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Ayreon
The Theory Of Everything
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le 31 Décembre 2013 par LIGHT


Je n'aimais pas me l'avouer mais je croyais en avoir un peu marre d'AYREON, mais nom d'une loutre cet album est vraiment super !!
Je le trouve un peu à part dans la disco d'AYREON ; on retrouve beaucoup de thèmes chers à Arjen, mais l'ambiance est assez nouvelle, difficilement descriptible, moins épique, moins folk aussi, mais très riche et organique, beaucoup plus basée sur l'instrumentation que le dernier, bref, ça déchire !!

le 18 Décembre 2013 par VLAD


Tous à 5 *. Oups, vous deviez avoir faim. Et bien moi, je le trouve moins bon que "01011001". Les compos sont moins riches. C'est bien, mais je ne frissonne pas. Dans le Metal Opéra, il y a avant tout de l'Opéra. Et l'Opéra c'est l'émotion, la sensibilité, mélangées aux talents techniques. Les chanteurs sont bons, les musiciens également mais l'inspiration n'est pas au summum. Dans le style, je me suis plus régalé avec le dernier AVANTASIA (en dépit de l'absence de voix féminine). "The Therory Of Everything" reste donc un peu trop théorique. Il y a un peu de recuit de "01011001" mais sans la puissance de ces morceaux à tiroir dont je suis friand.
Pas de titres phares, ou trop courts. Vous allez me dire, c'est un tout. Mouais. Chaque opéra a son accroche, son passage culte. Là, je ne l'ai pas trouvé. Le final est plat, impossible de garder cet envahissement de bonheur qui opère sur un album exceptionnel.
3,5, peut-être 4 avec le temps mais j'en doute.

le 06 Novembre 2013 par CPT S.FULLCRIT


"The Theory Of Everything" est le meilleur film de cette année, et certainement bien placé pour les Oscars. Les nominations vont bon train: meilleur acteur (Tommy Karevik), meilleure actrice (Cristina Scabbia), meilleurs seconds rôles, meilleur bande son, meilleur scénario, meilleur film, et surtout meilleur réalisateur: Arjen Lucassen.

Comment, après avoir sorti tant d'albums fabuleux, Lucassen peut-il encore faire plus grand, plus beau, plus parfait? Le voilà le vrai mystère.

Bon, certes, je suis fan d'AYREON depuis maintenant pas mal d'années. Alors avant de commenter ce nouvel album, j'ai décidé de prendre mon temps, bien l'écouter, bien l'appréhender afin d'être le plus objectif possible. Mais on a beau être le plus objectif du monde, lorsque l'on contemple le Taj Mahal, il est difficile de résister aux éloges les plus flamboyantes.

C'est pareil avec "The Theory Of Everything". Un album qui gagne énormément à être composé de quatre morceaux, car il gagne en cohésion, et l'histoire s'intègre bien mieux que pour "The Human Equation" par exemple. En revanche, il est moins varié au niveau des instrumentations. Pas de folk à la "Loser".

Enfin, la plus grande différence reste que "The Theory Of Everything" est bien plus mémorable que "The Human Equation". Un sacré paquet de mélodies qui vous rentrent dans la tête, et n'en sortent pas. Petit reproche tout de même, la "Phase 1: Singularity" comporte trop de bons passages par rapport aux autres. Faire 22 minutes d'excellence ne laisse aucune chance aux passages creux des autres morceaux...

Entrez dans la valse des émotions. En 2013, AYREON en est le roi.


PS: Pour l'anecdote, j'ai mis une semaine à comprendre la fin de l'histoire. Quand c'est rentré, j'ai pris un coup de poing dans l'estomac, ça fait mal.

le 05 Novembre 2013 par FELIX ANIMA


"The Theory Of Everything" est une œuvre belle, profonde et unique, dont les sonorités alternent entre l'âpre et le mystère et le sombre et l'enthousiasme. Ne pouvant se délecter que de bout en bout (certains passages ne durent plus d'une minute), dénué d'hymnes isolées (à l'exception de la ballade "Mirror Of Dreams" et de quelques morceaux de même durée - "Transformation", "Collision", plusieurs titres de la seconde galette en l’occurrence -, soit trois minutes environ), elle nous empêche de trier ses morceaux, s'écoute comme se regarde un film ou un livre, étant en un sens une nouvelle musicale marquée de vocalistes de grand talent et où d'incroyables instrumentations coulent entre les lignes.

