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Sonata Arctica
Clear Cold Beyond
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le 23 Mars 2024 par PILGRIMWEN
J'ai l'impression qu'il y a tromperie sur la marchandise et que bon nombre sont tombés dans le panneau. Ça pédale sévère sur certaines compositions, pourtant la voix de Tony Kakko ne suit guère, elle apparaît plus posée. Comme un décalage. Et les mélodies me replongent forcément dans leurs productions passées. De gros clins d'oeil. Et honnêtement, l'opus a la comparaison facile avec "Talviyö", largement boudé à cause de sa production parfois étouffée. "Talviyö" que je considère encore aujourd'hui (mars 2024) comme l'un de leurs meilleurs disques.
J'aime, en bon fan de SONATA ARCTICA. De là à l'acclamer, le porter aux nues ? Non. "Clear Cold Beyond" me fait l'effet de "Space Police - Defenders Of The Crown" d'EDGUY : il offre à ses fans de la première heure (les réfractaires au changement ? les nostalgiques ? les puristes ?) ce qu'ils réclament depuis longtemps (un retour aux sources), mais la magie n'opère guère (ou n'opère plus ?). Reproduire les coups d'éclats de 1999 à 2004 ne semble pas si évident.
J'émets des doutes quant à la réécoute régulière de "Clear Cold Beyond". Malgré mes quelques griefs à l'encontre de cet album, je reste satisfait que SONATA ARCTICA poursuive la production de disques studio. D'autres groupes de la même époque ont soit jeté l'éponge, soit coulé corps et âme. Un rescapé du Spimélo.
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le 17 Mars 2024 par CLEMENT ZED
Je suis fan de SONATA depuis 2004, et l’album "Reckoning Night". Je suis immédiatement tombé amoureux du groupe pour son côté Power Metal avec ses pointes de symphonique épique.
Puis, quand le virage "Unia" est arrivé, je faisais partie de ceux qui ont compris et supporté le choix de Tony. Étant arrivé en bout de course en termes d’inspiration et surtout d’envie de composer des morceaux avec obligatoirement de la double pédale, c’était soit le changement, soit l’arrêt du groupe. Mon choix était vite fait.
J'ai donc pris chaque album comme des expérimentations intéressantes et surtout honnêtes avec les propres envies de Tony. Et dès que le groupe revenait à des morceaux Power basiques tel que "Flag In The Ground", "Rise A Night" "Running Lights", je le voyais comme un quota à remplir pour satisfaire la fanbase Power Metal et l’équipe marketing.
D'ailleurs, pour moi la meilleure balance dans ce compromis sont les morceaux comme "Cinderblox" ou "X Marks The Spot" qui regroupent à la fois des éléments Power, mais également de l'expérimentation bienvenue.
J'ai compris la déception générale autour de "Talviyö" à cause sa production affreuse qui n’a pas rendu honneur aux compositions que je trouve vraiment très bonnes, toujours avec cette envie d’expérimenter.
Nous arrivons donc à ce "Clear Cold Beyond" que j'ai vu arriver d'un œil suspect, me demandant si ce retour aux sources est vraiment une volonté de Tony, ou plutôt une obligation commerciale pour éviter que son navire ne coule définitivement.
Le premier constat qui fait plaisir est le retour à une production sonore de qualité avec un son massif, des guitares percutantes et un Tony qui ressort bien. J’aurais tellement aimé avoir cette prod pour "The Ninth Hour" et "Talviyö"…
Les morceaux Power tel que "First In Line", "California" ou "Angel Defiled" sont pour moi sympathiques et efficaces, rappelant l’époque "Winterheart’s Guild", mais honnêtement, je pense qu’ils souffriront à terme de la comparaison.
Je suis cependant je suis ravi de voir que les expérimentations n’ont pas totalement laissé leur place au profit du Power. Des morceaux comme "Shah Mat", "Dark Empath" ou "A Monster Only You Can See" pourraient figurer sur "Unia" ou "The Days Of Grays". Clairement les meilleurs morceaux de l’album, mêlant un aspect épique avec des refrains accrocheurs et de très bons passages instrumentaux.
