Recherche avancée       Liste groupes



      
METAL ALTERNATIF  |  STUDIO

Commentaires (1)
Questions / Réponses (1 / 1)
L' auteur
Acheter Cet Album
 

 

 Nouveau Site Officiel (714)

MECHANICAL POET - Creepy Tales For Freaky Children (2007)
Par AKRON le 15 Novembre 2007          Consultée 3982 fois

Original et rafraîchissant, "Woodland Prattlers" avait attiré l’attention il y a presque trois ans: le metal symphonique un peu barré des russes de MECHANICAL POET avait su trouver son public. Aussi l’album suivant était-il attendu avec un certain espoir, mêlé d’un certain scepticisme lié à la défection du chanteur Max Samosvat, qui participait en bonne partie au charme de l’album, autant par ses qualités vocales que par ses apports à la composition. De fait, "Creepy Tales For Freeky Children" (CT4FC pour les intimes), a marqué une certaine déception pour beaucoup. Toujours fortement marqué par des arrangements rappelant Danny Elfman et son "Nightmare Before Christmas", le style du groupe a néanmoins effectué un virage important : moins symphonique, moins progressif, se rapprochant davantage du rock alternatif et incorporant des effets modernes… Sans parler du charisme vocal moindre du nouveau chanteur qui, sans être mauvais, n’égale pas son prédécesseur. Le premier contact fut pour ma part assez décevant, et malgré un certain côté attachant du disque, je me contentais de le ranger dans un coin, et l’oubliais pour un temps.

Après quelques mois au frais, l’envie m’a pris d’accorder une nouvelle chance à CT4FC, ce qui en soi est un signe que les premières écoutes n’avaient pas été si négatives que cela. S’il est vrai que l’ambiance particulière du premier opus s’en est allée, il n’en demeure pas moins que l’album recèle de bonnes idées, qu'il est bien composé et malgré tout, point à mettre à son crédit, moins bordélique que le précédent.
Passée l’intro symphonique de rigueur, les titres sont assez directs, recouverts d’arrangements divers, allant des orchestrations proches de celles de "Woodland Prattlers" à des effets électro, voire quelques bizarreries difficilement descriptibles (je pense en particulier à « Aztec Zombies », le morceau exotique de l’album). Passée l’impression de pot-pourri sonore, on finit par prendre ses marques et à entrer dans l’album : morceaux énergiques, guitares bondissantes, lignes vocales efficaces, et on saute d’une piste à l’autre, d’un « Urban Dreams » aux orchestrations amples au popisant « Once Upon A Day », en passant par le refrain sautillant d’un « Bubble Bath » ou un « Dolly » qui rappelle fortement l’album précédent.

En quelques mots, c’est frais, c’est varié, j’irai même jusqu’à dire que la plupart des morceaux ont un côté « dansant » qui fait leur charme. CT4FC, fort de ces atouts, est un album agréable à l’écoute, mais qui malheureusement souffre de quelques défauts qui le pénalisent fortement. Malgré des compos attachantes, l’album dans son ensemble manque globalement d’accroche. Evidemment, on évoquera le chant, pas forcément à la hauteur de lignes pourtant bien foutues, du fait principalement d’un manque d’ampleur dans les tessitures qui le rendent trop linéaire.
D’autre part, des orchestrations bien faites mais pas toujours très bien intégrées aux morceaux, et donnant parfois une impression de « vernis » sonore, pas forcément indispensable.
En dernier lieu, le côté pop des refrains finira, à la longue, par agacer. Ceux qui ne supportent le happy metal à la FREEDOM CALL qu’à doses homéopathiques, comme moi, saisiront ma pensée (même si les deux groupes n’ont rien à voir, nous sommes bien d’accord), d’autant que ce côté joyeux des lignes de chant a parfois tendance à trancher un peu brutalement sur l’aspect plus sombre des orchestrations et des breaks (« Lamplighter » par exemple, marqué par des effets électro et des orchestrations à côté desquels le refrain sucré tombe comme un cheveu sur la soupe).

CT4FC est un bon album cependant, mais il résiste mal à des écoutes répétées, qui ont tendance à faire ressortir ses défauts. Au-delà de ça, de bonnes idées et des morceaux bien foutus valent le coup de se le ressortir de temps à autre.

A lire aussi en DIVERS :


Zakk WYLDE
Book Of Shadows (1996)
Facette originale de Maître Wylde... Savourez !




ANTIMATTER
Leaving Eden (2006)
La matière n'est plus, elle se distille en toi...


Marquez et partagez




 
   AKRON

 
  N/A



- Jerry Lenin (chant)
- Lex Plotnikoff (guitare, claviers)
- Serge Khlebnikoff (basse)
- Vladimir Ermakoff (batterie)


1. Welcome To Creepy Tales
2. Urban Dreams
3. Bubble Bath
4. Spikyhead + Miremaid
5. Vesperghosts Of Milford Playhouse
6. A Rose For Michelle
7. Dolly
8. Lamplighter
9. The Afterguide
10. The Dead, The Living And The City
11. Hide And Seek With Cary Nage
12. Once Upon A Day



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod