Le chanteur emblématique d'IRON MAIDEN fait son apparition dans le groupe avec "The Number Of The Beast". Un excellent vocaliste lyrique, aux capacités bien supérieures à celles de Di'Anno, qui va apporter aux Britanniques ses talents de compositeur et de frontman charismatique et qui va permettre à la Vierge de franchir un nouveau cap, aussi bien en termes de compositions que de réussite commerciale.
"The Number Of The Beast" est considéré comme un classique du Heavy Metal, à juste titre. "Children Of The Damned" ? Un classique. "The Prisoner" ? Un classique. "22 Acacia Avenue" ? Un classique. "The Number Of The Beast", "Run To The Hills" et "Hallowed Be Thy Name" ? Des classiques également.
Dans "The Number Of The Beast", on retrouve des compositions courtes et directes qui n'auraient pas dépareillé sur les albums de l'ère Di'Anno, "Invaders" étant l'exemple le plus parlant. Néanmoins, les compositions longues se révèlent plus nombreuses : on compte 3 titres de plus de six minutes sur cet album. Les albums suivants avec Bruce Dickinson vont confirmer cette tendance du groupe à proposer des chansons plus longues, aux structures plus recherchées.
La paire Murray / Smith est redoutable, et signe des riffs et soli de guitare mémorables. Clive Burr, dont il s'agit du dernier album avec la Vierge, propose un jeu très efficace (notamment la fameuse introduction de "Run To The Hills").
"The Number Of The Beast" n'est néanmoins pas exempt de défauts, défauts que l'on retrouvera dans ses deux successeurs. Le fameux "Gangland" n'est définitivement pas un bon titre, et la chanson d'ouverture est bonne, sans plus. Note maximale tout de même, parce qu'il s'agit d'un des MAIDEN que j'ai le plus écoutés, et c'est un gros classique.