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Symphony X
The Odyssey
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le 26 Juin 2004 par PROJECT VOCO-DANCE


Après lecture de la chronique et des commentaires, je me rend compte à quel point ce que je pense de ce Odyssey est éloigné de ce que pense la majorité.
SymphonyX est un groupe de métal symphonique progressif avec des compositions travaillées et majestueuses, une voix à couper le souffle et des oeuvres culte comme The Divine Wings of Tragedy ou V.
Mais cet opus, The Odyssey, m'a réellement déçu. Surtout pour quelqu'un qui s'écoutait par moment l'album V en boucle. Cet album, contrairement à son prédécésseur, n'est pas senti comme étant une oeuvre avec un véritable travail derrière et même une composition. Quand on l'écoute, on a plutôt l'impression d'avoir des démos des différents membres du groupe "regardez comme je joue bien" qu'à avoir affaire à des musiques du groupe. Réécoutez cette plaisanterie qu'est le titre final, éponyme de l'album, ça commence n'importe comment, comme n'importe quel titre de métal progressif, mais après ça continue à être n'importe quoi jusqu'à la fin ! C'est à se demander s'il y a une structure...
Heureusement, cet album est doté de deux titres composés et travaillés pour réhausser le goût de l'ensemble : Accolade II et Awakenings. Ce sont, à mon avis, les seuls titres à être digne de l'album précédent.
Voilà, donc en conclusion, cet album de SymphonyX m'a particulièrement déçu, je l'ai écouté deux fois puis hop, au placard. Mais il ne s'agit que de mon humble avis, si vous êtes plus amateur de son que de mélodies, cet opus vous enchantera ;-)

le 03 Mai 2004 par SIRMAXOU


Sixième album studio du combo américain, «The Odyssey» nous montre un groupe au sommet de son art, et Symphony X réussit à démontrer son immense talent tant au niveau de la composition que sur le plan de l’interprétation.

Alors que son prédécesseur, le magistral «V», constituait un concept album riche en arrangements et proprement produit, aux parties orchestrales plus impliquées et fortement influencées par les musiques de films, «The Odyssey» se révèle être différent par ses nouvelles compositions plus dures, plus crues et plus directes. Les guitares sont mises bien en avant par le mix (un peu au détriment de la basse et de la batterie), faisant en sorte que les morceaux en deviennent beaucoup plus heavy, mais aussi dynamiques et toujours mélodiques. En effet, Symphony X n’a rien oublié de sa finesse caractéristique du passé, bien que les somptueuses intros symphoniques et les majestueux passages instrumentaux soient moins nombreux que sur son prédécesseur. Quant aux parties de clavier, composantes essentielles de la musique du groupe, elles ont été composées de manière à soutenir les chansons et à créer des ambiances, sans pour autant prendre le pas sur les guitares et effacer l’aspect heavy de la musique.

Autre changement significatif, la voix forte et aggressive de Russell Allen à l’image des riffs de guitare. Les lignes de chant sont plus spontanées et directes : en effet, le chanteur paraît maintenant maître de sa voix. Ayant pris de l’expérience et de la confiance ces dernières années, le chanteur semble se libérer finalement d’un style de chant trop formaté auquel il était cantonné jusqu’à présent (lire ici un registre semblable à celui de Ronnie James Dio). Là où le chanteur se montrait autrefois d’une grande finesse vocale, il s’attelle sur cet album à des registres vocaux qu’on ne lui connaissait pas, n’hésitant pas à se faire rugueux lorsque le besoin s’en fait sentir.

L’album débute férocement avec la pièce ¨Inferno (Unleash The Fire)¨ avec son riff de guitare sous-accordée bien en évidence ainsi qu’une section rythmique bien carrée et énergique qui nous imposent dès le départ une cadence endiablée. Dès les premières lignes de chant, la voix aggressive du chanteur embarque, pour laisser place à un chant plus mélodique et harmonieux lors du refrain très accrocheur…furie et intensité pour débuter cet album en force!

Suit le titre ¨Wicked¨, pièce mid-tempo centrée sur le riff de guitare bien senti de Romeo, dans la continuité du premier titre. À signaler l’échange de solos entre le guitariste et le claviériste à mi-chemin dans la chanson, suivi par un bon aperçu du riche éventail de la voix du chanteur.

Les premières notes du titre ¨Incantations Of The Apprentice¨ se font entendre : l’introduction nous est donnée par un clavier créant une atmosphère malsaine, aussitôt suivie par un riff de guitare heavy ainsi qu’une basse et une batterie qui martèlent l’auditeur. Il s’agit finalement du titre le plus court de l’album, mais à l’intensité assez bien soutenue.

Nous voici alors arrivés à un des moments forts de l’album, la pièce ¨Accolade II¨ (la première partie peut-être trouvée sur l’album «The Divine Wings Of Tragedy»). Débutant sur une magnifique introduction piano et violon, cette pièce démontre très bien la richesse musicale de la formation. Les claviers y occupent une place prépondérante, soutenus par une guitare efficace qui embarque au moment opportun. Tout y est finalement : changements de rythmes sympathiques, mélodies pleines d’émotions, de très belles harmonies vocales, des refrains accrocheurs ainsi que des passages instrumentaux très intéressants.

