1982, fut pour moi un tournant dans l'histoire du Hard Rock, du Heavy Metal, du Metal tout court. "Blackout", "Restless and Wild", "Screaming for Vengeance" et ce "The Number of the Beast" y furent les pierres angulaires.
Arrivée d'un nouveau chanteur, évoluant dans un registre très différent de son prédécesseur, le frontman Bruce Dickinson.
Voix haut perchée, il officia dans un autre groupe issu de la N.W.O.B.H.M. avant Maiden, Samson.
"Invaders" ouvre le bal, de fort belle manière, comme chaque chansons qui ouvriront les skeuds de Maiden par la suite, ou presque : tempo rapide, chanson efficace, (très) gros solo.
"Children of the Damned", une perle, comme la suivante "The Prisoner", qui sont d'ailleurs impressionnantes lors du show d'Hammersmith la même année (23 mars exactement :)). Elles sont parfaites et franchement jouissives, surtout "The Prisoner".
"22, Acacia Avenue", la suite de "Charlotte the Harlot", impressionnante de maitrise. Elle contient un des plus beau soli de Maiden.
"The Number of the Beast", archi-classique, la voix ouvrant la chanson, les "Six, Six, Six", tout y est, un must.
"Run to the Hills", également classique, la cavalcade de basse de Steve Harris, un refrain entrainant, superbe.
"Gangland" et "Total Eclipse", viennent malheureusement perturber une face B composée de 3 OVNI. Elles ne sont pas forcément mauvaises en elles-mêmes, mais plutôt mal placées. Dommange.
La galette prend fin avec "Hallowed be Thy Name", racontant le dernier jour d'un condamné. C'est une bombe, une des 10 meilleures de Maiden, l'épique de l'album, une intro magnifique, des solis de folie, une chanson parfaite qui justifie à elle seule la note maximale. Elle est encore meilleure en live, dans une version accélérée à réveiller les morts.
Un must-have pour tout fan de Metal qui se respecte, un contenu démentiel et une magnifique pochette, comme quasiment toutes celles de la vierge de fer.
A consommer sans modération.
5/5 !!