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Judas Priest
Ram It Down
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le 14 Septembre 2015 par HELLSOLDIER


L'album de la transition !
Après un "Turbo" controversé (mais que j'apprécie néanmoins) le groupe tente de revenir doucement mais sûrement à un Heavy plus couillu (la grosse frappe attendra 1990) et un style plus approprié avec le cuir et les clous (avec un Halford aux cheveux longs s'il vous plaît, oui comme à l'époque de "Rocka Rolla").

Et les choses sont mises au clair d'entrée avec un "Ram It Down" détonnant ouvert par un cri déchirant de Rob. L'un des titres speed du groupe que je préfère !
Une batterie bien véloce, un riff PRIESTien comme on les aime, un refrain accrocheur, des soli assurés par la paire Tipton/Downing en harmonies et des vocalises ahurissantes d'Halford.
D'ailleurs en parlant de ça, je crois qu'il n'a jamais autant poussé haut dans les aigus que sur cet album. Certes "Painkiller" sera servi à ce niveau-là, mais quand même là il s'en donne à coeur joie, même sur les morceaux les plus "conventionnels" de la galette ("Love You To Death" par exemple, assez anecdotique jusqu'au final ou Rob pète un câble sur fond de fouets qui claquent et de rythmique qui s'emballe).

Euh, donc je disais, un album de transition donc !
Car oui cet album n'est pas parfait. Quelques titres viennent entâcher un peu le tableau, comme "I'm a Rocker" pas inoubliable malgré une intro prometteuse et un refrain martial et surtout "Love Zone" qui ne sera pas sauvé par la néanmoins excellente performance de Rob dans les aigus.

Niveau passable on a "Love You To Death" dont j'ai déjà parlé, "Come And Get It" au style FM de "Turbo", pas génial mais il se laisse écouter et "Monsters Of Rock" un morceau écrasant mais bien trop lourd pour être digéré, surtout en fin d'album !

Par contre niveau excellence on a "Hard As Iron" qui donne un avant-goût du futur album, bien véloce avec un refrain hurlé bien puissant, quelques explosions par-ci par-là, des solis bien mélodiques virevoltants et une double pédale qui réveille les esgourdes.
"Heavy Metal" est aussi un bel hymne du groupe à la gloire de notre musique préféré ! Introduit par un solo a capella comme le sera "Metal Meltdown", ce morceau est un rouleau compresseur typique du PRIEST, à la rythmique carrée et au refrain à chanter la main sur le coeur avec quelques screams de Rob en prime pour transcender le tout.
Mais la palme reviens évidemment à l'épique "Blood Red Skies" qu'on ne présente plus.
Une intro sombre, un riff appuyé par des claviers donnant une dimension assez moderne aux couplets, un refrain somptueux et un break épique à souhait, voilà l'un des tous meilleurs morceaux du genre que JUDAS PRIEST nous a proposé (et surement aussi la plus belle performance vocale de Rob Halford qui exploite la totalité de sa palette vocale).

Ah j'allais oublier de parler de la reprise pour le moins inattendue, "Johnny B Goode", totalement remanié à la sauce PRIEST pour le coup. Seuls les paroles et le thème général sont gardés, le reste c'est du Heavy teinté de Rock'N'Roll, des cris suraigus en veux-tu en voilà, une rythmique de métronome, un refrain juste excellent où Rob s'amuse à faire les chœurs en plus de sa voix suraiguë en lead. Mention spéciale au dernier refrain où celui-ci s'envole vers les cieux pour un rendu qui fout des frissons. Et puis j'adore l'original (merci "Retour Vers Le Futur") et entendre cette version made in PRIEST me fait plaisir comme pas possible.

Un album donc honorable, qui laissait déjà présager une remise en question de la direction musicale. Mais on était loin de se douter de la bombe atomique qu'ils allaient nous sortir 2 ans plus tard.

le 05 Novembre 2012 par ANGEL D


JUDAS PRIEST semble avoir fait le tour de la question en 1988.
Le Heavy Metal de Priest était à son apogée avec "Defenders Of The Faith", 4 ans plus tôt.
"Turbo", qui n'était pas un chef d’œuvre, était plus cohérent et proposait une prise de risque.

Ici Priest accouche d'un album assez fade qui essaye de concilier le caractère FM de "Turbo" avec majoritairement quand même du gros Heavy.

La production est correcte mais bon, elle ne met rien en avant...
L'album part un peu dans dans tous les sens : il n'y a pas d'unité entre les morceaux.

On a même une reprise de Chuck Berry : "Johnny b goode" fade et qui ne groove pas une seconde.
Une curiosité qui aurait pu faire mouche mais la réussite n'est pas au rendez vous.

Le titre "Ram It Down", brûlot heavy censé ouvrir le disque en trombe, fait pâle figure à coté d'un "Electric Eyes "!

