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Rings Of Saturn
Embryonic Anomaly
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le 27 Décembre 2012 par KINGKILLING


Aujourd'hui, c'est relativement difficile de trouver encore un groupe qui fout sur le cul avec ses prouesses techniques. Bien sûr, ces dernières ne font la musique (je ne veux citer personne, mais DRAGONFORCE figure en haut de la liste), mais c'est toujours un petit plaisir coupable de se déchaîner de temps en temps sur des soli furieux et une batterie qui tabasse sec. RINGS OF SATURN est un petit groupe de jeunot qui impressionne.

Leur musique n'est pas facile à classer, on tourne autour d'un gros Death Metal ultra-puissant, allié à un Deathcore de haut niveau et à une grosse dose d'expérimentation.

Le groupe envoie la sauce lors de ces neuf titres. Mais quelle surprise en dressant ce présent constat : on ne retient quasiment rien du disque !

Et oui, même si RINGS OF SATURN n'a déjà plus rien à montrer en matière de technique, le groupe devrait diversifier son propos. Des courts passages comme l'introduction HENDRIXienne de "Final Abhorrent Dream" ou la très macabre "End Of Humanity" font partis des petits plaisirs dispersés tout au long de ce "Embryonic Anomaly". Parce que ce dernier tourne très vite en rond au bout de la seconde chanson. La recette ne change jamais, d'où un effet désagréable de linéarité. Bien sûr, certains passages sont totalement jouissifs, comme cette lenteur exquise sur "Annihilation The Pure" (quels soli, nom de dieu !), les monstrueux breaks de "Abducted" ou les parties phénoménales de six cordes sur "Invasion" (quelle introduction mes amis !) et "Corpses Thrown Across The Sky". Malheureusement, des chansons de cet acabit sont assez rares malgré les indéniables qualités du trio. Même si le jeu de Bret Silletto manque de fantaisie (les blast-beats sont ennuyeux à force), et que Peter Pawlak ne module pas assez ses growls, RINGS OF SATURN se laisse écouter. En partie pour Lucas Mann, qui en fout plein les oreilles comme c'est pas permis.

Si vous cherchez un moment d'intense violence technique et expérimental (un peu comme THE ARUSHA ACCORD dans un autre registre), RINGS OF SATURN est présent pour vous satisfaire. Le dernier album, qui se nomme "Dingir" est sorti cette année. Aucun changement à l'horizon... Mais c'était à prévoir ah ah.

Chansons favorites : "Invasion", "Annihilation The Pure", "End Of Humanity".

le 03 Décembre 2012 par FS09


Le premier RINGS OF SATURN n'est pas vraiment une petite "bombe" de Deathcore technique. Malgré l'indéniable talent du guitariste et leader Lucas Mann et des hommes qui l'entourent, accompagné d'un thème plutôt sympa (coucou c'est nous les aliens et on vient vous réduire en esclavage!), les chansons ne sont pas très accrocheuses et encore moins cohérentes, et les beatdowns ninjas foutent en l'air le peu de plans catchys que possèdent certaines chansons ("Seized and Devoured" et son refrain en mousse, "Grinding of Internal Organs", "Embryonic Anomaly" qui part en méga cahouète par exemple). Quant à la basse je...Non je déconne la basse est aux abonnées absentes. A noter certaines ambiances aux claviers ("Invasion") qui donnent un (petit) peu plus de charme à l'ensemble.

Malgré le tapping alien-style fort appréciable, les petits soli lumineux, l'ambiance travaillée agrémentée de claviers et une technique de mégaoufzor, Ce disque devient lassant, agaçant et plutôt faible, car RINGS OF SATURN possède des beatdowns lourdingues, part en "live" trop souvent, et n'arrive pas à faire accrocher l'auditeur à long terme. On peut être surpris les premières fois, tout au plus. Pourtant ça part d'une bonne intention.
Heureusement, la suite s'avère être 1000 fois supérieure à ce premier essai...

2/5.


le 07 Décembre 2010 par PANDEMONIAK


Belle découverte. J'ai l'habitude de dénigrer le Deathcore mais là je suis resté sur le cul (donc c'est peut-être pas vraiment du Deathcore mais j'en ressens largement l’influence), j'accroche de A à Z, le côté décalé de la musique contraste avec l’extrême technicité et renforce l'originalité de l'album (mention spéciale a "Abducted" et ses passages nintendocoresques).

Des breaks inspirés toujours bien calibrés ("Annihilation The Pure"), les sonorités futuristes. Tout ceci n'est pas sans me rappeler l'excellent "The Faceless" ou "Viraemia".
Des riffs dépassant la vitesse de la lumière, une batterie redoutable et percutante !
Le seul point faible de l'oeuvre à mon goût : la basse, même si elle remplit largement son rôle on aurait aimé qu'elle soit plus mise en avant; peut-être une question de mixage ?
Malgré le côté démonstration technique qui pourrait rendre l'album indigeste force est de constater que "Rings Of Saturn" innove en nous proposant des sonorités encore inconnues, ce qui rend les compos re-écoutables sans lassitude.

un gros 4,5/5 bien mérité !













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