De tous les albums d'AYREON, celui-ci est sans conteste le plus unique, le plus déconcertant aussi, et peut-être enfin le plus "mature" (mais tout dépend de l'importance et du sens qu'on attache à ce dernier concept). Il apparaît comme la fusion d'un "On This Perfect Day" moins sombre, et d'un "The Human Equation" moins joyeux, moins contrasté, mais plus profond. Les habitués de la saga AYREON regretteront peut-être une absence de familiarité qui chatouille l'ouïe, parmi les vocalistes ainsi que de leur nombre assez restreint (sept) ; parmi le manque d'envolées épiques, parmi le manque de convenance et de vastité au paysage de cette trame confinée excellemment partagée entre nos vocalistes aux timbres distincts : Christofferson exprimant l'air sage mais autoritaire du professeur ; Wetton, le psychiatre, son timbre chaleureux et posé ; Michael Mills et Tommy Karevik, père et fils, dont les voix se ressemblent beaucoup par moments ; Cristina Scabbia et Sara Squadrani, bellement féminines (j'ai une préférence pour la voix fluide de Sara, même si celle de Cristina dévoile beaucoup de charme), et Marco Hietala dans son rôle vicieux du méchant rival (rôle aux desseins très prévisibles, mais bon, le scénario est ce qu'il est : simple). En effet, l'histoire est cette fois centrée sur le cas d'un jeune surdoué tenu entre l'illumination et le tourment, mené de tous parts par ses proches ayant chacun leur propre pensée et ses propres desseins quant à lui. S'ensuit un problème de traitement médical qui va chambouler la vie de tous les protagonistes (à l'exception du psychiatre) jusqu'à la conclusion ouverte de cette "Théorie du Tout". Comme je l'ai donc précisé au début de ce paragraphe, l'atmosphère confinée de cette histoire peut faire regretter un certain manque de grandeur et de couleurs au paysage, la saga AYREON nous ayant habitué à une science-fiction faste, galactique, colorée, ici délaissée pour une nouvelle simple et ordinaire (disons) imprégnée de ses propres teintes et de sa propre teneur mystérieuse.

Difficile d'expliquer "The Theory Of Everything" et l'impression âpre et vacante qu'il nous laisse. Le format que proposent ses galettes n'est pas convenu (au revoir les pistes de six-dix minutes), et même chaotique (interludes, pistes d'une minute, fragments de pistes de trente secondes...) ...En fait je m'attendais à ce qu'il soit découpé en quatre titres de vingt minutes... mais ce format proposé ne représente que les pièces de ce puzzle audio - sans doute est il plus naturel savouré en Vinyle. Aussi, peu d'hymnes, peu de refrains s'y présentent, mais il imprègne à quelques reprises notre esprit de thèmes grandioses, merveilleux ("The Teacher's Discovery", "The Gift", "The Theory Of Everything", "Diagnosis", "Potential", "Transformation", "Mirror Of Dreams" et le couple "The Argument 2" et "The Parting", entre autres), manifestés par de grands instrumentistes modélisant nappes sonores et interludes tantôt imposantes (synthétiseur à l'honneur), et tantôt folkloriques, couplés aux batteries de l'excellent Ed Warby et aux guitares d'Arjen tantôt Heavy ("Quantum Chaos"), tantôt Power ("Alive!"), tantôt Progressives ("Collision"), sans oublier l'acoustique.

En fait, l’œuvre ici présente me chatouille la conscience, et me laisse avec un gentil sourire à la fois triste et enthousiaste. Elle ne se laisse pas trier, est dénuée d'hymnes épiques et voyageurs, mais pourtant, elle est vraiment marquante de par son âpreté. Elle ne me déçoit pas. Elle est ce qu'elle est. Comme un monolithe sobre mais imposant qui nous laisse curieux. Mais, disons qu'elle me donne une folle envie, presque insoutenable, d'écouter un autre album d'AYREON - "The Final Experiment", le premier, celui sorti vingt ans plus tôt, par exemple ; non pour la qualité, mais pour la différence, entre un bon bain chaud et et l'air frais de l'hiver, entre le charme ancien et silencieux d'un lieu désolé et la joie des voyages à travers les différentes cultures planétaires et les galaxies.

