Recherche avancée       Liste groupes



Moyenne établie
sur la base de
11 commentaires notés  
[?]



Beast In Black
Berserker
Page   1 | 2 |

le 18 Juin 2018 par REN


Bonsoir,
La première chose que je me suis dite à l'écoute de cet album l'hiver dernier c'est pourquoi diable Anton Kabanen avait-il quitté BATTLE BEAST ?
En effet ce "Berserker" n'aurait pas dépareillé dans la discographie du groupe finlandais, il est notamment dans la même veine que le dernier "Bringer Of Pain".
La deuxième idée ? Que cette séparation me convenait si c'était pour obtenir deux albums de cette qualité. Parce que oui j'ai aimé cet album, ces claviers kitsch, cette tendance Popisante voir parfois Electro, les variations vocales incessantes de Papadopoulos (me demande comme cela peut rendre live tiens), l'ambiance Power (très) mélodique mais assez variée des compos.
La troisième réflexion ? Que cet album ne laisserait pas grand-monde indifférent ; pas qu'il puisse plaire à tous, mais qu'il amène des avis tranchés comme l'illustrent parfaitement cette chronique et les avis divergents qu'elle engendre.
Mon ultime ressenti ? C'est que je comprends tout à fait ces critiques : que le chant puisse être exaspérant, les claviers insupportables et les tentatives Electro plus que crispantes. D'ailleurs, suivant mes humeurs, il m'est impossible ou au contraire jubilatoire de l'écouter. Mais il faudra faire attention à BEAST IN BLACK, au même titre que BATTLE BEAST, de ne pas aller "un pont trop loin" sur le chemin de la facilité conduisant à la mièvrerie en abusant des "sucreries" faciles inspirées des plus sordides top 50. Je comparerais à un groupe qui, dans un autre registre, s'est finalement vautré dans cette fange sur son dernier album, "InVader", leurs compatriotes de RECKLESS LOVE et ont versé du mauvais côté de la rivière Kwaï.

le 16 Juin 2018 par DARKMORUE


Probablement un des albums qui m'a le plus fait plaisir depuis un paquet de temps.

C'est fun, c'est énergique, ça se prend pas au sérieux et ça arrache la tronche quand ça choisit d'envoyer du bois. Déjà un groupe de Heavy Power qui base son concept sur le manga Berzerk ça a de quoi émoustiller. Le groupe arrive à proposer des tubes de fou furieux ("Blind And Frozen", l'un des plus grands hymnes de NIGHTWISH), du débile profond à crever de rire ("Crazy Mad Insane") mais quand il veut faire parler la poudre on lève le poing comme rarement. Le premier titre est l'un des morceaux les plus épiques et fédérateurs de la décennie, et permet surtout un constat : ce chanteur. PUTAIN. MAIS CE CHANTEUR. Une variété de registre incroyable, et le niveau d'un Rob Halford quand il donne dans les aigues ou son registre agressif ("Zodd The Immortal" et ses 12 000 solos aurait pu figurer sur "Firepower"). Suffit d'écouter la très typée Eurovision "Born Again" pour comprendre l'énorme branlée vocale que nous administre le monsieur.

Un grand album, probablement celui que j'ai le plus écouté ces derniers mois, note ultime, n'en déplaise aux rageux.

