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Alice In Chains
Dirt
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le 26 Septembre 2009 par NEOW


A priori, j'étais pas si chaud que ça pour écouter ALICE IN CHAINS. Du grunge ? Bof...
Mais finalement, l'actualité du groupe assez présente sur le web avec la sortie du nouvel album m'a quand même poussé à écouter ce "Dirt". Et j'ai vraiment accroché ! Un poil plus difficile d'accès que ce que j'attendais, le disque est vraiment très bon, relativement accrocheur tout en restant très noir et un poil expérimental (parfois bizarre). Aucune chanson n'est en-dessous du lot. Par moment, ça me rappelle pas mal le Sab'. Excellente surprise donc, je m'attendais à quelque chose de plus proche de, oh, disons, NIRVANA...

Bref, avec ALICE IN CHAINS je me suis fait un nouveau pote et je vais me jeter sur le nouveau disque -le fait d'avoir découvert le groupe sur le tard me rend forcément moins réticent que d'autres au changement de chanteur.

le 01 Mars 2009 par SEIJITSU


Difficile d'écouter cet album sans être déçu quand la seule chanson que l'on connaît d'ALICE IN CHAINS est "Them Bones" qui n'est absolument pas représentatif du reste de l'album (ce qui était mon cas).

Mais passé une première écoute déconcertante, nous découvrons un disque pas loin d'être exceptionnel. Un heavy metal sombre et suffocant qui nous rappelle souvent BLACK SABBATH.

Malgré le côté malsain du CD, chaque chanson est mélodieuse à souhait. Le groupe a mis de la pop dans son heavy metal et on peut dire qu'il n'ont pas fait le mauvais choix.

Certains détesteront car il trouveront ce "Dirt" trop mou, d'autre adoreront l'ambiance de cette perle. Pour moi "Dirt" est et sera toujours un grand disque et dire que le meilleur du groupe est à venir...

Note: 4.5/5

le 17 Décembre 2008 par MIKE CORLEONE


C'est clair qu'il s'agit d'un chef-d'oeuvre absolu, d'une expérience venimeuse et contagieuse dont on ne sort pas indemme. Quant à l'album de MAD SEASONS, le magnifique "Above" avec Mike McReady de PEARL JAM, j'avais déjà proposé sa chronique dans la Boîte à demandes il y a quelques temps. Il faudrait vraiment que quelqu'un s'attele à la tâche car c'est un album bien trop méconnu des nineties qui renferme des chansons aux mélodies extraordinaires !

le 15 Décembre 2008 par LE GALLI


Il est une évidence que ce DIRT est sans doute l'oeuvre la plus appréciée par le public de graisseux que nous sommes; c'est vrai que sur cet album l'émotion et le feeling sont intenses de la première à la dernière note, des morceaux tels "them bones", "hate to feel" ou le magnifique "would" nous scotchent au plafond.

Sans doute ce groupe représentait-il le plus le côté hard & heavy de la scène de Seattle, expliquant de ce fait nos bonnes notes, Jerry CANTRELL est un guitariste au look et au jeu hard-rock évident et Layne STALEY était un chanteur hors-norme...

A quand une chronique sur NIME de l'album de MAD SEASON (super-groupe du grunge) qui est selon moi le chef d'oeuvre absolu du style avec un Layne STALEY au sommet de son art. Paix à son âme.

Born to die!

le 15 Décembre 2008 par SISCO


Je voudrais lancer une grande opération de Noël destinée à faire aimer le grunge à ceux qui le détestent (hein Destin Moisi). Surtout que ce mouvement garde une influence nette, par exemple chez Black Stone Cherry (Lonely train du premier album) ou même dans le stoner. Ce Dirt d'Alice in Chains continue ainsi de hanter les platines et de distiller son mal-être, son spleen, tout en offrant une dynamique démentielle. Je pense que tout le monde est d'accord pour reconnaître que Layne Staley a fortement marqué le mouvement, par son inspiration aussi, car avec Cantrell, voilà une doublette qui avait de l'or dans les mains. Je suis venu au mouvement subpop à reculons et c'est ce Dirt qui m'a convaincu. Notamment Rain when I die : rarement j'ai ouï une guitare aussi belle, avec grosse saturation, gros arpèges, pédale wah wah et un feeling seventies à mort. Là dessus Staley, pendu à son micro, fait un numéro de crève-cœur, d'homme insaisissable... ce texte tout autant que la ligne de chant sont des merveilles. Convaincu aussi par Junkhead, encore une fois pétri d'une huile essentielle au goût des seventies, avec même un accent sabbathien et des chœurs tout en finesse. Surtout, il y a cette ambiance, c'est vrai, qui porte la signature du grunge : désespérée, fataliste, désabusée. On ne peut pas non plus, comme Poison, passer son temps à mettre de la laque et du rouge à lèvres hein ?! Sur ces douze titres, il y a tout l'univers de Seattle et d'une jeunesse blanche américaine fracassée, décomposée. Beaucoup plus que Nervermind, cet album a un rôle sociologique sur ce début des années 90. Quand Staley chante " ain't found a way to kill me yet" dans Rooster, morceau rock'n'roll affolant à l'envergure d'un Led Zep (j'y vais fort... mais c'est pour convaincre !), il ne dit pas cela pour faire genre : ce type était, on le sait, foutrement torturé. Bon je rajoute, l'écoute indispensable de Would, de Them Bones, de Dirt... On a là 57 minutes et 37 secondes quasiment immortelles. Après on peut enquiller le Unplugged qui surpasse aussi celui de Nirvana en terme de feeling et d'émotions. C'est du téflon, de l'inoxydable... vos petits enfants en parleront eux aussi ma bonne dame !













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