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Nirvana
In Utero
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le 21 Septembre 2010 par BARBELé
Paradoxalement, la chro express du Marginal m'a donné envie de réécouter ce disque ! Un tel torrent de rancoeur (bien connu chez ce chroniqueur) ne peut qu'intriguer et attiser la curiosité !
J'avais le souvenir d'un disque difficile, peu amical et peu accueillant après un "Nevermind" bien plus abordable. A l'époque, comme beaucoup, je l'avais vite délaissé pour passer à autre chose : le Metal allait trop vite pour qu'on s'attarde sur un disque qui demandait de la patience ou de l'indulgence.
Presque 20 ans plus tard, je remets donc le couvert. Et effectivement ce disque est parfois difficile. En 2e position, "Scentless Apprentice" est une expérience douloureuse, du papier de verre musical ... Une forme de provocation ? C'était la thèse des journalistes à l'époque. Le groupe en aurait inutilement rajouté dans le délire bruitiste.
En fait, ce disque se partage entre des morceaux qui rappellent "Nervermind" ("Heart Shape Box", "Rape Me") et d'autres qui renvoient à un Nirvana plus ancien, brailleur et rugueux ("Frances Farmer"). L'équilibre n'est pas évident : on a parfois l'impression d'entendre des imitations de "Nevermind", et parfois un groupe indie rageur mais approximatif.
Il est donc difficile de trouver ce disque sympathique, surtout si on l'écoute froidement, cliniquement, pour le décortiquer. C'est une musique "à vivre" plus qu'à écouter au casque dans un salon... Moi, je n'ai plus vraiment le courage de m'y plonger et de la digérer.
On peut imaginer que NIRVANA aurait ensuite connu une trajectoire à la PEARL JAM ou à la THERAPY? avec des albums anti-commerciaux et un certain déclin commercial (ou artistique). Là, avec "In Utero", le groupe est juste sur la corde raide. Les espoirs apparus avec "Nervemind" sont tués dans l'oeuf, mais la force mélodique et le mélange entre colère et mélancolie fonctionnent encore un peu. Et puis quoi qu'il en soit, NIRVANA reste un mythe. Et un mythe, qu'on l'aime ou pas il s'en fout royalement. Il existe, il dure, et NIRVANA sera toujours écouté quand on sera tous canés.
Alors à quoi bon s'énerver dessus ?
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le 21 Septembre 2010 par SAM
Comme tous ceux d'entre nous nés à la fin des années 70, nous avons écouté, beaucoup écouté, trop écouté les 2 albums majeurs de Nirvana, "Nevermind" et "In Utero".
Au final, qu'est-ce qu'il reste du groupe phare de la vague grunge ? Pour moi, quelques titres qui me rendent nostalgiques, comme "Smells Like Teen Spirit", "Something in the Way", "Rape me". D'autres, plein, qui m'énervent, comme tout ceux de l'opus live acoustique, ou "Come As You Are", devenu tellement horripilant dès la première note de l'intro.
Mais ce qui domine, c'est le sentiment rassurant que la musique a pris le dessus. Le Metal a survécu au Grunge et son mal-être comme il survit au Nu Metal ; il reste de la musique, il reste la création, l'innovation, la surprise, le frisson.
Ce n'est pas dans NIRVANA que je trouve tout ça en tout cas. Donc pas de note pour moi. D'autres doivent bien y trouver quelque chose.
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le 20 Septembre 2010 par FRANçOIS
Que NIGHTFALL, site ô combien référenciel, cautionne des délires douteux, c'est grave. Le fait d'être un membre historique du site ne doit pas tout excuser. Je ne demande pas à un chroniqueur de me livrer ses états d'âme foireux, mais de me donner une vision objective d'un disque. Je me fous des délires suspects du Marginal et j'attends une analyse du contenu musical de cet album, que je considère comme référenciel. Je n'ai lu qu'un tombereau d'injures minables, ce qui m'affecte, car j'aime NIRVANA et considère cet album comme très intéressant musicalement et historiquement pour le Rock.
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le 05 Mars 2010 par NEMO
Un chef-d'oeuvre ignoré au profit du très bon, mais plus "balisé", "Nevermind". A moins d'être de totale mauvaise foi, on est obligé de reconnaître des qualités à ce disque, même sans être fan.
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le 14 Juillet 2009 par DREAMER_DECEIVER
Je ne suis pas fan de NIRVANA mais je respecte leur talent et ce qu'ils ont accompli dans les années 90 en déclenchant une onde de choc dans le monde du rock.
"In Utero" ne peut à mon sens être considéré comme un album de sabordage ou de déclin artistique.
Certes Cobain devait certainement être au bout du rouleau puisqu'il s'est suicidé un an après, mais cela ne s'entend guère sur ce disque.
Sur "In Utero" le chaos n'est qu'apparent, derrière il y a toujours la rythmique musclée du duo Novoselic-Grohl, les riffs puissants de Cobain et sa voix cassée véhiculant ce touchant flot d'émotions à fleur de peau qui laissa finalement assez peu de gens indifférents dans les 90's.
Un exemple ? "Serve the servants" en ouverture contient un refrain presque pop !
De plus le glauque "Heart shapped box", le sulfureux "Rape me", le très mélodique "All" sont trois indiscutables tubes qui viennent illuminer un album faussement cradingue et destructuré.
Pas de perte de cohérence ou de baisse de régime à mon sens.
"In Utero" peut donc être considéré comme un album génial pour les fans de NIRVANA et comme un bon album de grunge-rock pour moi.
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