Ici, deux saisons se mélangent, à savoir l'hiver et l'été.
On ne sait pas vraiment quelle saison nous sommes réellement, ce qui fait de "...And The Circus Leaves Town" un opus qu'on peut écouter lors de ces deux périodes, sans aucun problème.
Le soleil de plomb du précédent méfait est présent, mais le sol est désormais recouvert d'une épaisse couche de glace dans laquelle on peut apercevoir son propre reflet flouté.
Il est indéniable que nous sommes en présence de musiciens qui se défoncent pas mal... Ce qui pourrait nous amener à penser que leur musique ne ressemble pas à grand chose... En fait non.
Disons qu'ils ont le talent en plus, ce qui fait toute la différence avec des musiciens qui se défoncent en studio et qui préparent une merde inaudible n'ayant aucun sens, seulement comprise par ses géniteurs.
La drogue stimule la créativité des membres de KYUSS, ça ne fait aucun doute.
Ils se défoncent pour nous, afin de nous emmener vers des contrées enfumées qui doivent de préférence rester interdites pour l'Homme, ils partagent leur expérience toxique qui sera inoffensive pour les neurones de l'auditeur, mais pas sans conséquence spirituelle.
En clair, pas besoin de prendre de drogues, KYUSS nous a laissé de superbes incarnations de cet univers irréel et dangereux.
Rien que pour ça, on peut qualifier leur musique d'exceptionnelle et de réellement géniale !