Vous reprendrez bien une p'tite dose de GRETA VAN FLEET Bashing ?
Et si, une bonne fois pour toutes, on faisait abstraction de ces références sempiternelles à ce bon vieux Dirigeable, à la similitude du timbre de voix de Joshua Kiszka avec celui de Percy, qui focalise les 2/3 des critiques à l'endroit de GVF, depuis plus de deux ans maintenant... Pour se concentrer sur l'identité musicale de ce "Anthem Of The Paeceful Army" ?
Et huit mois après sa sortie, chaque écoute de cet album ne génère chez moi aucune lassitude (je n'en dirai pas autant du dernier RIVAL SONS), avec une priorité à des titres tels que "When The Curtain Falls" et son riff initial "boosté" par une section rythmique jamais prise en défaut, "Lover, Leaver (Taker, Believer)" dont la version 'live" captée au John Anson Ford Theater, L.A. est un "must" sans égal, où Jacob Kiszka maîtrise sa Gibson avec brio, dans lequel il faut s'immerger sans retenue, "You're The One", petite ballade acoustique sans prétention, mais dont on a instinctivement envie de reprendre le refrain, tout autant que "Anthem" dont le chœur "gospel" rivalise sans difficulté avec celui de "Shooting Stars" en clôture de "Feral Roots" de RIVAL SONS (tiens, comme on se retrouve !).
Faisant fi des influences "ZEPPELIN-iennes" manifestes de "From The Fires", cet album brille par ses mélodies accrocheuses qui ne manquent pas de vous faire tendre l'oreille... Et qui, progressivement, prennent de réelles distances d'avec celles de leur glorieux aîné, quoi qu'on en dise, bien loin du terme "d'usurpateur" dont se targue Dark Beagle. Et quitte à me répéter, je pense que les frangins Kiszka sont loin d'avoir exploité tout leur potentiel "créatif" (à l'identique des frères D'Addario des LEMON TWIGS qui brillent par leur singularité, et à qui on a reproché, dès leur premier album, de faire du sous-Glam, du sous-QUEEN, etc.) et qu'ils pourraient heureusement nous surprendre dans les années à venir... C'est tout le bien qu'on leur souhaite.
