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Sex Pistols
Nevermind The Bollocks - Here's The Sex Pistols
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le 12 Septembre 2014 par SNAKEPIT
Tiens, je découvre aujourd'hui sur ce site la chronique de l'unique album des SEX PISTOLS, "Nevermind The Bollocks" (en passant, je me demande pourquoi les RAMONES n'y sont pas chroniqués, d'autant que je suis persuadé que parmi les nombreux fidèles du site, un bon paquet apprécie ce combo...).
Bon, et "Nevermind The Bollocks", justement ? Et bien, pour ma part, je l'ai découvert en 1995 quand j'avais 19 ans et je m'attendais à une grosse baffe à la première écoute, mais en fin de compte, cet album des SEX PISTOLS m'a laissé sur ma faim. Tout d'abord, il y a tout de même 5 morceaux que je trouve vraiment imparables, dévastateurs: "Holidays In The Sun", "God Save The Queen", "Anarchy In The UK", "Pretty Vacant" et, dans une moindre mesure, "Liar". De véritables hymnes en puissance qui, une fois entendus, restent bien ancrés dans les esprits. J'irai même jusqu'à dire que ces titres justifient l'achat de ce disque. Et le reste ? Ben malheureusement, ils ne sont pas au même niveau et me donnent l'impression de servir de bouche-trous. La baisse d'inspiration se ressent et je me dis qu'un simple EP 5 titres aurait pu largement être suffisant (pour le coup, on aurait peut-être eu droit au meilleur EP de tous les temps, qui sait ?). Autre déception, à titre personnel, lors de ma découverte de ce "Nevermind The Bollocks": le titre "Black Leather" y est absent, alors que j'étais impatient d'entendre sa version originale depuis que j'avais découvert la version interprétée par GUNS N' ROSES sur "The Spaghetti Incident ?". Je n'avais tout simplement pas percuté que ce titre était en fait composé par Steve Jones & THE PROFESSIONALS.
J'attendais beaucoup mieux de cet album à l'époque, persuadé qu'il renfermait que des tueries et aujourd'hui, avec du recul, je me dis que les RAMONES auraient davantage mérité la consécration que les SEX PISTOLS. Outre les RAMONES, j'ai également une préférence pour les BUZZCOCKS, les DEAD KENNEDYS, GBH, THE MISFITS et autres THE EXPLOITED, moins connus du grand public.
Ceci dit, il m'est difficile d'émettre un jugement définitif sur les SEX PISTOLS, vu qu'ils n'ont sorti qu'un seul album. On ne saura jamais quelle aurait été la suite de leur carrière... En fin de compte, si "Nevermind The Bollocks" m'a laissé une impression mi-figue, mi-raisin, les SEX PISTOLS peuvent tout de même se targuer d'avoir réussi à aligner sur leur seul album 4 véritables hymnes. Et ça, un groupe comme KORN, par exemple, en 20 ans de carrière et 11 albums studio, ne peut pas en dire autant.
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le 27 Septembre 2013 par THEBOG22
Cet album pose un problème car il est impossible d'être objectif avec le culte qui l'entoure ! Mais on va essayer :
- 2 étoiles pour les deux hymnes, "God Save The Queen" et "Anarchy In The UK", deux des morceaux les plus importants du Punk à l'instar de "London Calling" des CLASH (bon en fait je vais pas pouvoir être subjectif !!)
- 1 étoile pour le côté culte, l'unique album du plus important groupe Punk de tout les temps, c'est pas rien !
- et enfin 1 dernière étoile pour les chansons tels que "Holidays In The Sun", "Problems" et "Liar", des superbes chansons qui n'atteignent pourtant pas les deux citées plus haut !!
Donc note (presque objective) 4/5, note subjective 666/5 !
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le 27 Septembre 2013 par RAMON
Formidable, ce débat qui s'ouvre sur cet album, à peine la Kro (eau de source du punk français) publiée dans les colonnes de NIME.
Pendant les sixties, les américains avait créé le premier "Boys Band" pop de l'Histoire en recrutant les MONKEYS pour surfer sur le succès des BEATLES, dix ans après les anglais on vu apparaître sur leur île les SEX PISTOLS boys band trash, soit quatre types réunis par un manager (Mr McLaren) afin d'exploiter un son créé outre Atlantique par le MC5, les STOOGES, les NEW YORK DOLLS (bien connus dudit manager) ou encore les RAMONES et accessoirement de cracher sur les BEATLES pour d'évidentes raisons marketing. Eh oui, le punk est américain à la base mais comme le Blues, le Rock, la Pop ou encore la Soul, ce sont les anglais qui en tireront la quintessence artistique et commerciale.
Glenn Matlock, principal compositeur du combo se fait virer (soit disant parce qu'il écoutait les BEATLES en cachette) au profit de Sid Vicious qui possède un look nettement plus avantageux pour le rôle et peu importe qu'il soit incapable de sortir quoi que se soit de décent de son instrument, vu que ce n'est pas lui qui joue.
Au moment où s'enregistre cet unique album, QUEEN prépare "News Of The World", son futur succès dans le studio voisin, Sid va y jeter un œil et se fait virer manu militari par un Freddie Mercury qui goûte peu les provocations de ses camarades.
Le Deal de la distribution du disque était réglé avec EMI qui finit par jeter l'éponge, puis avec A&M mais voilà, les PISTOLS sont ingérables, annulent des concerts, apparaissent ivres à la télé, insultent tout le monde et c'est Virgin qui récupère le brûlot... Virgin, société dont le lancement et la pérennité ont été assuré par la commercialisation du "Tubular Bells" de MIKE OLDFIELD... Pas vraiment le genre "on s'en bat les couilles", quoi.
Il n'empêche, que ce fut bien là un coup de génie. La preuve ? Tout le monde en parle à sa sortie et près de quarante ans après, il suscite encore le débat.
Cinq sur Cinq assuré rien que pour ça.
Et puis on peut parler son, tant la prod' assurée par Chris Thomas est est un modèle de sauvagerie ; interprétation avec Lydon en Hurleur possédé accompagné par le duo Cook/Jones à la régularité métronomique, ce dernier point forçant au passage l'admiration de Bill Price, ingé-son pas spécialement porté sur la vague punk, preuve que McLaren n'avait pas (complètement) fait n'importe quoi.
Au bout du compte, restent les titres que sont "Anarchy In The UK", "God Save The Queen", "Holidays In The Sun" ou encore "Pretty Vacant", autant de classiques entourés de ce que RICHIE SCOTT nomme (à juste titre, cette image est fort exacte) des glaviots.
"Never Mind The Bollocks, Here's The SEX PISTOLS" restera (probablement) un one shot, mais sa longévité compense largement l'absence de toute œuvre de la part de ce groupe habilement monté et propulsé.
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le 27 Septembre 2013 par SOLEIL NOIR
Quelle déception cet album... De l'énergie mal condensée et contrairement à la chroniqueuse, je trouve les vocaux (chant et chœurs) très faiblards.
Un album très propre, la sauvagerie ne m'apparaît pas personnellement, bref surestimé.
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le 27 Septembre 2013 par SHARRJIN
@Cultosaurus
Sinon moi j'en ai jamais entendu parler de cet album, du coup cette chronique est au moins informative pour une personne.
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