J'ai éclaté de rire lorsque j'ai lu l'introduction. Pour avoir fréquenté en interne (chroniquer) comme externe (simple lecteur) de nombreux webzines ces vingt dernières années, je peux rapporter au rédacteur de cet article la chose suivante : tous les webzines se considèrent plus élitistes que la concurrence. Et cet orgueil peut pousser à pondre le meilleur, comme le pire. Si je dois être critique au sujet de NIME : parfois vous rédigez des pavés dans lesquels il n'y a guère d'informations pertinentes à se mettre sous la dent. Plutôt de la prose masturbation qu'un écrit enrichissant pour le lecteur. Le syndrome scolaire : l'élève qui pond un essai d'une longueur défiant toute concurrence, persuadé que cette même longueur lui vaudra les lauriers. J'ai appris que lorsqu'il n'y a rien à dire, il est préférable d'aller à l'essentiel. Tout comme il est vain de chercher à être à contrecourant uniquement pour cultiver un élitisme.
Quant à l'album, s'il ne casse pas trois pattes à un canard, il reste plus qu'écoutable. Vestige du Hard Rock dit US, STEELHEART a le mérite d'entretenir la flamme. Je ne lui demande pas plus. Bien sûr, si le groupe produit prochainement un opus d'un calibre supérieur, je ne cracherais pas dessus.