¨King Of Terrors¨ se fait ensuite entendre avec son riff de guitare puissant, sa basse lourde et bien en avant, ainsi qu’une batterie rythmée où la double grosse-caisse ajoute de l’aggressivité au morceau. Cette intensité qui monte d’un niveau lors du refrain bien accrocheur, bien qu’amené par un piano en second plan. Les lignes de chant sont très dures, et les claviers amènent bien cette atmosphère de terreur et de noirceur, qui vont de pair avec les paroles de l’album. Finalement une pièce qui reflète bien l’esprit général de l’album.

Autre titre très rythmé, ¨The Turning¨ constitue un morceau assez simple dans sa conception et très direct. Le chanteur n’hésite pas à moduler sa voix entre la mélodie et l’aggressivité à l’intérieur d’un même couplet. Présence d’une belle confrontation guitare/claviers en seconde partie de morceau…il s’agit vraiment du titre où Romeo se déchaîne le plus et nous pond de magnifiques solos, comme pour nous rassurer de ses talents techniques à la guitare…

Autre superbe titre qu’est ¨Awakenings¨. La première partie de la chanson, une semi-ballade, est basée principalement sur une mélodie de piano/clavier sur laquelle Allen se laisse aller sur une ligne de chant absolument somptueuse, chantée brillamment et avec passion. Embarquent ensuite la guitare, la basse et la batterie pour nous offrir une seconde partie plus vivante, entrecoupée de superbes passages instrumentaux démontrant une musique de haute qualité technique. À noter dans les dernières minutes de la pièce un excellent passage de musique jazz mené de front par la basse et les claviers, quelque peu surprenant par sa soudaine présence, ainsi qu’un jeu de claviers savoureux.

Finalement nous voilà rendus au chef-d’œuvre de cet album, la pièce ¨The Odyssey¨, ou l’utilisation en 24 minutes de pur délice musical le roman d’Homère, et plus précisément du voyage d’Ulysse. Introduction du morceau par une superbe partie instrumentale à la fois classique et électrique, suivi de plusieurs parties successives de pur génie musical nous faisant vivre toutes la gamme des émotions telles que vécues par Ulysse. Tel le vaisseau du héros grec, il suffit de laisser aller la musique au gré des vagues. Rythmes galopants, claviers majestueux, solos passionnés et une batterie rythmée travaillent de façon synergique pour capturer l’effort, le danger, le désespoir, et finalement la joie et le triomphe d’Ulysse. Alternant entre purs moments symphoniques et tempéraments partiellement heavy, le groupe nous fait vivre une véritable odyssée musicale.

En résumé, à l’image des deux masques (emblème du groupe que l’on retrouve sur toutes les pochettes), Symphony X réussit à combler à merveiller ses deux facettes : l’un jouant sur les ambiances et les fines parties progressives ou symphoniques, l’autre dévoilant le côté particulièrement heavy de sa musique.

le 22 Février 2003 par PACE


Talent, originalité et agréable sont trois mots qui me sont venus en tête en savourant cet album plus d'une fois. Et je vous conseille vivement, si vous en avez la chance, d'aller les voir en spectacle. J'ai eu le plaisir d'entendre, "live", quelques pièces du dernier disque en novembre 2002 et ça vaut le détour!

le 19 Novembre 2002 par DANTE'S INFERNO


Tout d abord, je tiens à dire un gros bravo à ce groupe virtuose du new jersey qui n'est autre que Symphony X. Quelques mois avant la sortie de "The odyssey", partout j'entendais que le nouvel opus ne peux pas être meilleur que "V" .Est-ce possible?...et bien oui!! c'est dur à dire mais oui, "The Odyssey" est meilleur que "V"!
En effet, cet album est un savant mélange de tout ce que savait si bien mettre SYMPHONY X en valeur: les rythmes très heavy que l'on retrouve sur "The damnation Game"et "The Divine wings of tragedy", la technicité de "twilight in olympus" et la virtuosité de"V". Tout cela est réuni dans ce dernier opus.
On sent que les musiciens s'éclatent à jouer sur cet album. Russel Allen n'a jamais aussi bien chanté que là.
Tout les titres de l'album sont accrocheurs ,les riffs sont des tueries (on headbangue encore même en dormant et le matin on se lève en chantant les refrains).
et enfin nous avons droit à l'une des plus belles chansons du groupe qui n'est autre que la chanson éponyme de l'album"THE ODYSSEY". On écoute, on apprécie et on s'incline! nous avons droit à une intro que jamais encore nous n'avons entendu (ca ressemble un peu a des chansons de walt dysney!!lol!!!). A la fin de la chanson, que c'est beau mais que c'est beau. Le refrain est plus mélodique et plus entêtant que jamais.

Pour conclure, si vous êtes fan de "V" et de "divine wings", courez, courez, écoutez, savourez et...pleurez

le 13 Novembre 2002 par OLIVIER


The odyssey est un excellent album à découvrir comme tous les albums du groupe. Bientôt en concert le 19/07/2003 avec STRATOVARIUS.
olivier
www.symphonyx.fr.st













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