Effectivement un album que j'attendais de voir sur NIME depuis longtemps ! Merci à Jeff d'avoir complété la discographie d'un groupe trop méconnu à mon avis, et ce malgré la popularité du chanteur depuis qu'il a été embauché par KAMELOT.
SEVENTH WONDER est un des trois groupes qui ont relancé mon intérêt pour le Metal Progressif dans les années 2000, avec CIRCUS MAXIMUS et HAKEN.
J'ai découvert ces jeunes gens avec "Waiting In The Wings", qui m'est donc toujours cher, un album simple et efficace avec des titres ni trop longs ni trop complexes, mais très efficaces, quand l'album suivant, "Mercy Falls" et son concept d'histoire d'amnésie (rappelant un peu le "Metropolis Pt II: Scenes From A Memory" de DREAM THEATER) qui prime sur la qualité des riffs et des mélodies me laisse plus de marbre.
Eh bien "The Great Escape" nous offre le meilleur des deux mondes, avec six titres bien ficelés, de "Wiseman" qui ouvre l'album de façon assez majestueuse avec un Karevik au top, à la jolie ballade "Long Way Home" qui prend son temps, installe une certaine ambiance avant de se métalliser sérieusement dans la deuxième moitié...
Aucune faute de goût dans ces six premiers titres, et pourtant ce qu'on se passe et repasse, c'est le titre phare "The Great Escape".
Il nous permet d'explorer toutes les facettes de SEVENTH WONDER, duo voix / guitare acoustique, orchestrations classiques, bons riffs, solos, parties instrumentales progressives, long passage atmosphérique garni de piano qui amène à une ballade très agréable, puis les motifs de la première partie reviennent, nous entraînent vers des riffs très heavy et une partie plus sombre… puis à nouveau changement pour de l'acoustique… Les nuages sombres et lourds s'écartent momentanément pour une courte partie a capella avec une voix féminine magnifique…
Quand arrive à nouveau le motif d'introduction à la guitare acoustique, on a compris que la boucle est bouclée. Que l'album se termine, comme un générique de fin au cinéma. C'était bien, pas ennuyeux, parfois périlleux, souvent émouvant, jouissif aussi. Il faudra y revenir !
Ayant mis un généreux 4/5 à "Mercy Falls" je ne peux ici qu'opter pour le 5/5 sans hésitation. Tommy Karevik y est étincelant, et le groupe est absolument irréprochable de bout en bout.
Pour "Tiara" qui va lui succéder d'ailleurs, huit ans plus tard, la marche sera bien trop haute.