHONIUM pratique donc un metal symphonique à la croisée des chemins reliant à un heavy metal traditionnel sur la gauche et un metal gentiment gothique sur la droite. La pochette est un peu à l’image de cette localisation. Un sujet clichesque comme en raffolent les formations de power et un trait éthéré pour ajouter la petite touche romantique qui fait bien comprendre que l’album ne va pas être une joyeuse chasse aux monstres de niveau 58.

« A jóslat » est assez significatif, par exemple. D’abord une intro et des couplets relativement pesants avec l’appui du timbre grave de Dobosi István (qui rappellera les débuts de KARELIA) puis un refrain libéré et fédérateur ou un solo heureux de vivre. Ce dernier aspect se retrouve régulièrement avec l’emploi d’une petite touche pop, comme sur le refrain de « Nem tévedhetsz el ». Un titre sur lequel il faut davantage insister puisqu’il s’agit de la plus grande réussite de l’album. Avec ses lignes de chant décomplexées, son long pont riche d’orchestrations simples et prenantes à la fois ou un très bon solo, SYMPHONIUM marque ici le plus de points. L’instrumental « Angyaltánc » se positionne juste derrière, grâce à une guitare bavarde et une ambiance mélancolique bien retranscrite. Citons aussi « Halhatatlanok » et ses airs de chant traditionnel à la sauce metal.

C’est certain, SYMPHONIUM se montre plaisant. Grâce à de belles mélodies et une densité lui conférant une durée de vie évidente, on tient assez d’éléments jouant en sa faveur. D’un autre côté, l’album sent le vieux. La prod tout juste acceptable (la batterie n’est pas gâtée), l’emploi régulier d’un clavecin mou du genou, les mélodies néo-classiques déjà entendues ou le clavier qui sonne à peine mieux que les jeux vidéos des années 80, on croirait visiter une maison de retraite. SYMPHONIUM a un pied fermement ancré dix ans en arrière et ne pratique pas assez bien le grand écart pour positionner l’autre près de nous. « Elsõ Szimfónia » est pas mal foutu mais l’aspect involontairement décalé met régulièrement mal à l’aise. Rien à voir avec un SKYLARK qui joue abondamment dessus. Chez SYMPHONIUM, il s’agit d’une soumission vécue comme un pis-aller.

Avec ses qualités et ses défauts, « Elsõ Szimfónia » se positionne dans une bonne moyenne. A réserver aux inconditionnels de metal symphonique, évidemment. Si la prod gagne quelques larges couches d’enduit, on peut même espérer une suite conquérante. Car les aptitudes de composition répondent bel et bien présent.

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Les français (et le belge) confirment...

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- Papp Béla (guitare)
- Dobosi István « Dobozi » (chant)
- Gábor Zsigmond « Farkas » (guitare)
- Pál Dániel « Dana » (batterie)
- Vaskó András 'fufi' (basse)
- Csurgai Sándor 'nyanyi' (claviers)


1. Szellem Szonáta
2. A Jóslat
3. Ikarosz Könnyei
4. Új Utakon
5. Nem Tévedhetsz El
6. Ördögtánc
7. A Fény Fia
8. Világzene
9. Angyaltánc
10. Halhatatlanok
11. Az ͬgéret Mit Sem ér
12. Túl Az álmokon



             



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