Alléluia ! Cette chronique est totalement inattendue !
Un groupe très underground de la NWOFHM !
Un groupe qui n'a bénéficié d'AUCUN soutien de cette chère presse Hard hexagonale de l'époque, qui était pourtant quasiment notre SEULE source d'information au cours des années 80, à nous, hardos de Province (Breton, pour moi, c'est pas vraiment l'Auvergne, mais vive Vercingétorix, quoi !).
Un album, donc, descendu, par nos "chers" METAL ATTACK et ENFER : après cela, qu'elle chance restait-il au groupe de rencontrer le succès ? Quasiment aucune du fait de l'attitude de journaleux qui préféraient monter en épingle des groupes de la région parisienne, pourtant pas vraiment plus doués ou intéressants que VOODOO CHILD (je ne citerai pas de noms, mais ce n'est pas l'envie qui me manque, mais, bon, si ça intéresse, on pourrait lancer le débat...). En 1985, la décentralisation n'avait toujours pas eu lieu en ce qui concernait le Hard Rock !
VOODOO CHILD, donc, qu'il m'a fallu 30 années pour découvrir, au hasard d'une écoute sur YouTube (vive YouTube !)... Après avoir laissé ce groupe de côté suite à la lecture de deux chroniques pour le moins défavorables en... 1985 ! Il faut dire qu'il y avait une sacrée concurrence à l'époque !
Bref. Je suis littéralement tombé sous le charme de ce Hard hispano-arverne, pour les mêmes raisons, peu ou prou, que CHAPOUK (qu'elle soit remerciée de son initiative, que fait donc DARK SCHNEIDER ? ).
Que dire de plus ? Certes, l'album n'est pas parfait (production...). Mais, en 2016, ce disque possède un charme et une présence que bon nombre de têtes d'affiche internationales de 1985 n'ont plus depuis longtemps !
À la décharge des "Metal Enfer magazines" il faut quand même avouer qu'en 1985, VOODOO CHILD sonnait déjà daté, l'album aurait en effet pu sortir en 1979-80 : le groupe avait donc un bon train de retard, c'est indéniable ! Mais une trentaine d'années plus tard, cet handicap s'est effacé : seul le temps demeure juge, au final ! Et l'écoute de ce disque celtibère est plus que recommandable !
Une seule crainte, toutefois : qu'ils se reforment ! Il vaut mieux laisser les choses telles qu'elles sont : les récentes reformations d'autres groupes gaulois de l'époque ne sont pas vraiment reluisantes (ici encore, pas de noms, mais ça me brûle les doigts !).
« Le passé est passé, et ce qui est mort est mort ! ».