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Judas Priest
Painkiller

le 27 Septembre 2013 par LINKY439


Jusqu'au bout j'aurai essayé de trouver des défauts à cet album.

C'est peine perdue, car en allant sur ce terrain agressif, puissant et sans concession, le PRIEST accouche d'un album quasi parfait ("Defenders Of The Faith" restant mon chouchou) que beaucoup de monde appréciera.

Ce disque, ou on l'adore, ou on le déteste car trop "bourrin" de la part du PRIEST. Pourtant, une fois que je mets le disque en route, impossible de s'arrêter...

Il y aurait trop à dire sur ce disque, le groupe dégage d'un coup toute la rage accumulée avec le procès fin 89 et écrase tout sur son passage. Telle une supernova, le groupe explose en plein vol en livrant cette dernière offrande au métal.

Le seul "défaut" du disque : le morceau bonus "Leather Rebel" mal produit et avec un Rob à la ramasse lors de l'enregistrement live.

le 30 Juillet 2013 par CH'TI LEMMY


J'ai beaucoup écouté et adoré cet album, mais à présent, avec désormais un certain recul et surtout en ayant pu depuis écouter et découvrir les premiers albums de Judas Priest ("Sad Wings Of Destiny", "Sin After Sin", etc.), je regrette beaucoup que "Painkiller", bien que très plaisant à écouter, montre un groupe qui est devenu très stéréotypé, tant sur le plan strictement musical qu'au niveau de l'imagerie et des paroles des chansons. Les albums des débuts, certes moins directs, moins modernes, moins "aguicheurs", présentaient à la fois une véritable richesse et une certaine recherche, aussi bien sur le plan uniquement musical qu'au niveau de l'imagerie et des paroles des chansons. Ce qui est triste avec les groupes de Hard Rock et de Heavy Metal, c'est que certains ne connaissent le succès et la reconnaissance qu'au moment où ils commencent à affirmer un style plus stéréotypé...

le 20 Décembre 2012 par TONTON CLEM


Si les Mayas ont la faculté de prédire la fin du monde pour les derniers jours de 2012, peut-être ont-ils eu conscience du 3 septembre 1990, date à marquer du fer rouge car 5 Défenseurs de la Foi décident ce jour-là de livrer à la face du monde l'un des méfaits les plus surprenants de l'Histoire du Heavy Metal. À l'aube des 90's, le Thrash vit son apogée avec le Big 4 qui conquiert la planète à coups de "Master Of Puppets", "Reign In Blood" ou autres "Rust In Peace"... Ressortissant des sentiers battus avec un féroce "Ram It Down" et le fameux procès de Reno, JUDAS PRIEST veut riposter face à cette offensive Thrash en embauchant Scott Travis, transfuge de RACER X, à la frappe plus cinglante que son prédécesseur Dave Holland. En résulte leur douzième offrande baptisée "Painkiller", accompagnée d'une pochette parmi les plus flamboyantes de l'Histoire du Metal.

Quelle ne fut pas ma stupéfaction en découvrant ce que je considère comme l'une des plus grandes ouvertures qui existent dans l'Histoire de la musique. Une batterie qui explose de tous les recoins, à une vitesse tout simplement hallucinante, suivie d'un riff écrasant qui décrasse bien les cages à miel... Puis place à Rob qui entonne ses premières lignes, mais cette voix, putain, cette voix... Le Metal God chante dans les plus aigus, au bord de la folie, les soli sont impressionnants de virtuosité, la rythmique d'une brutalité implacable. JUDAS prend tout le monde de haut avec cette chanson-titre d'une violence extrême et insoupçonnée. Le clip aussi vaut tous les superlatifs : le groupe se montre sous son jour le plus sombre, s'exécute de façon meurtrière... Il est loin maintenant le temps des vidéos de "Rocka Rolla", "Heading Out The Highway" ou "Turbo Lover"…

Du coup, après une ouverture aussi monumentale que "Painkiller", l'on pourrait se demander si la suite est du même calibre. Heureusement, le réjouissant "Hell Patrol" vient nous rappeler que JUDAS n'est pas enterré à l'approche de la quarantaine. Le duo historique Downing/Tipton nous sert des parties de guitares toujours aussi majestueuses, en particulier dans ce morceau écrasant comme un bulldozer. Après, on a droit à "All Guns Blazing", dans la pure tradition du groupe. Même constat pour "Leather Rebel", mais lui se démarque par un refrain plus efficace.

