En 1989, Pestilence pratiquait un death bien puissant et franchement brutal. Un doux parfum de "scream bloody gore" et "schizophrenia" plane tout au long de l'album.
Certes c'est brouillon, approximatif, en raison d'une prod old school et un style pas toujours maîtrisé. Pestilence n'est pas Sepultura et Harris Johns n'est pas Scott Burns, oui bien sûr. Mais c'est jouissif! Des riffs énormes qui grésillent bien comme il faut, une batterie sourde et puissante et cette voix, non de Dieu, putride et incandescente de notre ami Martin Van Drunen.
Infiniment culte, car imparfait (loin du pompeux "testimony", sorti deux ans plus tard), mais certainement pas risible, ni faiblard, "Consuming Impulse" est au final, plutôt attachant et même référentiel. Un objet de culte, immonde et jouissif.
Je consume mon impulsion en lui donnant 5 étoiles, après ça, plus rien ne sera comme avant (ASPHYX, naquit par la suite, yes!).
merci à vous,
End of line.
