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HARD ROCK  |  LIVE

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ALBUMS STUDIO

1985 The Right To Rock
1986 The Final Frontier
1987 Keel

ALBUMS LIVE

1989 Larger Than Live
 

- Membre : Iron Horse, Impellitteri
- Style + Membre : Steeler
 

 Ron Keel Website (1932)

KEEL - Larger Than Live (1989)
Par ATOMIC PLAYBOY le 23 Juin 2006          Consultée 3893 fois

Fin 1989, Keel sort "Larger than live" son cinquième, et dernier album (l'album sorti en 1998 ne marquant pas un véritable retour du groupe). Malgré une série d'excellents disques, le soutien inconditionnel de Gene Simmons, et des tournées en première partie de Motley ou Bon Jovi, le groupe vend toujours trois queues de cerises et la fatigue se fait sentir. Marc Ferrari a quitté le groupe, et Brian Jay le suivra durant l'enregistrement de ce "Larger than live". Il ne joue donc que sur la partie live de l'album et c'est Tony Palmucci (que l'on retrouvera deux ans plus tard sur le très bon deuxième album de Baton rouge) qui le remplace sur les titres enregistrés en studio. Bref le groupe est à l'agonie et cet album est son chant du cygne. Voilà pour le contexte, passons maintenant au contenu.

Six titres studio et six titres live sont au menu. Les titres studio sont tous des inédits, hormis la reprise de Humble pie, "Fool for a pretty face". Ces titres sont dans la droite lignée de l'album précédent et du style Keel. "Die fighting" ressemble beaucoup à "Rock'n'roll animal" ou "The right to rock", l'hymne "Evil, wicked, mean and nasty" fait penser à "United nations", et la ballade "Dreams are not enough" est tout aussi pourrie que les précédentes ballades du groupe. La reprise de "Fool for a pretty face", comme celle de "Rock'n'roll outlaw" sortie précédemment, s'écoute avec plaisir, apporte un petit côté "roots" au hard typiquement US de Keel et permet d'entendre les chanteurs de Black and blue et de Quiet riot venir pousser la chansonnette aux côtés de Ron Keel. Mention spéciale à Kevin DuBrow pour ses gueulantes éraillées caractéristiques. Les deux autres titres, "Riding high" et "So many good ways to be bad", sont de très bonne facture, refrains faciles, riffs carrés et petites touches de claviers, du Keel quoi !
Cinq excellents titres et une ballade foireuse, pour l'instant le groupe a rempli son contrat plus qu'honnêtement.

Les six titres live, enregistrés lors d'un show sold-out au Roxy quelques mois auparavant sont assez bien choisis, puisqu'ils proposent deux classiques : "Rock'n'roll animal" et "The right to rock", une reprise qui fait désormais partie du répertoire du groupe : "Rock'n'roll outlaw", un titre de l'ère Steeler : "Cold day in hell" et deux inédits. Bien que je me pose des questions quant à la pertinence d'inclure deux inédits dans une track list de six titres qui constitueront l'unique témoignage live du groupe (j'aurais préféré deux classiques de plus), c'est néanmoins une démarche honnête de la part du groupe, qui tient à ce que le fan en ait "pour son argent". Malheureusement les deux inédits en question sont assez moyens, "Hard as hell" qui ouvre l'album est un titre très speed, comme le groupe n'en avait pas pondu depuis "Speed demon", ce qui n'était pas pour me déplaire, dans le sens ou ils n'excellent pas dans ce registre. Sympathique néanmoins, mais un peu décevant, surtout qu'il est précédé par l'intro de "United nations", morceau qui aurait davantage eu sa place sur ce live. Quant à "Private lies" c'est une mid tempo "balladisante" mièvre et tout à fait dispensable. Les autre titres cartonnent et sont exécutés avec la technique et la pêche nécessaires, le son est correct, le public est présent (bon c'est pas le stade de France, juste le Roxy mais les fans sont bien là), et Ron Keel assure parfaitement.

Au final un très bon album pour conclure la carrière d'un très bon groupe. La partie studio est très satisfaisante, la partie live un peu moins (en raison du peu de titres) et l'ensemble tient très bien la route. Seules les ballades gâchent un peu le paysage (comme d'hab' !) et c'est d'ailleurs le dernier jour du tournage du clip de "Dreams are not enough" que Ron Keel décidera de définitivement saborder le groupe.

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   ATOMIC PLAYBOY

 
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- Ron Keel (chant, guitare)
- Scott Warren (claviers)
- Dwain Miller (batterie)
- Kenny Chaisson (basse)
- Brian Jay (guitare)
- Tony Palmucci (guitare)


1. Evil Wicked Mean And Nasty
2. Riding High
3. Die Fighting
4. Dreams Are Not Enough
5. So Many Good Ways To Be Bad
6. Fool For A Pretty Face
7. Hard As Hell
8. Rock And Roll Animal
9. Private Lies
10. Rock And Roll Outlaw
11. The Right To Rock
12. Cold Day In Hell



             



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