"Blood Red Skies" est une repompe de "Out In The Cold" sur "Turbo", en moins bien !

Bref, pas marquant, brouillon, mécanique, sans saveur, un album qui plaira juste à ceux qui veule retrouver du Heavy même si il a été torché comme pas possible.
Peut être le début de la fin pour Priest ?

le 22 Juin 2012 par CéDRIC


En 1988, deux ans après "Turbo", JUDAS PRIEST nous sort "Ram It Down" un album qui possède certains éléments de son prédécesseur. Mais le ton se durcit.

Chansons préférées : le magnifique "Blood Red Skies", "Hard As Iron", "Come And Get It" et la pièce titre "Ram It Down" qui préfigure la direction que le groupe prendra deux ans plus tard sur "Painkiller".

le 09 Octobre 2011 par TONTON CLEM


"Ram It Down" de JUDAS PRIEST, ou comment le combo de Birmingham a réussi à enregistrer un album d'une très grande qualité, bien qu'il soit qualifié de charnière entre le très FM "Turbo" et le percutant "Painkiller". Mais cet onzième offrande du Prêtre vaut bien plus que cette étiquette.

Déjà, comment ne pas exploser de joie à l'écoute de la chanson-titre, un titre époustouflant de bravoure où les guitares de Downing et Tipton déchirent tout sur leur passage. Un classique. Ça continue de plus belle avec "Heavy Metal", qui porte bien son nom et se démarque par une intro énorme signée Glenn. "Love Zone", tout comme "Come And Get It" et "Love You To Death", sont les trois morceaux anecdotiques du disque (des restes de "Turbo", le dernier cité je peux tout simplement pas l'encaisser). On retourne aux affaires avec le stupéfiant "Hard As Iron", une pure tuerie speed où le jeu de Holland est véritablement à l'honneur (quelle frappe, bordel !). Et là, je retiens mon souffle face au pilier central de cet album : "Blood Red Skies" est magnifique, sans doute l'un des meilleurs morceaux épiques que j'ai jamais entendu. Ce chant renversant par un Rob Halford transfiguré, ce duel de guitares infernal, ces synthés omni-présents et, surtout, cette rythmique fracassante... Putain, mais je peux mourir tranquille après avoir entendu ce pur joyau. On va de surprise en surprise avec ce qui suit ! "I'm A Rocker", c'est simple, j'adore ce titre. Je m'identifie complètement aux paroles de ce morceau-hommage à l'amour du rock 'n' roll. Et que dire de cette reprise improbable du grand Chuck BERRY, "Johnny B. Goode" ? Une grande réussite, encore (1988, Marty McFly aurait-il fait des émules il y a 3 ans auprès de nos Metal Gods ?). Enfin, dernier morceau et pas des moindres, un gros mastodonte nommé "Monsters Of Rock, un peu lourd à digérer à cause d'un Rob "queue de cheval" qui en fait des tonnes mais puissant quand même...

N'empêche, "Ram It Down" figure dans mon top 5 du PRIEST assurément, malgré quelques morceaux en deçà. Pour ce qui est du reste, c'est du tout bon. Au final, un album riche en surprises et qui fout une trique monstre à chaque instant.

Coup de coeur du Tonton : "I'm A Rocker".
Le monument absolu : "Blood Red Skies".
Morceaux favoris : "Ram It Down", "Hard As Iron", "Johnny B. Goode".

le 12 Mai 2011 par TYBO44


Cet album est loin d'être un chef-d’œuvre, c'est clair. C'est même d'ailleurs le pire des années 80 (je lui préfère "Point Of Entry" avec une production encore neutre). Ce qui est bien avec le JUDAS PRIEST de cette époque, c'est que même les refrains les plus indigestes, avec la partie de batterie la plus inutile du monde (un vrai métronome dans cet album le père Holland), ça déchire. La moindre bouse ne sera pas anodine car largement relevée par le talent des musicos.
D'ailleurs, à travers cet album, Glenn Tipton nous prouve allègrement qu'il est bien un guitar hero ("Heavy Metal", "Ram It Down"...) et que Rob Halford reste encore et toujours (ça sera encore plus appuyé sur la fournée de 1990) Ze metal God.
Par contre, des titres sont vraiment très très faibles comme "Monster Of Rocks", un espèce de pachiderme extra lent qui n'en finit pas. Les couplets de "Love Zone" sont indigestes au possible... Vu que c'est les PRIEST, ça reste pas trop mal (autant dire que d'autres groupes auraient été heureux de sortir ces chansons).
Pour finir, "Blood Red Skies" vaut à elle seule l'achat du disque (cette voix !!!!).
Au final, c'est ce qui fait le charme de JUDAS PRIEST, les albums sont vachement variés dans leur contenu et les uns par rapport aux autres. On est très loin de "Rocka Rolla" et c'est cette évolution qui me plaît.
Pas un album indispensable, mais très agréable à l'écoute.













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