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Judas Priest
Rocka Rolla
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le 27 Septembre 2015 par ADRI


Le style n'est pas définitif : là on est vraiment dans du Hard bluesy, qui ne se démarque pas spécialement des albums du même genre de l'époque, même si le timbre de voix de Rob Halford (qui me fait parfois penser à Robert Plant) est bien là. "Rocka Rolla" est un apéro, une mise en bouche avant que le groupe ne débute sa "vraie" discographie. Mais en attendant, même si l'album n'est pas un chef d'oeuvre, je me délecte de morceaux comme "One For The Road", "Cheater", et surtout "Run Of the Mill".

Un premier album ovni qui passe très bien. 3,5/5.

le 17 Décembre 2014 par NOORS


Une esquisse avant le brouillon plus sérieux que sera "Sad Wings Of Destiny".
"Sad Wings..." posera véritablement les bases pour la suite.
"Rocka Rolla" (quel nom pourri quand on y pense, pourquoi pas Rockangina aussi...) ne pose aucune base. On dirait que les joueurs font un entraînement avant à la fin de la saison pour les prochaines compètes d'après les grandes vacances.
On est pas surpris, pas d'incertitude qui pourrait nous déstabiliser dans leur exécution.
Il y a quand même quelques bon titres déjà: "Deep Freeze", "Cheater", "Rocka Rolla".

Ce n'est toutefois pas un "must".

Qu'elle est moche cette pochette.

le 16 Décembre 2014 par FS09


Même sans remettre cet album dans le contexte d'époque et sans le comparer aux autres albums de JP, "Rocka Rolla" est, en général, poussif, maladroit, absence de réel "tube" qui donnerait un intérêt minimal quelconque à cet album. Il mérite d'être écouté afin de se donner une idée concrète des débuts d'un groupe ultra-phare du Heavy Metal.

À défaut d'être sympathique, on le retiendra à seul titre comme "le 1er album de JUDAS PRIEST". Un intérêt qui se limite aux amateurs du groupe. Pas si grave que ça quand on voit les albums d'excellente qualité qu'ils ont sorti par la suite.

1,5/5 pour le terrain d'essai qu'il a été pour les Anglais.

le 03 Mars 2013 par HAWKMOON


Le disque a ses fans. Il a aussi ses détracteurs. A cette époque, JUDAS PRIEST était un groupe très inoffensif. L'influence BLACK SABBATH est là, bien présente, mais très pataude en définitive, on sent que les musiciens se cherchent et qu'il y a du potentiel (à dire vrai, surtout concentré dans le morceau-titre et "Run Of The Mill").

Bref, pas de quoi casser trois pattes à un nourrisson congelé, discerner le futur JUDAS PRIEST là-dedans, c'est jouer les augures.

le 26 Mai 2012 par TONTON CLEM


Tiens, le "Rocka Rolla" de JUDAS PRIEST. Là où tout a commencé. Premier fait d'armes d'un futur Grand du Metal... Rob Halford n'avait pas encore ses panoplies cuir et clous, mais arborait déjà de longs cheveux, look digne d'un vrai (Hard-)rockeur tout comme ses potes. De ce fait, j'ai toujours fait un lien entre leur carrière et celle de SCORPIONS : les deux groupes ont en commun d'avoir sorti leur premier album à la même époque quasiment, pas très représentatif de ce qui suivra dans leurs carrières respectives, et d'avoir connu leur apogée la même année (1990, avec "Painkiller" pour l'un et "Crazy World" pour l'autre).

Ce disque, à l'instar d'un "Lonesome Crow", se laisse écouter avec plus de plaisir. On est bien loin du Heavy Metal classieux des temps futurs, pour preuve on trouve des envolées d'harmonica, sur la chanson-titre par exemple qui est très agréable avec son refrain et sa rythmique. Autres moments forts de ce disque : le groovy "One For The Road" avec son riff efficace, l'entraînant "Never Satisfied" ou le reposant "Run Of The Mill". Mais on sent que le groupe se cherche encore (le redondant "Winter..." et sa suite : trop psyché pour moi), et certaines pistes sont bizarrement mixées ("Dying To Meet You", 2/3 d'accalmie pour un final plus énergique, et ce "Caviar And Meths" qui sort de nulle part).

"Rocka Rolla" a ses qualités (les 2 premiers titres) mais aussi ses défauts (production minimaliste mais selon la légende JUDAS était pressé par le temps). On peut dire que ce disque m'a quand même amusé, en partie grâce à sa pochette rafraîchissante qui me rappelle ces belles après-midi à siroter un bon Rocka Rolla à la terrasse des bistrots (ok, je sors... prendre un verre) !

Morceaux favoris : "One For The Road", "Rocka Rolla".













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