Quoi qu'un en retienne, "The Theory of Everything" reste un pavé de plus de l'édifice du château électrique d'AYREON. Et littéralement, quel pavé.

Pour conclure : selon mon esprit, les points forts de cet album résident dans sa profondeur et dans son âpreté ; ses points désolants, dans son manque de convenance et de familiarité. Je ne sais pas si je devrais le noter sur un barème de cinq étoiles... seuls les classiques ne se font pas noter, et je ne sais pas s'il s'agit là d'un grand classique tout comme "Into The Electric Castle"... mais est-ce bien de comparer ? À défaut de regarder le passé (idée au final illusoire) ? Et puis... qu'est-ce
qu'un classique ? Le feeling d'un esprit ne compte t-il pas plus qu'un dévouement collectif unique ? Et aussi... à quoi ça sert, les chiffres ? Et les mots ? Et les étoiles ?...

Argh... je me perds...

Allez... je lui met à la fois... 0/5 pour ses défauts, et 5/5 pour ses qualités... J'espère que c'est compréhensif !



Pour vraiment finir, je regrette qu'Arjen ne fasse pas partie du casting vocal. (Ce qui joue peut-être sur cette impression de dépaysement exprimée... mais dans ce cas j'aurais pu aussi regretter Damian Wilson, "la voix d'Ayreon"... mais hé, je ne vais pas bouder plus que ça...)

( Argh... ça continue de me chatouiller... )

( ...ksengvoegirqhgpernbiejgbvnjhenvqebmnpbrpqbnermepkvoerobqnibrnbnm ... )

( ... from zero to infinity ... )

( ... help me ... )

Par Nightfall In Metal Earth

Ton avis est intéressant et merci de nous faire partager ton ressenti sur ce disque. Toutefois, veille pour la santé de nos admins à être plus concis et moins digressif à l'avenir.

Cordialement,
Les admins.


le 03 Novembre 2013 par ALBIRéO


J'en suis à 5 ou 6 écoutes.

Lors de la première, mon sentiment a été paradoxal : c'est d'une richesse incroyable, on s'y perd et pourtant on sent une forte cohérence d'ensemble notamment. Probablement parce que c'est du Arjen Lucassen jusqu'au bout des ongles avec quelques tics mélodiques qui m'ont fait sourire puis agacé.
Ce qui frappe aussi : c'est super agréable à écouter tant c'est varié, et les 90 minutes sont passées sans ennui !

Arjen a misé sur le foisonnement des thèmes mélodiques. J'en ai repéré quelques-uns dans le paquet.

Avec les écoutes, j'ai pu constater que les 4 grandes pièces de 22 minutes environ ne peuvent s'écouter que d'un trait et que l'oeuvre contient des moments parmi les plus réussis d'AYREON. Ils sont hélas bien trop courts !! Ce découpage très serré, d'abord déroutant, est une qualité mais aussi, parfois, un défaut. Plusieurs thèmes laissent sur la faim lorsqu'ils s’achèvent !

Peu de moments faibles ; je regrette par contre que plus le disque avance, plus il y en a et je trouve que la quatrième pièce en souffre, hélas, alors que les 2 premières en sont quasiment exemptées.

Côté chant, Tommy Karevik est est vraie découverte ! Son chant velouté et superbement timbré est un enchantement à chaque intervention ! Surprise aussi de Marco Hietala dont je n'apprécie que très modérément le chant dans NIGHTWISH. Il produit ici une prestation de premier ordre dont il ferait bien de s'inspirer dans l'avenir !
J'ai eu un plaisir immense de réentendre John Wetton ; quelle voix !
Petit bémol pour Michael Mills pourtant si doué : son chant est parfois nasillard et c'est quand même ballot que ce personnage du père ait un timbre plus aigu que son fils, pourtant déjà pas si grave... Heureusement, il est sauvé par quelques jolis moments dans lesquels il est clair que nous avons ici un vrai performer !

Côté musique, whaou... Une telle inspiration force l'admiration ! La variété des ambiances et des mélodies (qui possèdent un air de famille tout en étant différentes) est somptueuse. Encore cette fois - encore plus - l'osmose entre les instruments est énorme !

En tout cas, bien que difficile à appréhender de par sa richesse et l'absence d'hymnes, cette oeuvre est un ravissement dès que l'on commence à entrer dans ses détails pour en apprécier sa globalité.













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