Salut Volthord !
A l'époque où j'avais rédigé ma chronique de "The art of dreaming", nous avions échangé des commentaires sur la page idoine de Nightfall et tu indiquais alors avoir prévu de rédiger cette chronique de "Masquerade"... qui ne paraîtrait pas tout de suite... C'était il y a 5 ans ! Effectivement, ce n'est pas tout de suite !!
Enfin, la voilà tout de même (bigre, j'ai du mal à me dire que ça fait déjà 5 ans), et je dois confesser que je partage assez ton avis sur ce disque et ta réflexion sur "2 Golden Dawn", tant l'on ne retrouve que très ponctuellement le souffle du Golden Dawn de "The art of dreaming", et le plus souvent celui-ci s'accompagne d'une brise de chants clairs qui en atténue le mystère cinglant et la rage Black plutôt ventilée : les courts instrumentaux "Doomsday celebration" et "A memory's reflection", "Alive and immortal" qui se glisseraient du côté des compositions les plus marginales de ce premier disque mémorable, à la rigueur un "Where dragons dwell" qui aurait pu figurer sur le track listing du premier Falconer, et surtout mon morceau préféré de l'album, le pugnace et majestueux "Unborn again" transpercé d'un magnifique break à la Summmoning - Pazuzu.
Pour le reste, comme tu le décris bien, il faut s'attendre à un maelström Metal aux entournures gothiques et fantasmagoriques, dardant des traits classieux ou moins franchement équaris selon les humeurs. Un carambolage d'influences qui attestent surtout de l'exubérance et du sens poussé de l'arrangement de Dreamlord (qui s'étoffe d'ailleurs au sein de Wallachia) et de l'opulence d'un album un tantinet labyrinthique. Il est recommandé de disposer d'une certaine ouverture d'esprit pour embrasser dans son intégralité un tableau assez peu cohésif mais néanmoins intéressant, à découvrir pour tous ceux qui aiment bien se risquer aux mélanges pétulants.
Ma note : 3.5/5.
