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Judas Priest
Turbo
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le 17 Août 2020 par FEELGOOD


Il est effectivement permis de s'interroger sur la sincérité du PRIEST.
Cette tendance à enregistrer des titres commerciaux s'est longtemps effectuée au détriment de la cohérence des albums, certains morceaux n'étant que vaines tentatives de séduction du grand public.
Il est probable que le PRIEST a été soumis, dès 1977, à des pressions de la part de CBS, le but étant de proposer des chansons susceptibles de passer en radio et de devenir des tubes afin d'imposer le groupe au public états-unien.
Avec "Turbo", le groupe franchit une étape supplémentaire : il ne s'agit pas, ici, d'une chanson isolée mais d'un album complet destiné aux amateurs de Glam Metal, le public du « Fuel For Life Tour » de 1986 n'ayant pas grand chose à voir avec celui du « Live Vengeance Tour » de 82 (d'un côté une foule bigarrée avec un fort pourcentage de minettes surexcitées, de l'autre un public composé de mecs en cuir et clous).
L'objectif était de concurrencer les nouveaux gangs américains qui cartonnaient, d'où le look ridicule de musiciens plus tout jeunes ne pouvant rivaliser, esthétiquement parlant, avec les jeunes loups de RATT, MÖTLEY ou BON JOVI. La position d'Halford était d'autant plus intenable qu'il ne montait pas sur scène dans le but d'emballer des minettes, contrairement à Gene Simmons...
Commercialement parlant, ce cirque était sans doute nécessaire, les maisons de disques espérant rentabiliser leur investissement et virant impitoyablement les groupes peu vendeurs.
Mais le véritable problème du PRIEST résidait ailleurs. Ses fans, souvent des adolescents considérant le Metal comme une musique hypermasculine, n'étaient pas prêts à accepter l'homosexualité d'Halford. Il suffit de relire le courrier des lecteurs des revues d'époque pour constater qu'il était alors inconcevable, pour une partie du public, qu'un musicien de Metal soit homo, ce même public ne semblant pas avoir remarqué la similitude de look existant entre les membres du Priest et les protagonistes du film "Cruising". Pourtant, dans le milieu musical, l'orientation d'Halford était un secret de Polichinelle. Point de Metal God alors. Rock & Folk lui préférait le sobriquet de « Robbie Bondage » ! Les photos où il apparaissait en galante compagnie donnaient lieu à des commentaires moqueurs, pleins de sous-entendus. Freddie Mercury avait droit au même traitement. En 1986, les gays payaient un lourd tribut au sida et Halford se pavanait sur scène comme un Gene Simmons en rut. Effectuer son coming-out en 1986 eût été couillu. Or, Halford ne l'a fait qu'en 1998, lors de la promo de son projet 2WO, quand ce type d'annonce était devenue commune et sans risques.
Voilà donc pour la sincérité du Priest, ce qui n'enlève rien à la qualité de sa musique...

le 15 Août 2020 par FINISHERFRANKY


Comme je me repasse quelques disques de JUDAS PRIEST je reviens aussi sur mon post de 2018, pas pour en changer la note mais bien pour en appuyer le contenu avec une vue plus globale sur la carrière de ce groupe ; si on me permet ce qui apparaît bien prétentieux. Groupe qui aura été mon fantasme d'amateur de Metal dans les années de gloire début 1980 je précise. "Turbo" m'avait tellement déçu à l'époque mais il me déçoit encore plus maintenant. Car il me semble être le paroxysme d'un travers qu'aura toujours eu le groupe : la recherche de la réussite commerciale mainstream. Beaucoup trop d'albums contiennent au moins une tentative de tube au point que je me demande même maintenant à quel point Rob Halford et le groupe avec lui ne s'est pas laisser coller l'étiquette de Metal God malgré lui. C'est une idée qui me vient quand j’enchaîne "Rock Forever", "Before The Dawn", "Evening Star", "Breaking The Law", "Living After Midnight", "All The Way", "You Say Yes", "Take These Chains", les reprises bancales ("Race With Devil" et "Johnny Be Good") et ce "Turbo" presque en entier. En 1986 le groupe me donne l'impression de chercher une stratégie plus marketing qu’artistique, partagé entre la vague glam-MTV à dollars qui le chatouille et la vague trash dont je trouve qu’il aura été un bourgeon avec "Exciter" ou "Dissident Agressor" (la version de SLAYER étant même moins saignante, un comble). Il bascule malheureusement dans ce Hair Metal à postures imposées, reportant un "Painkiller" qui arrivera trop tard pour moi. Au final, il me reste "Screaming For Vengeance" et "Defenders Of The Faith" pour me retenir de le penser, et ça me fait mal : JUDAS PRIEST a t-il été vraiment sincère ?

le 28 Juin 2020 par FRED1987


Après deux monuments à la gloire du Heavy Metal, JUDAS PRIEST a encore une fois pris ses fans par surprise avec un album qu'on n'attendait pas. Il est vrai qu'à cette époque, beaucoup de groupes heavy voulaient avoir un son plus commercial. Cet album sonne plus Pop, mais pourquoi bouder notre plaisir, car il est très réussi. C'était un exercice casse-gueule, mais JUDAS a le talent et le potentiel pour faire de Turbo un nouvel exploit.

le 25 Juin 2020 par CPEJ


Après les deux skuds métalliques que le groupe nous avait envoyé en 82 et 84, je ne m'attendais vraiment pas à un album comme celui-ci, bien qu'en 1986 le monde du Heavy Métal soit en perpétuel renouvellement. Plus que la déception de l'abandon d'un Heavy Métal pur et dur pour un Pop Hard Rock, c'est aussi la qualité des compositions qui posait question. La réponse a été une rupture avec le groupe qui a été suffisamment longue pour louper le fameux "Painkiller"
Pour en finir avec"Turbo" seul l'excellent "Turbo Lover" surnage, titre pas Heavy pour un sou.

le 05 Mai 2020 par TERRORIZER

Bonjour à tous,

Je l ai ré-écouté il y a peu et cet album est vraiment excellent du début à la fin.
Un grand disque de JUDAS.

Dans la foulée, je me suis mis "Ram It Down" mais désolé, dans ce disque il n'y a RIEN.
Juste la pochette.

Voilà.













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