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Nile
Those Whom The Gods Detest
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le 03 Décembre 2009 par LOUVOIR


Sainte mère !

C'est à peu près l'expression qui m'est venue à la bouche après l'écoute de cet album.
Pas vraiment fana de death à la base, je dois avouer que Nile a toujours eu une place particulière pour moi. "In Their Darkened Shrines" est l'un des joyaux intouchables de ma discothèque (pas de commentaire de ma part sur ce skeud d'ailleurs ? Faudra y remédier un jour...). "Ithyphallic" était bon, mais vite lassant (un défaut récurrent dans le brutal death). Les autres ne m'ont pas beaucoup marqué. Par manque d'écoute probablement...

Mais cet album là est tout simplement énorme. Ces mecs arrivent à nous faire sentir les caveaux (ah oui, c'est bien du death) de l'Égypte antique sans avoir recours à des claviers pseudo atmosphériques/folkloriques. Rien de tout ça ici, seulement des envolées de guitares, une batterie indomptable, un mur de son compact et inarrètable d'où s'échappent par moment des soli fantastiques et possédés.

Pendant toute la durée de l'album on est plongé des ce monde mystique, violent et mortuaire.

Il y a bien quelques moments où on échappe au sort qui nous est jeté et où l'on se demande ce qu'on fait là et qu'est-ce que peuvent bien foutre les zicos à cet instant... Tout devient alors incompréhensible, jusqu'à ce qu'un infime détail mélodique (et oui !) vienne nous ravir notre présence d'esprit et nous replonger dans cet océan de sable.

4,5/5.

le 01 Décembre 2009 par PIRATE


Encore une claque monumentale que nous assènent Karl Sanders et sa bande. Décidément, 2009 est un bon cru pour le Death Metal avec entre autres les sorties de GOROD, OBSCURA, AUGURY, LOST SOUL, AZARATH... et NILE.

Il n'y a pas d'innovations majeures apportées sur cet album, cela reste du NILE pur jus, mais d'une part la production est bien meilleure que sur "Ithyphallic" et les compos le sont également. Il reste toutefois à mon avis en-deçà de "In Their Darkened Shrines" et de "Annihilation Of The Wicked", qui sont pour moi l'alpha et l'oméga du Death Metal dit "brutal" (avec "Gateways To Annhilation" de MORBID ANGEL). La technicité reste omniprésente de part les riffs tourbillonnants qui parsèment l'album, mais il y a également de nombreux passages presque "doom" tout aussi oppressants. Je suis en extase lorsque NILE insuffle un côté mystique à sa musique comme lors du final de "4th Arra Of Dagon" ou "Kafir!", qui donne la chair de poule à tout amateur de Lovecraft, ou lors de passages plus ambiants.

La faible présence du growl extrêmement caverneux - qui n'imite pas comme d'autres le bruit d'un évier bouché soit dit en passant - de Karl Sanders se fait moins sentir que sur "Ithyphallic", et son compère Dallas livre une performance vocale tout à fait appréciable.

La pyramide erigée par NILE depuis plus de 10 ans maintenant surplombe aisément la majeure partie de la scène Death.

A noter le retour des notes explicatives sur le pourquoi du comment du concept derrière chaque morceau, qui montrent tout le travail qu'il y a derrière.

le 01 Décembre 2009 par FEFE


Enfin un super album de la part de NILE. D'habitude NILE nous pondait des opus plutôt bons, mais jamais quelque chose de transcendant... mais là ce "Those Whom The Gods Detest" est un chef d'oeuvre !!
La plupart des pistes se valent, tout est à peu près au même niveau.
4,5/5.

le 30 Novembre 2009 par KYRCNOS


Enfin quelque chose de conséquent à se mettre sous la dent ! J'ai eu du mal à accrocher car les premiers titres sont moins épiques que les derniers Commencez par les pistes 6, 8 et 9 et vous verrez que le reste de l'album passe tout seul !

Dur à appréhender car l'influence des deux derniers albums se remarque plus facilement. Comme ils sont en dessous des premiers, on a cet attitude de rejet (c'était mieux avant...).

Mais quand on connait bien l'album, on se retrouve plongé dans la fureur des débuts avec ce quelque chose en plus qui a mis 3 albums pour arriver à maturité: l'incorporation des parties orientales dans la musique Death sans samples et effets. C'est plus fluide et cohérent que sur un "Ithyphallic" un peu maladroit mais bon sommes toutes.

Même si la comparaison va en faire hurler plus d'un tant les styles n'ont rien à voir, il faut vraiment faire l'effort de se plonger sur ce disque comme sur le dernier GORGOROTH. Et oui, l'apriori qu'un groupe culte ayant amorcé sa décente depuis quelques années fait que le disque n'aura pas ses chances en 2009. D'autant plus que dans les 2 cas, la production moderne est au rendez-vous.

Creusez votre écoute sur ces albums et vous retrouverez du "In Their Darkned Shrines" ou du "Antichrist". Deux exemples de groupes ayant rectifié le tir pour revenir au sommet de leur forme. Malheureusement pour certains, "millésime 2009" figurera sur l'étiquette !













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