Je suis content de voir que "Teardrops" a clairement le groove d’un "Talviyö" avec un bon son cette fois, et même si je trouve "Clear Cold Beyond" un peu en-deçà du reste, il offre une belle conclusion rappelant celle de "The Ninth Hour".
Mon plus gros regret est le manque d’un morceau vraiment long et épique à la "White Pearl, Black Oceans", qui aurait facilement propulsé l'album au panthéon des meilleurs albums de la carrière du groupe.
Pour finir ce pavé, mon gros coup de cœur va à "A Cure For Everything" qui rassemble absolument tous les éléments que j’aime de SONATA, avec des paroles qui décrivent totalement ce que je pense de la musique du groupe. Car depuis 2004, malgré les changements de style où les retours en arrière forcés, toutes ces œuvres sont pour moi un remède efficace à tous les maux de la vie, ou tout simplement un moteur de motivation au quotidien, et pour ça, merci SONATA ARCTICA.
Signé, un fan heureux de voir son groupe préféré toujours debout.
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le 12 Mars 2024 par STEVEN
Tony Kakko l'avait annoncé tout sourire lors de la dernière apparition des Finlandais en terres franciliennes en novembre dernier : "En mars nous sortons un album 100% Power Metal !"
Une déclaration qui m'a également fait sourire tant cet élément de langage a été utilisé au cours de sa carrière.
À l'écoute de "First In Line", premier single sorti, force est de reconnaître qu'il n'a pas menti. On est en effet sur un titre speed qui fait plaisir. Donc "tout va bien", "bravo", "merci merci" ?
Non, je restais méfiant. "The Wolves Die Young" et "Flag In The Ground" en leur temps avaient fait illusion sur des albums au final très mous.
Cette méfiance s'est muée en stupéfaction dès la première écoute. Ils l'ont vraiment fait ! Ok, la fougue des débuts n'est plus là, mais peut-on vraiment leur reprocher cela ?
Je n'ai aucun exemple de groupe qui après vingt-cinq ans ont conservé l'énergie débordante de leurs premiers méfaits.
Une comparaison avec la période 1999-2003 serait donc totalement hors de propos. Après tout, compare-on "Invincible Shield" à "Defenders Of The Faith", ou "Senjutsu" à "Powerslave" ?
Les morceaux s'enchaînent de manière très agréable sur 50 min, durée quasiment idéale pour un album. Allez, pour pinailler j'enlève le dernier titre un peu soporifique qui permettrait d'atteindre les 45mn.
Le gros hic, c'est que l'album n'a aucun titre réellement "tubesque" candidat à être un pilier des setlists pour les années à venir. En ce sens "Clear Cold Beyond" ne dépassera pas pour moi "Stone Grows Her Name", qui avait troqué la vitesse pour un sens de la mélodie et du refrain imparables.
Au niveau des balades cul-cul la praline, car SONATA reste SONATA, "The Best Things" est plutôt réussie avec sa mélodie hivernale.
Alors oui, "Clear Cold Beyond" est un album fan-service, qui forcément soulève la question de l'authenticité. Est-ce un album qu'ils ont souhaité écrire, ou est-ce une sortie pour relancer une machine qui s'enlise d'année en année ?
En tout cas, en tant que fan, je suis ravi. J'ai commandé instantanément l'album suite à la première écoute, une première pour moi avec SONATA depuis l'excellent "Stone Grows Her Name".
Plus qu'à confirmer l'essai en live, ce qui est une autre paire de manche vu leurs prestations récentes, et on sera sur une des plus belles résurrections de la scène !
7/10 donc, que j'arrondis à 4/5 selon la malcommode notation du site, car un 3 me semble bien trop dur au vu des bas de leur discographie. Kiitos !
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