le 16 Juin 2018 par JENLAIN

BEAST IN BLACK... Je n'avais jamais écouté ni même entendu parler quand, ce 8 décembre 2017, je venais voir WASP à l'Elysée Monmartre. Je ne savais même pas qui était en 1ère partie. Et est arrivé BEAST IN BLACK. Et j'ai détesté. Et j'étais loin d'être le seul. De très bons musiciens d'accord mais quelle musique !!! Des refrains bateaux, des riffs simplistes, ces samples au son ignoble, ce chanteur qui tient vraiment à prouver qu'il sait tout chanter, y compris la caricature du chant pompier !! Et je ne parle pas de ces attitudes bien rock'n'roll que je croyais abandonnées par le moindre groupe de balloche des 90's, de ces mises en scène où je m'attendais presque à voir arriver le metteur en scène pour rectifier l'inclinaison d'une guitare ou le placement d'un pied... Tout ce que je déteste, musicalement, spirituellement et visuellement. On a été plusieurs dans l'assistance, des gens qui ne se connaissaient pas, à se regarder avec détresse quand est arrivée cette caricature de "Final Countdown" qui est déjà en lui même un morceau caricatural ! L'assistance, d'abord enthousiaste puisque l'attente a été TRES longue, au fur et à mesure du concert se clairsemait. Vers la fin, la buvette était débordée. Vraiment pas un bon souvenir, heureusement WASP a été impérial !!
Cette prestation est restée un très bon sujet de sarcasme entre nous.
Maintenant, je lis cette chronique et, puisque plus de 6 mois ont passé, je réécoute l'album. Impression idem !! Rien à rectifier ou à rajouter, je déteste !! Donc je ne note pas. Mais j'en pense pas moins...

le 16 Juin 2018 par DEFLEP666


ATTENTION : je ne lis jamais les critiques avant de me faire ma propre opinion. Donc je regarderai l'avis de Jeff après cette petite intervention.

J'ai téléchargé ce CD il y déjà quelques temps (téléchargement légal à un peu plus d'un euro pour l'album) et finalement je l'ai très peu écouté donc je viens de le remettre sur ma chaîne pour donner un avis partial. Je dois avouer que je ne l'ai pas beaucoup écouté.
Le groupe dans son ensemble n'est pas mauvais, les musiciens tiennent la route et le chanteur a une bonne tessiture de voix.

L'album démarre bien je trouve avec "Beast In Black". Je retiendrai aussi "Hell For All Eternity" et "Go To Hell". Que dire de la ballade qui clôture ce disque ? Elle est assez inutile bien que la partie de guitare soit sympatoche.
Ce qui me gêne beaucoup dans ce "Berserker", c'est la voix du chanteur. Ses changements de régimes outranciers sont vraiment ennuyeux voire désagréables.

J'ai l'impression que le groupe a le cul entre deux chaises et ne sait pas où se situer.

Bref, pas un mauvais album mais certainement pas un disque qui restera dans les annales.
Je metterai 2,5 arrondi à 3 mais vraiment pas davantage.

Maintenant je vais pouvoir lire la chronique de Jeff.

le 16 Juin 2018 par CANNARAS


Ma foi, on dirait bien que les avis sur ce disque sont particulièrement tranchés.
Posons les bases : BEAST IN BLACK n'invente pas grand chose. C'est un groupe de Power Mélodique. Mais il arrive quand même à faire une musique personnelle avec l'application d'une philosophie désarmante de simplicité : ici, on fait le too much. Tout est poussé à fond. Le son se noie dans le numérique avec une batterie plus proche du beat Techno que de la batterie Heavy. Le son peut paraître compressé, comme le souligne Jeff. Perso, je le trouve trop surfait, pas assez organique, trop froid. C'est à mon sens le gros point faible.
Les claviers sont partout, envahissent l'espace. Mais on parle ici de claviers très typés Pop voire Disco. Oui, carrément.
Cependant, les guitares ne sont pas oubliées même si on ne trouvera guère de quoi s'enthousiasmer sur les riffs bateaux et les soli sympa mais dans l'ensemble peu transcendants à mon avis.
Parlons enfin du chant. Là encore, on navigue dans les extrêmes. Yannis Papadopoulos peut passer sans problème d'une voix féminine à une voix presque hurlée.
Voilà donc comment on peut résumer ce disque : sur une base Power Metal, BEAST IN BLACK rajoute avec une belle générosité des claviers Disco, une approche Techno, quelques sonorités pop le tout est livré avec un gros son bien numérique. Mélange quelque peu improbable.
Mais, chez moi, cela fonctionne. Car les chansons sont bonnes. Anton Kabanen est un putain de bon compositeur. Il est largement au dessus de la mêlée lorsqu'il s'agit de composer. On passe un bon, voire un excellent moment, pour peu que l'on accepte le son et son melting-pot musical qui ne seront pas du goût de tout le monde.













1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod