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Tin Machine
Tin Machine
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le 30 Août 2022 par ESKAPEESKAPE


Fin 80', David Bowie est au bout du rouleau en terme d'inspiration, son dernier album solo est assez catastrophique musicalement mais la tournée mondiale est plus que profitable.
Il a enfin les retombées financières d'une carrière déjà bien remplie mais il n'arrive plus à s'exprimer.
Lui qui a pris l'habitude de toucher à tous les instruments sur ses albums a là besoin d'être encadré dans un vrai groupe à l'ancienne (comme son ex groupe The Spiders from Mars sur trois albums dont le bassiste rejoindra URIAH HEEP) ; groupe que l'on découvre sur la remarquable pochette, dont les membres sont placés différemment suivant le support cassette, CD ou vinyle.

Pour ce faire, il recrute des amis communs avec Iggy Pop (les deux frères Sales) et un guitariste farfelu brutiste (qui intégrera The CURE à la mort de Bowie) que lui a présenté la femme de celui-ci alors qu'elle est agente sur la tournée "Never Let Me Down".
Bowie revient à ses premières amour Hard Rock des 70' période très Black Sabbatienne de "The Man Who Sold The World" agrémentées des délires d'arrangements guitaristiques façon "Aladdin Sane", "Scary Monsters", "Lodger" ou plus tard "Earthling".

Le résultat est un premier album Metal assez éprouvant (le second, "Tin Machine II" est d'un abord plus facile) en raison du son et de la production.

En effet, si nous avons droit à un Hard Rock Metal et parfois FolkvPunk Rock avec un son franc et chaud, on navigue entre une acoustique garage et une salle de concert, la réussite est d'ailleurs en terme de rendu des instruments (belle frappe de batterie, basse très ronde) et des chœurs (la voix aiguë des frères Sales) mais la voix de Bowie (il susurre, chante, crie, invective et hurle) est parfois agaçante dans son placement audio.
En effet, elle est tout simplement trop proche de l'auditeur et aurait méritée d'être un peu plus en retrait car elle dessert les morceaux.
On a l'impression que l'ingénieur du son règle les volumes de chacun en direct live sans mixage final sur le disque.
Ainsi, on rentre dans la surenchère quand Reeve Gabrels doit faire sonner sa guitare et que Bowie doit chanter ; ainsi, bonjour les maux de tête, ce qui est dommage.

Côté composition, on a du bon Hard Rock ("Tin Machine", "Under The God", "Crack City", "Sacrifice Yourself"...) avec quelques riffs Punk ("Bus Stop", "Pretty Thing") et des morceaux plus typés Iggy POP ou PIXIES ("Prisoner Of Love", "Run", "Baby Can Dance"...).

Un album original, pas forcément très accessible pour un pur metalleux. 3,5 étoiles sur 5.

le 29 Août 2022 par FINISHERFRANKY


Non non Dark Beagle tu ne m’auras pas fait ch… par cette chronique car Bowie fait aussi partie de mon panthéon d’amateur de Rock. Cet écart dans la ligne éditoriale fait du bien. J’ai acheté cet album à sa sortie mais je n’avais pas écouté TIN MACHINE depuis la sortie du Live, parce que j’ai les trois albums du groupe. À l’époque j’avais aimé, même bien aimé, jusqu’à être au concert de Bercy le 30 octobre 1991. Je pense que j’avais dû être aveuglé par l’aura de Bowie, qui montrait encore sa capacité à chambouler sa carrière. Du genre c’est Bowie c’est forcément au moins intéressant si ce n’est bon. Avec le recul et la réécoute grâce à la chronique je sens des fourmis sur "Under The God", qui reste une un chouette titre plein d’énergie. J’aime aussi "Heaven’s In Here", aux accents DOORS sur le refrain, "Crack City" tout droit sorti de la période "Aladdin Sane", "Bus Stop", "Pretty Things" et puis, en gros, ça s’arrête là pour moi. Sur les titres "Tin Machine" et "Video Crimes" ça tourne d'ailleurs à l'agacement. La synthèse de Dark Beagle autour de la bande de potes contents de jouer ensemble est juste. On préférera nettement l’écoute du second si on veut s’intéresser à TIN MACHINE je pense. Au final une réécoute qui m’apporte de la déception et en toute logique je devrais ne mettre qu'une étoile, mais... c'est Bowie, c'est forcément au minimum intéressant HiHi.













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