Avant cette chronique de l'ami Jeff, j'étais à peu près sur de mettre un 3/5 à cet album basé sur mes souvenirs. Comme quoi, une réécoute peut faire du bien...
Pour ce premier baroud d'honneur, l'inspiration est revenu chez nos musiciens japonais ! L'arrivée d'Akio va venir à nouveau stabiliser la place de guitariste dans le groupe, et bien que je préfère le style un peu plus "déluré" (dans le sens créatif du terme) d'Hiroya Fukuda, le petit jeune saura proposer des solos et des titres très réussis à travers le reste de la carrière d'ANTHEM.
Ce "Domestic Booty" commence par le furieux "Venom Strike", une petite bombe qui montre bien qu'ANTHEM avait encore coeur à en découdre, avec un excellent solo de guitare ! C'est d'ailleurs un album tout en puissance, avec beaucoup de gros choeurs et de cris de Yukio (qui n'aura sans doute jamais autant "gueulé"). Dans les réussites ultimes, on peut aussi citer l'énorme "Cry In The Night", pied au plancher et tubesque au possible, qui montre encore une fois que le groupe n'est jamais aussi efficace que quand il galope !
Le disque est d'ailleurs rempli de bons morceaux, même ceux au tempo moins relevés, bien que certains soient un peu trop lourdingues ("Heavy Duty" en tête).
Ceci dit, je dois dire que je ne suis de mon côté pas un grand fan de la production de ce disque, qui me semble manquer de basse (et avec un son de cymbale fort désagréable qui porte préjudice à "Devil's Inside"). Je préférais le gros son de années 80 (la double "Gypsy..."/"Hunting...") sur ce point-là, mais l'inspiration du groupe rattrape le tout et permet de clore la première partie de la carrière d'ANTHEM sur un très bon point.
Note réelle : 3,5/5 arrondi à 4.
