L'éponyme était aussi chiant qu'insipide, mais "Exile" m'avait quand même interpellé dans le bon sens, moi qui ne suis pourtant pas un gros client de toute cette vague post-machin et qui préfère de loin savourer mon BM dépourvu d'effluves Sludge/Postcore & Co.
La cuvée 2015 avait en effet un petit goût de reviens-y avec son ambiance déshumanisée mais paradoxalement poignante grâce à un riffing froid comme une tombe mais également mélancolique, voire même épique... Pas de quoi tomber de l'armoire, mais très bien fichu quand même.
Je reste par contre totalement hermétique à ce dernier rejeton.
Moins inspiré, moins ambiancé, plus pataud, plus prévisible et linéaire dans l'exécution, bref, je m'emmerde ferme.
Globalement ça fait à peu près le taf mais ça ne me touche pas, et c'est surtout à plusieurs longueurs du très bon "Cosmicism" des petits copains de classe THE GREAT OLD ONES, qui s'éclatent pourtant dans la même pataugeoire stylistique. D'ailleurs, la chronique c'est pour quand ? ^^