Comme dirait Coluche, c'est l'histoire d'un mec....
Ce mec, Peavy Wagner, décide de créer son bébé, le groupe AVENGER il y a presque 35 ans.
À cause d'un autre groupe appelé AVENGER, le groupe devient RAGE.
Bien décidé contre vents et marées à mener son bébé jusqu'au bout, RAGE nous offre depuis plus de 30 ans sa vision du Heavy Metal.
Malgré de nombreux changements, de limogeages, de remplacements, de faux bons etc. RAGE n'a jamais cessé de croire en son étoile même s'il doit se contenter d'un succès d'estime.
J'ai connu RAGE en 1990, et depuis ce jour, je suis fan, vraiment fan.
C'est avec pas mal d’interrogations que j'abordais ce 22ème album.
Premier constat, basta le côté démonstratif de l'ère Smolski, Peavy a décidé de reprendre l'usufruit de son groupe et cela s'entend.
Un son sec, des durées de chansons moyennes, rentre dedans, sans fioritures... Droit à l'essentiel.
On lorgne souvent du côté du Thrash, c'est parfois même assez bourrin ("The Devil Strikes"), très véloce ("Back On Track") et parfois assez dark ("The Dark Side").
Le morceau "My Way" illustre bien l'état d'esprit de Peavy, qui récupère son bien.
Que dire des petits nouveaux ? Marcos est un guitariste très doué, qui privilégie l'accroche à la technique. C'est également un excellent chanteur et j'espère que dans le futur, Peavy le laissera s'exprimer au micro. Bien sur, ce n'est pas Smolski, mais j'ai toujours privilégié la mélodie et Marcos s'en sort avec mention très bien.
Lucky, le nouveau batteur, fait le boulot. je le trouve moins inventif que Terrana et Hilgers, mais les morceaux ne nécessitent pas d'extravagance.
Et Peavy ? Fidèle à lui-même, on s'en bien que sa voix ne monte plus si haut (53 ans le pépère) alors il compense de manière intelligente en descendant dans les graves et c'est réussi.
Un bon comeback pour ce RAGE version 7 (?).
Je voulais mettre 3/5 mais l'abnégation et le respect que j'ai pour ce groupe me poussent au 4.