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2004 From The Inside
 

- Style + Membre : Tyketto

FROM THE INSIDE - From The Inside (2004)
Par BEHEMOTH le 2 Décembre 2004          Consultée 3199 fois

Tyketto et Danny Vaughn, ça vous dit quelque chose? Non ? Eh bien pourtant ça devrait ! Mais va pour cette fois, comme vous n’êtes pas censé avoir la science infuse je vais vous conter la petite histoire de Danny.

Il était une fois un petit Danny Vaughn qui officiait au sein d’un groupe de hard mélodique appelé Tyketto. Je sais, c’est rigolo comme nom, mais si vous continuez à m’interrompre, mon histoire prendra trois plombes… C’est donc grâce à l’album « Don’t come easy » que le groupe connaît son heure de gloire et fournit plusieurs singles à succès. Mais la chance tourne rapidement et le second album de Tyketto ne rencontre pas le succès escompté. Triste mais content d’avoir gagné tout plein de fans grâce à sa superbe voix, le chanteur s’en va créer un groupe à sa gloire appelé sobrement Vaughn. Eh oui, il est malin notre Danny !

Cependant cette habile démarche marketing oublia en route les bonnes compos que l’on était en droit d’attendre. Le résultat ? Deux pétards mouillés sortis en 2000 et 2001, dont la qualité ne permit pas au chanteur de renouer avec la gloire tant espérée… C’était sans compter sur le savoir faire du label Frontiers Records qui ressuscite les stars oubliés de l’AOR une à une. Mickey Thomas (ex-Starship) a par exemple également subit l’expérience en nous fournissant un Over the Edge de toute beauté. Danny aurait eu donc tort de se priver d’une pareille occasion… Mais qui se trouve derrière tout cela ? Le producteur/compositeur Italien Fabrizio V.Zee Grossi, qui se charge d’appliquer la recette miracle tous les 6 mois à un nouveau chanteur.

La démarche pourrait paraître un peu douteuse si la qualité des compos n’était pas au rendez-vous, mais ce n’est évidemment pas le cas. Fabrizio aurait donc tort de s’arrêter en si bon chemin, surtout s’il a trouvé la machine à faire des tubes AOR… Gérant habituellement les projets de bout en bout, il a cette fois-ci eu la bonne idée de laisser plus de place au principal intéressé. Il aurait eu tort, ses compos étant probablement les meilleures du disque.

En entrée, pour bien nous mettre en bouche, on nous balance d’emblée un classique : Nothing at All, au tempo rapide. On reconnaît aisément la touche Vaughn qui ferait presque ressembler le tout à du Tyketto, notamment grâce à un refrain excellent et des harmonies vocales sublimes.

Généralement, un syndrome gênant frappe bon nombre de productions AOR. On nous assène d’entrée le meilleur morceau de l’album, et le reste a du mal suivre la cadence tant et si bien qu’au final, on s’en retrouve grandement frustré… Ne niez pas, je sais que ça vous est également arrivé ! Mais ici, point de déceptions par la suite, on enchaîne avec un Fight for Love entraînant, aux arrangements forts bien trouvés. Comme quoi le Fabrizio Grossi il sert à quelque chose…

Etrangement, il a quand même fallu qu’on nous assène une tripotée de reprises, heureusement pour moi, je les ai confondues avec du nouveau matériel, donc pas de comparaisons possibles avec les originaux. Par moments, les carences de ma culture musicale sont quand même utiles finalement. Pour ma défense je dirais que les morceaux incriminés ne font pas forcément partie des classiques indispensables dans une discothèque de hardos. Jugez plutôt : deux reprises du suédois Martin Stenmarck, une de Desmond child et une d’Amanda Marshall. Au final ces morceaux vont de plutôt sympa à franchement bons pour Stop de Stenmarck en particulier.

L’album a tendance à aller crescendo quant à la qualité des morceaux, nous offrant une seconde partie meilleure que la première. Mais ne vous y trompez pas, l’album tient aisément la route sur toute sa longueur et on se surprend agréablement à réappuyer sur « play » sitôt le disque finit.

Pour résumer, on a ici un fort bon disque de hard mélodique, certes peu original (mais comment l’être à l’heure actuelle, dans ce style ?) mais joué (et surtout chanté) avec passion par la divine voix de Vaughn. Je le conseille donc à tous les déçus de la période Vaughn (le groupe) qui pourront ainsi se réconcilier avec le chanteur. Mais qu’ils n’attendent tout de même pas quelque chose de la trempe du meilleur de Tyketto, ils risqueraient alors d’être déçus. A noter qu’une vidéo de Nothing at all ainsi qu’une interview sont présents sur le CD, mais n’ayant pu les voir, je n’émettrai aucun jugement.

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- Danny Vaughn (chant)


1. Nothing At All
2. Suddenly
3. Fight For Love
4. Losing Game
5. Damn
6. Stop
7. Relentless
8. Blessing In Disguise
9. Is Anybody Watching Me?
10. Always
11. Beautiful Goodbye



             



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