Le tourbillonnant "Metal Meltdown" s'ouvre sur un solo sensationnel de la part de Glenn, avant que ne déboule la grosse artillerie avec double grosse caisse au programme, riffs exterminateurs et vocaux toujours aussi grandioses. "Night Crawler", plus progressif, bénéficie d'un refrain maîtrisé et d'un break de toute beauté, Rob usant de sa voix la plus inquiétante pour nous narrer un récit qui fait froid dans le dos... Retour à du plus belliqueux avec "Between The Hammer & The Anvil", qui vaut pour son riff entêtant.

Et voici débarquer "A Touch Of Evil", titre le plus "mélodique" de l'album. Sans doute l'une des chansons les plus dures du groupe, de par une interprétation complètement transcendée de Rob Halford (rien que de l'entendre crier "You're possessing me" me glace le sang) et une ambiance des plus malsaines qui s'y dégage. Ce morceau est tout simplement inoubliable, et le clip oppressant. On achève les hostilités sur un "Battle Hymn" qui introduit le fougueux "One Shot At Glory", dernière machine de guerre de ce "Painkiller", qui s'inscrit dans la lignée de ce que le PRIEST sait faire de mieux.

"Painkiller" est mythique. Tous les titres appellent à headbanguer comme un malade tellement cette musique est d'une force incroyable. Quand j'ai découvert cet album, j'avais rien entendu d'aussi brutal et jouissif à la fois. La production de Tsangarides y est pour beaucoup dans la réussite de cet opus, le dernier grand classique du groupe. JUDAS PRIEST ne sera plus aussi monstrueux que sur "Painkiller". Le combo est au top de sa forme, mention spéciale à Scott Travis (à la frappe la plus monumentale que je connaisse) et, bien sûr, ce bon vieux Rob Halford qui n'a jamais aussi bien chanté que sur ce disque. Et pourtant, même si je préfèrerai toujours le JUDAS fun et joyeux des années 70 et 80, "Painkiller" est un témoignage unique qui a permis d'asseoir pour toujours la réputation d'un géant.

Après "Painkiller", le monde du Heavy Metal ne sera plus jamais le même.

Morceaux favoris : "Painkiller", "Hell Patrol", "Metal Meltdown", "A Touch Of Evil".

le 09 Septembre 2012 par ANESTHETIZE13


Vrai nom : Outcry13
Bon bon "Painkiller"... C'est un album parfait, tout simplement. Aucun temps mort, morceau faible, de refrain moyen, de lignes de chant passables. Non vraiment "Painkiller" est l'album que n'importe quel metalhead ou passionné de musique se doit d'écouter au minimum une fois dans sa vie. Rob Halford n'a jamais chanté aussi bien que sur cet opus, tenez ses prestations sur la pièce-titre (tuerie/speederie infernale) et sur "A Touch Of Evil" par exemple. La production est titanesque... Le son des guitares est acéré, lacérant ! C'est sûr que le Canard a totalement raison quand il dit que commencer à écouter JUDAS PRIEST par cet album est un vrai danger car la motivation d'écouter le reste de la discographie est du coup très faible. Bah oui quoi, c'est normal d'avoir peur d'être déçu... Et en effet le reste de la disco du Priest est déstabilisante comparé à ce "Painkiller"... En 1990 Rob, K.K, Glenn, Ian et Scott se sont offerts une virée en enfer à dos de monstre mécanique (la pochette kitch mais tellement jouissive) pour notre plus grand bonheur !

le 09 Juin 2012 par GILLES


Nous sommes en 1990, année de sortie des Thrash "Rust In Peace", "Seasons In The Abyss", "Cowboys From Hell", "Spiritual Healing", "Left Hand Path" et tutti quanti.
JUDAS PRIEST décide de coller à l'esprit de l'époque et nous sort un album bourrin de chez bourrin ou toute notion de finesse passe à la trappe. Où est donc le groupe inspiré et mélodique d'antan, celui de "Sin After Sin" et autres bijoux ?













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