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6 commentaires notés [?]
Yngwie Malmsteen
Blue Lightning
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le 24 Novembre 2019 par TONIO
Sans être un inconditionnel de l'artiste, je possède quelques albums des années 80 que j'écoute avec grand plaisir. En plus d'être un virtuose hors pair, il est indéniable que notre homme possède une inspiration réelle (le feeling comme on dit). Certaines chansons me mettent presque la larme à l'oeil ("You Don't Remember", rhaaaa !). Alors par curiosité j'ai jeté une oreille sur le présent disque. ZZ TOP étant un groupe que j'adore, j'ai attaqué par "Blue Jean Blues". La vache, la douche froide ! La production déjà, est dégueulasse, y a pas d'autres mots. Ce titre est l'un des plus sensuels et sensibles du trio texan, tout en retenue, une pépite. Une pépite que Malmsteen massacre allègrement, remplaçant les notes délicates de Gibbons par un tsunami lourdingue de gammes sans aucune âme. On dirait presque de l'improvisation tellement c'est bancal. Un carnage. S'il était mort, Gibbons se retournerait trente-six fois dans sa tombe. Conclusion certaine, Malmsteen et le Blues, c'est deux systèmes solaires différents. J'ai tenté quelques autres morceaux, même sinistre constat. Avec une carrière aussi longue derrière lui, proposer un étron pareil est une insulte à la musique en général et à ses fans. Beurk beurk beurk beurk...
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Par Nightfall In Metal Earth
Salut Tonio,
Juste une petite remarque sur cette phrase de ton commentaire : " On dirait presque de l'improvisation tellement c'est bancal"
En l’occurrence, c'est effectivement de l'improvisation. Ce qui est d'ailleurs plutôt raccord avec le style (il n'y a pas de liens entre improvisation et "bancal", y'a juste les bonnes impros et les mauvaises). Malmsteen improvise ses solos depuis pas mal d'années désormais, et dans son cas à lui il faut avouer que ça ne lui réussi pas...
DS.
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le 19 Octobre 2019 par TED
Atroce. Enfin, jusque "Paint It Black", parce que je n'ai pas réussi à aller au-delà lors de mes trois écoutes.
Je ne m'étais pas penché sur du matériel nouveau de Malmsteen depuis son concerto de 1998, et je ne comprenais pas trop les critiques qui disaient que Malmsteen shreddait beaucoup trop sur ses albums plus récents - shredder, n'est-ce pas ce qu'il avait toujours fait dans ses chansons depuis son "Rising Force" en 1984 (même si à des degrés divers au fil des albums, certes) ? Mais maintenant je comprends : en fait la moitié de chaque titre composé ou interprété par Malmsteen n'est plus une "chanson", c'est une série de montées et de descentes de gammes à la vitesse de la lumière, sans rapport avec le reste du titre, et ça s'appelle un solo chez Malmsteen. Le bougre est toujours ultra-rapide, mais c'est très désagréable à écouter. Les super-fans diront peut-être qu'au bout de cinquante écoutes, si, on arrive à faire le lien entre "mélodies" des soli et chansons ?... Mais souffrir cinquante fois pour éventuellement découvrir un bout de mélodie, non merci, je préfère mieux investir mon temps !
Ajoutez à cela la voix médiocre de Malmsteen et le son synthétique et déplaisant (très déplaisant au casque) de la boîte à rythmes, ben voilà, c'est atroce.
En 1985, Malmsteen disait qu'il était un viking. En 2019 il explique qu'il aime avoir le nez au vent quand il conduit ses ferraris. Le gars a dû incroyablement bosser dans sa vie, donc si son labeur lui permet d'accéder à son rêve de posséder des voitures de luxe, tant mieux pour lui, vraiment. Mais je ne peux m'empêcher de penser qu'il s'est un peu perdu dans son succès. Un vrai talent gâché, quel dommage.
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le 03 Juin 2019 par TOXIC
"En conclusion, Malmsteen nous montre ici qu'il est encore capable de sortir des albums de bonne facture, sans pour autant changer radicalement de style. Il serait pourtant intéressant qu'il réfléchisse à la bonne surprise d'un opus rempli de "Magic City"!"
Voilà ce qui clôturait mon commentaire sur la chronique de "Perpetual Flame"... J'étais un sacré visionnaire !
Bon ce n'est peut-être pas l'album espéré, le mec aurait pu se reprendre un vrai groupe pour fêter le fait qu'il re-signait un vrai deal de distribution... Et puis, certes mais ce n'est pas nouveau, se la jouer plus discret question descentes de manche... Mais bon, moi je l'aime assez au final cet album !
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le 22 Avril 2019 par SWISSIDOL
Pour commencer, on ne peut qu'être surpris par la rareté de vrais plans blues sur un album censé célébrer cette musique. Ensuite, même si Yngwie est un prodige, il semble autant fait pour jouer du blues que moi pour faire du tricot. Enfin, pas mal de choix de reprises peuvent décevoir : "Demon's Eye", déjà fait; "Smoke On The Water", tellement bateau, etc...
En bref, un album très mineur malgré quelques moments plaisants.
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le 19 Avril 2019 par HEYDRICH
Un nouvel album pour le Suédois qui ne veut pas mourir et qui joue toujours plus rapidement que son ombre. La rédemption est-elle au rendez-vous ? La chute vers l'oublie se poursuit-elle ? L'ennuie gagne-t-il toujours du terrain dans l'oeuvre de Malmsteen ? Malheureusement, la trop longue descente vers l'enfer se poursuit, en place depuis au moins 2008, soit onze ans d'insipidité. Pour tenter de se relancer, Yngwie se tourne donc vers le Blues, musique de ses premiers émois électriques et une autre occasion de retrouver ses maîtres, soit Hendrix et Blackmore. Théoriquement une bonne idée, qui tombe à plat très rapidement. Tout d'abord, le Blues est une musique d'émotion et de tripes et ici, rien de tel... Tout semble froid, formaté, tout pour les solos qui, effectivement, sont spectaculaire mais tellement convenus et sans grande originalité. Et pour notre plus grand malheur, Malmsteen poursuit sa carrière de chanteur, lui qui ne possède pas une grande voix capable de porter des émotions, bien au contraire. Ce qui aurait pu être sauvé par un vrai chanteur ne l'est donc pas. Reste donc les pièces instrumentales, genre inventé en grande partie par Malmsteen et qui devrait être sa chasse gardée. Mais bon, ici aussi l'inspiration semble s'être envolée vers des cieux plus inventifs. Donc vivement un nouvel album instrumental avec un vrai producteur qui pourrait repousser le Suédois dans ses derniers retranchements pour y puiser une inspiration depuis longtemps disparue. Mais le présent ouvrage, impossible de mettre davantage qu'une étoile, considérant tout le potentiel gaspillé.
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