Internet est capable de choses magnifiques quand on y pense. Et ce ZEAL AND ARDOR est un bon exemple.
Le premier album m'en touchait une sans faire bouger l'autre comme on dit. J'avais été interpelé par cette mixture étrange, mais à part l'ouverture "Devil Is Fine", je n'en gardais pas grand chose. Les morceaux s'éparpillant sans doute un peu trop et n'étant pas assez marquants. Ce deuxième opus exploite encore davantage le potentiel extraordinaire de ce concept et l'effort porté à la composition porte cette fois ses fruits. Ces fruits étrangers puisque c'est le titre ont mûris dans la tête de Manuel Gagneux et nous explosent à la face, nous donnant de superbes réussites telles que : "Gravedigger's Chant", "Servants", "Don't You Dare", "Row Row", "Ship On Fire", "You Ain't Comming Back", "We Can't Be Found", et le final "Built On Ashes" d'une beauté à couper le souffle.
Ces morceaux parsèment l'album de leur efficacité immédiate et compensent d'autres moins inspirés.
Pas un chef d’œuvre, mais une curiosité bien faite qui donne envie d'écouter la suite.