Ah enfin JINJER sur NIME !
Et donc le premier album chroniqué est "Wallflowers".
J'ai été plutôt déçu de cet album, pourtant un grand enthousiasme s'est emparé de moi lorsque j'ai découvert le groupe avec "Pisces" (comme beaucoup de gens). "King Of Everything" (2016), album rempli de tubes m'avait conquis, et surtout, son prédécesseur "Cloud Factory" (2013 - mon préféré) avaient fini de m'achever.
Je suis d'accord avec la chronique de Fredouille. Cet album est beaucoup trop monolithique. Ça joue bien aucun problème là dessus, Tatiana est encore une fois brillante au chant mais que c'est album est bourratif !
Des avalanches de plans alambiqués, des gros riffs étouffants, très peu de nuances. De cet album, je ne retiens que "Vortex", "Mediator", "Disclosure" et "Wallflowers". Je suis d'autant plus déçu de ne pas pleinement accrocher à cet album, que la thématique (le fait d'être une personne introvertie, la difficulté à gérer les émotions) est un sujet qui me tient énormément à coeur. La plume de Tatiana est d'ailleurs un gros plus pour le groupe.
Finalement, "Wallflowers" est dans la continuité de "Macro" (2019). Si ce dernier contenait encore des titres extrêmement efficaces ("Judgement (& Punishment)", "On The Top", "Pit Of Conciousness", "Retrospection"), il amorçait une pente descendante vers des titres beaucoup plus (trop) rentre-dedans. Au final, on se retrouve pris dans un tourbillon de riff un peu bordélique qui a tendance à nous perdre.
J'espère que le groupe va retrouver un peu plus de nuances et de couleurs sur le prochain disque, en retrouvant ce juste équilibre entre explosivité, mélodie et efficacité. Recette qui était juste merveilleuse sur "Cloud Factory" et "King Of Everything", un duo pour moi indéboulonnable jusqu'à maintenant.
