Je vous avouerai que le dernier Rhapsody, même s'il est intéressant à plus d'un titre, m'avait un tantinet déçu, peut-être par le minimum de risques qui avaient été pris... Mais alors là, notre ami Luca remet les pendules à l'heure... Au rayon des curiosités, c'est l'absence de double pédale qui peut choquer, de même que la rareté des solos (ce qui est à mon sens le point faible du disque!). Mais une fois ces détails digérés, on se rend compte qu'on a là un putain d'album!
Tout d'abord, jamais le mot symphonique n'a pris autant de sens avec l'ami transalpin. Les choeurs grandioses sur le titre éponyme filent le frisson,les orchestrations sont très bien pensées. La voix de Bridget Fogle colle parfaitement aux compositions (Mother Earth, ce refrain!!!) et Olaf se fait parfois violence et propose un timbre plus intéressant que par la passé car plus varié (Angels of The Winter Dawn). Chaque titre est indispensable. Luca nous propose, à mon sens, pour clore sa trilogie, un nouveau visage, et c'est du côté de Therion qu'il faut se pencher cette fois ci, avec cette patte turilliesque inimitable!
Bref, Il n'y qu'un artiste comme lui pour savoir varier les plaisirs. Et dire que je craignais qu'il ne s'endorme sur ses lauriers, j'attends avec impatience la suite des événements avec son nouveau projet Dreamquest, et les nouvelles aventures de Dargor! Luca Turilli, ou l'art de savoir diversifier son art!(enfin!)
