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Sum 41
Does This Look Infected?
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le 19 Mars 2021 par MRGLAND
Comme d'autres, j'ai 'grandi' avec SUM 41 et cet album est un de ceux qui ont le plus tourné durant mon adolescence. À tel point que, plus tard, je suis devenu totalement incapable de l'écouter à cause de tous les souvenirs, bons ou mauvais, qu'il me ramenait en mémoire. La nostalgie me rend triste...
Quand j'ai vu la chronique et sa kro-xpress apparaître avec ces notes dithyrambiques, j'ai été sceptique. Était-il possible que ce lointain souvenir adolescent ait réellement été un vrai, grand album ? En relançant "Does This Look Infected?" après des années sans y jeter une oreille, je m'attendais à être déçu. Et finalement j'ai (re)pris une claque incroyable. Cet album, dans son style, est tout simplement parfait. Rien à redire. Tout est à sa place. Cinq étoiles sans hésiter, en partant d'un mauvais a priori, c'est rare. Chapeau.
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le 16 Mars 2021 par SNAKEPIT
SUM 41 ? Une bande de clowns même pas drôles. Plus sérieusement, c'est typiquement le genre de groupe dont il faut se farcir toute la discographie pour parvenir à trouver un titre potable (s'il y en a un), c'est le genre de groupe qu'on écoute quand on est au collège et encore puceau, puis qu'on lâche une bonne fois pour toutes après avoir grandi et élargi son horizon musical. Or, justement, j'avais déjà vingt-six ans en 2002. En parallèle au groupes de Hard Rock/Metal (METALLICA, MEGADETH, GUNS N'ROSES, SKID ROW, RED HOT CHILI PEPPERS, IRON MAIDEN, QUEEN, Ozzy OSBOURNE, ALICE IN CHAINS...) qui ont contribué à me façonner dès le début des 90s, je me suis fait les dents avec des groupes comme BAD RELIGION, RANCID, The ALMIGHTY, The WILDHEARTS, SOCIAL DISTORTION. Alors, autant dire que SUM 41 n'avait aucune chance de me plaire quand il a débarqué, d'autant que quelques années plus tôt, je ne supportais déjà pas les GREEN DAY, OFFSPRING, BLINK 182 et autres.
En tout cas, je constate que depuis une vingtaine d'années, le public Rock au sens large n'est vraiment pas exigeant pour un sou pour en arriver à plébisciter un groupe aussi caca-pipi (ce constat est également valable pour le Nü Metal) et la longévité de celui-ci (une vingtaine d'années au compteur) est à proprement parler hallucinante, aberrante (et le fait que les gens trouvent ça normal, n'y trouvent rien à redire l'est au moins tout autant, hein !).
Il y a quarante ans, un groupe comme SUM 41 n'aurait même pas tenu trois mois. Sérieusement, vous imaginez ce groupe en première partie de The EXPLOITED, GBH ou MISFITS au début des 80s devant un public à cran ? Mais ils se feraient lyncher au bout de trois minutes ! C'est bien la preuve que depuis qu'on est entré dans le XXIème siècle, l'industrie musicale marche complétement à côté de ses pompes.
Quitte à citer des contemporains de SUM 41 qui valent le détour, autant se tourner vers leurs compatriotes de DANKO JONES, les Néerlandais de PETER PAN SPEEDROCK ou encore les Américains de The DISTILLERS: en terme de qualité de compos et d'énergie pure, ces groupes défoncent sans problème les clowns de SUM 41.
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le 13 Mars 2021 par SHARP
On adore parler "d'album de la maturité" au sujet de certains groupes.
Ici, on fout le fun à la poubelle - fini les délires des premiers albums ("Fat Lip", "In Too Deep" et autres hymnes à la déconne), le groupe n'est plus là pour rigoler (sauf peut-être sur "A.N.I.C.") et quand on retrouve les riffs un peu sautillants des premiers albums, on se retrouve avec des samples vocaux qui nous disent que les jeunes se suicident de plus en plus... Ouch.
Le son s'est metallisé - merde, ce final à la double pédale sur "Mr. Amsterdam", jamais on ne l'aurait eu chez BLINK, THE OFFSPRING et consorts, c'est un riff quasi METALLICA et ça résume bien la grande différence entre les canadiens et leurs consorts de l'époque : comme ils le disent sur "Fat Lip", "Maiden and Priest were the gods that we praised" ! Les guitares sont lourdes, on a des soli pas dégueu... SUM 41 n'est plus le petit groupe de skatos qui buvait des coups à l'arrière des pickups dans des soirées de lycée. 31 minutes, 12 brûlots, no bullshit comme on dit. J'adore ce disque, bordel.
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le 13 Mars 2021 par PILGRIMWEN
À l'époque, nous appelions cela du Pop Punk. Comme quoi, les étiquettes... J'ai gardé un moins bon souvenir de SUM 41 que de BLINK 182. Ça et les GREEN DAY, The OFFSPRING et consorts. Du Rock radiophonique qui a bercé une génération. Les paroles ne cassaient pas trois pattes à un canard, l'idée étant surtout de dégager du "fun". Couplons ça à des séries télévisées comme "Malcolm" et on saisit un peu l'essence de cette époque. Époque insouciante.
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